"Il existe toujours aujourd'hui un trou de liquidité pour les TPE, PME. 57 % des dirigeants d'entreprise ne parviennent pas à trouver de solutions de financement vis à vis des banques notamment. Or, le contexte est de plus en plus critique" relate Gabriel Thierry, l'un des co-fondateurs de Karmen.

Depuis l'été 2021 et la création de la fintech spécialisée dans le financement à court terme des besoins en fonds de roulement, la typologie de clientèle adressée a légèrement changé.
"Au début, nous nous adressions surtout aux TPE/ PME spécialisées dans le digital et le numérique (software, media...). Au fur et à mesure, nous avons vu d'autres secteurs s'adresser à nos services notamment les freelances, les indépendants et les professions libérales."
A termes, Karmen devrait bien entendu étendre ses services à d'autres secteurs d'activité.

Avec aujourd'hui un pool de 500 entreprises clientes dans son portefeuille, Karmen a déployé en parallèle de nouveaux services dont le petit dernier : Karmen Factor, sa nouvelle solution d’affacturage.

En parallèle, Karmen propose sa solution embarquée en marque blanche ou en marque grise dans d'autres fintechs.
Karmen a notamment structuré une offre de financement embarquée avec licorne française Qonto, afin d’offrir ses crédits instantanés aux utilisateurs par le biais de son API.
"Nous souhaitons aussi proposer nos services désormais au-delà de la France en commençant par la Belgique et l'Europe du Sud. Et, nos partenaires, à l'instar de Qonto pourraient nous aider dans ce sens."

Selon les chiffres fournis par l'entreprise hébergée au sein de Plateforme 58, l'incubateur de la Banque Postale, la demande en faveur de son modèle de fonctionnement a connu un boom de " fois 5" au cours des douze derniers mois

Anne-Laure Allain

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