Comment décririez-vous la transformation numérique ?
Pour les banques, la transformation numérique est le moteur de l'innovation. La technologie qui rassemble les données provenant de différents flux d'informations et qui offre aux banques des informations actualisées sur les clients, leur situation et leurs besoins individuels, est ce qui permet réellement d'offrir de nouveaux services. En simplifiant les technologies existantes, les banques réalisent d'importants gains d'efficacité opérationnelle et se rendent beaucoup plus souples afin de s'adapter à l'évolution des besoins des clients finaux. Cette transformation est celle qui a le plus fort impact - il ne s'agit pas seulement d'applications fantaisistes et de services bancaires en ligne pratiques, mais d'une transformation plus profonde et plus holistique de l'infrastructure dans son ensemble.
Ces dernières années, des entreprises de divers secteurs se sont lancées dans des stratégies de transformation numérique - les secteurs de la banque et des services financiers ne font pas exception. Cependant, ne vous y trompez pas : le secteur bancaire connaît l'émergence de cette transformation depuis des décennies déjà. C'est une stratégie en réponse à ce que l'on appelle le "deuxième âge de la machine", en référence au livre " The Second Machine Age " écrit en 2014 par Erik Brynjolfsson et Andrew McAfee qui sont à l'origine de cette expression.
Ce deuxième âge de la machine décrit le rythme exponentiel de l'évolution de la technologie, la numérisation d'un nombre croissant d'aspects de la vie quotidienne ainsi que la capacité combinatoire des nouvelles technologies afin de donner naissance à de nouveaux modèles économiques.
Comment cette transformation numérique a-t-elle rebattu les cartes sur le marché ?
Le rythme de l'évolution technologique est hyper-compétitif. En conséquence, les entreprises ont dû faire preuve d'agilité stratégique, en mettant constamment à jour leurs offres pour conserver leurs parts de marché.
C’est également le cas dans le secteur bancaire. Pour que les banques puissent maintenir ou accroître leur avantage concurrentiel, elles doivent anticiper et réagir rapidement aux changements au niveau macro ainsi qu'à l'évolution des besoins de leurs clients afin de leur offrir des services bancaires plus personnalisés.
Cependant, dans ce monde hyper compétitif, les banques et autres fournisseurs de services financiers se rendent compte qu'un nombre croissant de ressources et de compétences stratégiques dont ils ont besoin pour offrir des services innovants sont hors de leur portée. Compte tenu de ce rythme rapide de changement, ainsi que des cycles rapides de technologies nouvelles, en évolution (et parfois déjà obsolètes), les banques ne peuvent pas raisonnablement espérer tout développer en interne - cela nécessite des compétences, du temps et des coûts, trois facteurs avec lesquels les entreprises ont du mal à jongler. C'est pourquoi elles doivent s'appuyer sur des experts tiers qui leur apportent un avantage concurrentiel important ainsi qu’une proposition de valeur pour les clients. La collaboration est la réponse à l'hyper concurrence.
En ce qui concerne l’accélération, quelle est la différence avec la transformation numérique ?
La transformation numérique consiste simplement à prendre les méthodes existantes de gestion des entreprises et à appliquer les nouvelles technologies pour les numériser - par exemple, prendre un processus de candidature sur papier et le rendre en ligne. En fait, il s'agit simplement de numériser le business model d'une entreprise.
L'accélération numérique est différente : elle se penche sur la façon dont les acteurs bancaires et financiers peuvent et doivent améliorer leur business model en collaborant avec des tiers afin de mobiliser des capacités et des compétences diverses. Il s'agit d'une phase cruciale et une étape obligatoire pour les banques, qui va au-delà d'un filtre numérique sur un processus.
La plupart des banques se concentrent encore sur leurs stratégies de transformation numérique, mais déjà certaines banques avant-gardistes, à l’instar de BBVA, adoptent l'accélération numérique.
L'accélération numérique est différente : ici, le numérique devient central dans l’activité des entreprises. Au-delà de la simple numérisation des modèles d'entreprise existants, l'accélération numérique implique ainsi d'exploiter pleinement les capacités des nouvelles technologies pour faire évoluer les modèles d'entreprise existants ou même en créer de nouveaux. Compte tenu du rythme hyper-compétitif de l'évolution technologique, pour parvenir à cette accélération numérique, les entreprises doivent adopter la co-création de valeur en collaborant avec des tiers pour mobiliser des capacités et des compétences diverses. Cette démarche est cruciale et constitue la prochaine étape pour les banques ; elle va au-delà de l'application d'un filtre numérique à un processus existant.
La "transformation numérique" a été le buzzword de la technologie bancaire pendant des années, mais nous commençons à voir le terme "accélération numérique" passer au premier plan. On peut se demander s'il s'agit simplement de l'étape suivante de la transformation numérique ou de quelque chose d'entièrement nouveau. L'impact sur le secteur bancaire à long terme est également à surveiller.
Je pense que les deux vont de pair. Les banques peuvent poursuivre leur transformation numérique tout en cherchant à l'accélérer. Pour en récolter les fruits et être en mesure d'envisager la co-création de plates-formes et l'accélération numérique, les banques doivent transformer leurs piles technologiques de fond en comble pour avoir la capacité et l'agilité de penser au-delà des limites de leur propre activité principale et de leur propre technologie.
Pour les banques, la transformation numérique est le moteur de l'innovation. La technologie qui rassemble les données provenant de différents flux d'informations et qui offre aux banques des informations actualisées sur les clients, leur situation et leurs besoins individuels, est ce qui permet réellement d'offrir de nouveaux services. En simplifiant les technologies existantes, les banques réalisent d'importants gains d'efficacité opérationnelle et se rendent beaucoup plus souples afin de s'adapter à l'évolution des besoins des clients finaux. Cette transformation est celle qui a le plus fort impact - il ne s'agit pas seulement d'applications fantaisistes et de services bancaires en ligne pratiques, mais d'une transformation plus profonde et plus holistique de l'infrastructure dans son ensemble.
Ces dernières années, des entreprises de divers secteurs se sont lancées dans des stratégies de transformation numérique - les secteurs de la banque et des services financiers ne font pas exception. Cependant, ne vous y trompez pas : le secteur bancaire connaît l'émergence de cette transformation depuis des décennies déjà. C'est une stratégie en réponse à ce que l'on appelle le "deuxième âge de la machine", en référence au livre " The Second Machine Age " écrit en 2014 par Erik Brynjolfsson et Andrew McAfee qui sont à l'origine de cette expression.
Ce deuxième âge de la machine décrit le rythme exponentiel de l'évolution de la technologie, la numérisation d'un nombre croissant d'aspects de la vie quotidienne ainsi que la capacité combinatoire des nouvelles technologies afin de donner naissance à de nouveaux modèles économiques.
Comment cette transformation numérique a-t-elle rebattu les cartes sur le marché ?
Le rythme de l'évolution technologique est hyper-compétitif. En conséquence, les entreprises ont dû faire preuve d'agilité stratégique, en mettant constamment à jour leurs offres pour conserver leurs parts de marché.
C’est également le cas dans le secteur bancaire. Pour que les banques puissent maintenir ou accroître leur avantage concurrentiel, elles doivent anticiper et réagir rapidement aux changements au niveau macro ainsi qu'à l'évolution des besoins de leurs clients afin de leur offrir des services bancaires plus personnalisés.
Cependant, dans ce monde hyper compétitif, les banques et autres fournisseurs de services financiers se rendent compte qu'un nombre croissant de ressources et de compétences stratégiques dont ils ont besoin pour offrir des services innovants sont hors de leur portée. Compte tenu de ce rythme rapide de changement, ainsi que des cycles rapides de technologies nouvelles, en évolution (et parfois déjà obsolètes), les banques ne peuvent pas raisonnablement espérer tout développer en interne - cela nécessite des compétences, du temps et des coûts, trois facteurs avec lesquels les entreprises ont du mal à jongler. C'est pourquoi elles doivent s'appuyer sur des experts tiers qui leur apportent un avantage concurrentiel important ainsi qu’une proposition de valeur pour les clients. La collaboration est la réponse à l'hyper concurrence.
En ce qui concerne l’accélération, quelle est la différence avec la transformation numérique ?
La transformation numérique consiste simplement à prendre les méthodes existantes de gestion des entreprises et à appliquer les nouvelles technologies pour les numériser - par exemple, prendre un processus de candidature sur papier et le rendre en ligne. En fait, il s'agit simplement de numériser le business model d'une entreprise.
L'accélération numérique est différente : elle se penche sur la façon dont les acteurs bancaires et financiers peuvent et doivent améliorer leur business model en collaborant avec des tiers afin de mobiliser des capacités et des compétences diverses. Il s'agit d'une phase cruciale et une étape obligatoire pour les banques, qui va au-delà d'un filtre numérique sur un processus.
La plupart des banques se concentrent encore sur leurs stratégies de transformation numérique, mais déjà certaines banques avant-gardistes, à l’instar de BBVA, adoptent l'accélération numérique.
L'accélération numérique est différente : ici, le numérique devient central dans l’activité des entreprises. Au-delà de la simple numérisation des modèles d'entreprise existants, l'accélération numérique implique ainsi d'exploiter pleinement les capacités des nouvelles technologies pour faire évoluer les modèles d'entreprise existants ou même en créer de nouveaux. Compte tenu du rythme hyper-compétitif de l'évolution technologique, pour parvenir à cette accélération numérique, les entreprises doivent adopter la co-création de valeur en collaborant avec des tiers pour mobiliser des capacités et des compétences diverses. Cette démarche est cruciale et constitue la prochaine étape pour les banques ; elle va au-delà de l'application d'un filtre numérique à un processus existant.
La "transformation numérique" a été le buzzword de la technologie bancaire pendant des années, mais nous commençons à voir le terme "accélération numérique" passer au premier plan. On peut se demander s'il s'agit simplement de l'étape suivante de la transformation numérique ou de quelque chose d'entièrement nouveau. L'impact sur le secteur bancaire à long terme est également à surveiller.
Je pense que les deux vont de pair. Les banques peuvent poursuivre leur transformation numérique tout en cherchant à l'accélérer. Pour en récolter les fruits et être en mesure d'envisager la co-création de plates-formes et l'accélération numérique, les banques doivent transformer leurs piles technologiques de fond en comble pour avoir la capacité et l'agilité de penser au-delà des limites de leur propre activité principale et de leur propre technologie.
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