La résistance du marché des actions est remarquable. Les adeptes de l’analyse technique y verront la confirmation du retour à une tendance haussière. Les adeptes de l’analyse fondamentale y verront l’expression de la hausse des bénéfices pour l’année prochaine (13% des deux côtés de l’Atlantique), et l’impact favorable d’un début de révision en hausse des perspectives bénéficiaires. Notre analyse de la situation pourrait s’arrêter là : la dynamique retrouvée des bénéfices et des cours est bien en place, ne boudons pas notre plaisir, et recommandons aux investisseurs de prendre des risques maintenant, en achetant des actions. Mais ce n’est toujours pas notre position. Au moins deux éléments majeurs ternissent un tableau que l’on peut croire idyllique de prime abord.
Premièrement, il devient maintenant évident que les politiques monétaires si clairement généreuses depuis des années, ne le seront dorénavant plus
Et ce n’est pas forcément parce que la BCE pourrait « en faire plus si nécessaire » que cela est forcément une bonne nouvelle. Elle devrait surtout en faire moins, et rapidement, dans la mesure où la dynamique économique européenne se renforce progressivement.
En Allemagne, une baisse maintenant très probable de 15 milliards d’€ d’impôts en 2017, et le lancement de nombreux programmes d’investissements publics, devraient renforcer la croissance l’année prochaine. Le doublement du plan Juncker (plus de 600 milliards à l’horizon 2022) est de nature à contribuer à la relance économique. En tous cas, les risques de déception n’augmentent pas, d’autant que la dynamique des prix pourrait se renforcer avec un effet de base sur le prix du pétrole et des matières premières.
Bien sûr, il y a toujours l’effet possiblement négatif du « Brexit » sur la conjoncture européenne, comme l’on rappelé les « minutes » de la dernière réunion de la BCE. Mais les conséquences du « Brexit » sont avant tout politiques en Europe, et économiques en Grande Bretagne.
La rumeur d’un début de « tapering » de la BCE, à hauteur de 10 milliards par mois, a vite été oubliée, et pourtant il est maintenant évident que la création de 80 milliards d’€ par mois, soit l’équivalent de 10 % du PIB de la zone en rythme annuel, est devenue disproportionnée dans un contexte de croissance molle mais non récessive. L’absence de réaction significative et durable des marchés d’actions à la perspective de la fin annoncée de cette manne exceptionnelle est surprenante.
Deuxièmement, au risque de nous répéter, la situation des banques européennes demeure un véritable sujet de préoccupation
Voilà des mois que l’on parle de la recapitalisation de « petites » banques italiennes et surtout d’UNICREDIT. La structure de défaisance Atlante a déjà utilisé une bonne partie de ses capitaux pour secourir plusieurs banques. Le plan de sauvetage proposé par M. Renzi n’a pas été décidé, car il met en œuvre l’Etat italien, en contravention avec le nouveau mode de résolution bancaire de l’Union Bancaire Européenne.
Deutsche Bank est en bonne partie une banque américaine de marché, doublée de l’acteur majeur d’un marché germanique surbancarisé. Incapable de lever des fonds propres en raison de sa valorisation boursière extrêmement faible, une prise de contrôle par une autre banque pourrait constituer une solution. Si le partenaire était britannique, ce qui ne serait pas le moindre des paradoxes en ces temps de « Brexit », mais pourquoi pas ?
Nous voyons dans l’exceptionnelle résistance des marchés d’actions l’effet toujours euphorisant du déversement sur les marchés financiers de près de 4 milliards d’€ par jour ouvrable. La fin des politiques monétaires très favorables va créer un choc obligataire qui va faire baisser les cours des actions de plus de 10 %. Ce mal est nécessaire à la normalisation de la situation économique, monétaire et financière.
Spec : le Cac 40 poursuit sa consolidation, la tendance reste haussière au-dessus de 4300 points.
Investisseurs : Nous recommandons toujours de sous-pondérer au maximum les actions pour un CAC 40 au-delà de 4250 points
Tendances sur les taux et les devises : Les taux obligataires ont remonté cette semaine de 10 à 15 pb, le 10 ans américain est repassé au-dessus de 1,7%.
Tendances récentes sur les matières premières : Le cours du pétrole a dépassé 50 $ le baril pour les qualités « Brent » et « WTI »
Premièrement, il devient maintenant évident que les politiques monétaires si clairement généreuses depuis des années, ne le seront dorénavant plus
Et ce n’est pas forcément parce que la BCE pourrait « en faire plus si nécessaire » que cela est forcément une bonne nouvelle. Elle devrait surtout en faire moins, et rapidement, dans la mesure où la dynamique économique européenne se renforce progressivement.
En Allemagne, une baisse maintenant très probable de 15 milliards d’€ d’impôts en 2017, et le lancement de nombreux programmes d’investissements publics, devraient renforcer la croissance l’année prochaine. Le doublement du plan Juncker (plus de 600 milliards à l’horizon 2022) est de nature à contribuer à la relance économique. En tous cas, les risques de déception n’augmentent pas, d’autant que la dynamique des prix pourrait se renforcer avec un effet de base sur le prix du pétrole et des matières premières.
Bien sûr, il y a toujours l’effet possiblement négatif du « Brexit » sur la conjoncture européenne, comme l’on rappelé les « minutes » de la dernière réunion de la BCE. Mais les conséquences du « Brexit » sont avant tout politiques en Europe, et économiques en Grande Bretagne.
La rumeur d’un début de « tapering » de la BCE, à hauteur de 10 milliards par mois, a vite été oubliée, et pourtant il est maintenant évident que la création de 80 milliards d’€ par mois, soit l’équivalent de 10 % du PIB de la zone en rythme annuel, est devenue disproportionnée dans un contexte de croissance molle mais non récessive. L’absence de réaction significative et durable des marchés d’actions à la perspective de la fin annoncée de cette manne exceptionnelle est surprenante.
Deuxièmement, au risque de nous répéter, la situation des banques européennes demeure un véritable sujet de préoccupation
Voilà des mois que l’on parle de la recapitalisation de « petites » banques italiennes et surtout d’UNICREDIT. La structure de défaisance Atlante a déjà utilisé une bonne partie de ses capitaux pour secourir plusieurs banques. Le plan de sauvetage proposé par M. Renzi n’a pas été décidé, car il met en œuvre l’Etat italien, en contravention avec le nouveau mode de résolution bancaire de l’Union Bancaire Européenne.
Deutsche Bank est en bonne partie une banque américaine de marché, doublée de l’acteur majeur d’un marché germanique surbancarisé. Incapable de lever des fonds propres en raison de sa valorisation boursière extrêmement faible, une prise de contrôle par une autre banque pourrait constituer une solution. Si le partenaire était britannique, ce qui ne serait pas le moindre des paradoxes en ces temps de « Brexit », mais pourquoi pas ?
Nous voyons dans l’exceptionnelle résistance des marchés d’actions l’effet toujours euphorisant du déversement sur les marchés financiers de près de 4 milliards d’€ par jour ouvrable. La fin des politiques monétaires très favorables va créer un choc obligataire qui va faire baisser les cours des actions de plus de 10 %. Ce mal est nécessaire à la normalisation de la situation économique, monétaire et financière.
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Eric Galiègue
VALQUANT
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