Pas si mal la French Tech ? Même si les surenchères des années post-Covid ne sont plus de mise (faut-il le regretter ? ), il semble que la situation des leaders de l'innovation hexagonaux retrouvent des couleurs. Selon le dernier baromètre EY, 413 entreprises ont levé 4,3 milliards d'euros au premier semestre 2024. Certes, toujours loin derrière la "dite" perfide albion qui plafonne à 8,4 milliards d'euros levés (+21 % en valeur), mais en tête de tous les autres pays de l'Union Européenne.

Côté Top5 de nos pépites : Mistral AI (468 M€), Electra (304 M€), Hysetco (200 M€), H Company (184 M€) et enfin Pigment (134 M€).

Sur le plan sectoriel, le secteur des logiciels retrouve la 1re place du podium avec des montants levés de
1,5 Md€, en forte progression (+ 50 % vs. 2023) malgré une baisse importante du nombre d’opérations
(-30 %). Cette performance s’explique principalement par l’accélération des projets autour de l’IA Générative.
Les Greentech se placent en deuxième position avec 1,1 Md€ (hausse de 8 % en volume avec une baisse de
5 % en valeur) et enfin les Life Sciences complètent le podium avec 474 M€, malgré une baisse en valeur de 20 % mais une hausse en volume 76 %.

L’Île-de-France reste incontestablement la région leader de cet écosystème avec 68 % des montants levés. La
région Auvergne-Rhône-Alpes se hisse à la seconde place avec 9 % des investissements, suivie par la région
Occitanie qui comptabilise 4 % des levées.

A l'heure où un nouveau gouvernement se forme, la conclusion de Franck Sebag, Associé EY, en charge du secteur Fast Growing Companies Europe, Middle East, India & Africa (EMEIA) résonne comme un conseil à l'attention d'un futur titulaire de Bercy :
"La France s’est hissée parmi les leaders mondiaux de l’innovation au cours des dix dernières années, grâce
à un écosystème pleinement connecté à l’international et capable de proposer des solutions différenciantes
dans les secteurs les plus prometteurs. Dans le climat d’incertitude actuel, il est impératif de maintenir le
cap et surtout de garder à l’esprit qu’un brusque changement des règles du jeu pourrait mettre un frein à cette dynamique. "

Lire l'étude en ligne sur le site d'EY

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