Axway est engagé depuis des années aux côtés des directions financières. Pouvez-vous nous resituer votre offre et votre stratégie en quelques mots ?
Axway a débuté en accompagnant les directions financières à l’occasion de la refonte du PCEC - Plan Comptable des Établissements de Crédit - et des reportings BAFI. De fait, ce sont 80% des banques et assurances françaises qui utilisent la solution Axway. Nous sommes également présents dans les secteurs du transport, de la logistique ou de la grande distribution. A noter enfin que nous accompagnons de plus en plus les transformations du secteur industrie, bien que celui-ci se soit construit autour d’une approche ERP centric.
L’offre Axway permet à tous ces secteurs d’améliorer l’efficacité opérationnelle de leurs départements Finance. Nous automatisons les tâches régaliennes (Clôture, audit, reporting, rapprochement, lettrage…), ce qui permet à la direction financière de gagner du temps. Ce temps gagné peut être alors investi dans le conseil aux métiers de l’entreprise avec des données de qualité comptables.
Pour permettre ces gains opérationnels, l’offre Axway normalise les données de gestion (factures, bulletins de paie, commandes, contrats, …) conformément aux plans comptables locales et internationales et alimente les systèmes de reporting et synthèse.
Quels sont selon vous les principaux défis - actuels ou à venir - auxquels sont soumis les directeurs financiers ?
Le premier défi est d’ordre humain. La direction financière doit à l’instar des autres départements de l’entreprise engager sa Digitalisation. Bien souvent, les autres pans de l’entreprise ont déjà profondément engagé leur transformation (logistique SCM, Relation Client CRM, Ressources Humaines HCM…) alors que la fonction finance « débute » sa digitalisation.
Il faut donc assurer le quotidien tels que les clôtures ou reportings tout en se transformant. Pour cela, il est nécessaire de s’appuyer sur des profils à compétences multiples. Les compétences nécessaires doivent maitriser à la fois le métier finance existant, les nouvelles technologies autour de la data, et être capables d’élaborer budgétairement cette transformation et en suivre l’exécution. Des moutons à 5 pates dans un marché ou les ressources de ce type sont rares.
Si on trouve ce type de compétences, le second défi qui apparait est d’ordre organisationnel. Digitaliser signifie transformer son métier autour de la data. Cela implique donc un dialogue et une gouvernance entre la DAF et la DSI. Travailler ensemble, c’est être capable de bâtir des équipes qui parlent aussi bien de schémas comptables que d’API avec une vision cible partagée.
Enfin, l’autre défi majeur est la capacité à pouvoir négocier sa transformation. Les solutions Finance basculent dans le Cloud. Il est aujourd’hui reconnu que cette cible apporte de réels gains financiers grâce à une exploitation informatique plus industrielle assortie à une plus grande agilité. Mais pour l’heure, il s’agit de transformer un existant souvent complexe. Cette complexité contraint beaucoup de sociétés à rester avec un fournisseur historique, sans réelle capacité à faire jouer la concurrence. Beaucoup d’entreprises migrent plus qu’elles ne se transforment.
L’enjeu autour des données dépasse-t-il aujourd’hui l’enjeu opérationnel ? Qu’est-ce que cela induit ?
Oui et c’est une attente très forte des entreprises. La première attente des directions est de disposer des bonnes données pour prendre des décisions stratégiques pertinentes. Un achat de société par exemple est risqué et on se tourne vers la direction financière pour cette prise de décision. Mais les données business et les données opérationnelles sont interdépendantes. Sans excellence opérationnelle, il n’y a ni données de qualité, ni de temps pour les exploiter. Il faut donc reconsidérer l’ensemble des processus et déployer des outils pour augmenter l’automatisation par exemple, afin d’être un réel pilier dans l’évaluation de nouvelles opportunités business.
J’en déduis que votre nouvelle offre, Axway Financial Accounting Hub, vient en réponse à ces enjeux ?
Pour répondre à ces enjeux, Axway Financial Accounting Hub produit 3 niveaux de service : le premier c’est la transformation des données sur la base de schémas comptables et extra-comptables, pour automatiser et centraliser leur intégration et leur interprétation, quelles que soient les sources et les cibles. Le deuxième, c’est la qualité des données avec tous les outils nécessaires à leur enrichissement, à leur contrôle et à leur recyclage. Enfin le troisième niveau de service permet d’exposer les données selon 3 niveaux de besoin : lignage et piste d’audit, réconciliation entre gestion et comptabilité et exposition des données détaillées pour répondre à différents types de reporting et d’analyse.
Nous avons complété notre socle avec les dernières technologies issues du Cloud et étendu notre fonctionnel pour que l’offre soit à la main de la direction financière.
Sur le volet technologique, l’offre est hybride réversible et interopérable. Le client regagne en capacité de négociation, puisque qu’il peut basculer son ERP historique vers l’ERP de son choix, et exploiter cet ERP au choix en On Prem, sur n’importe quel Cloud ou un mixte des deux.
Le volet fonctionnel est quant à lui assez révolutionnaire. Les équipes finance peuvent désormais, en toute autonomie, spécifier leurs schémas comptables à l’aide de comptes en T et automatiquement générer les traitements correspondants, les tester, les documenter, les faire évoluer ou les réutiliser. Nous remplaçons en moyenne 4 documents de spécification.
Au final, un même langage est utilisé depuis la spécification jusqu’à la mise en production. L’appel à l’érudit multi-compétence n’est plus nécessaire, et le partage de responsabilités DAF-DSI devient naturel.
Les cabinets de conseil présents avec qui nous collaborons tels que Accenture, Deloitte ou KPMG accordent également beaucoup d’intérêts à notre offre car elle permet d’industrialiser la réponse aux exigences réglementaires et leur permettra de consacrer plus de temps sur des missions de conseil stratégique.
Enfin, une petite anecdote pour finir car je pense qu’elle prouve que notre offre répond aux préoccupations des équipes finances, et en particulier leur attente pour gagner en efficacité dans leur quotidien. Lors du lancement nous avons offert aux participants un sac imprimé avec le trait d’humour suivant : « Je peux pas. J’ai clôture ! ». Une DAF présente l’a partagé sur son LinkedIn, engendrant des centaines de commentaires racontant les mauvais souvenirs et les angoisses liés à cette échéance. Avec notre nouvelle offre, vous ne direz plus « je peux pas, j’ai clôture » !
Axway a débuté en accompagnant les directions financières à l’occasion de la refonte du PCEC - Plan Comptable des Établissements de Crédit - et des reportings BAFI. De fait, ce sont 80% des banques et assurances françaises qui utilisent la solution Axway. Nous sommes également présents dans les secteurs du transport, de la logistique ou de la grande distribution. A noter enfin que nous accompagnons de plus en plus les transformations du secteur industrie, bien que celui-ci se soit construit autour d’une approche ERP centric.
L’offre Axway permet à tous ces secteurs d’améliorer l’efficacité opérationnelle de leurs départements Finance. Nous automatisons les tâches régaliennes (Clôture, audit, reporting, rapprochement, lettrage…), ce qui permet à la direction financière de gagner du temps. Ce temps gagné peut être alors investi dans le conseil aux métiers de l’entreprise avec des données de qualité comptables.
Pour permettre ces gains opérationnels, l’offre Axway normalise les données de gestion (factures, bulletins de paie, commandes, contrats, …) conformément aux plans comptables locales et internationales et alimente les systèmes de reporting et synthèse.
Quels sont selon vous les principaux défis - actuels ou à venir - auxquels sont soumis les directeurs financiers ?
Le premier défi est d’ordre humain. La direction financière doit à l’instar des autres départements de l’entreprise engager sa Digitalisation. Bien souvent, les autres pans de l’entreprise ont déjà profondément engagé leur transformation (logistique SCM, Relation Client CRM, Ressources Humaines HCM…) alors que la fonction finance « débute » sa digitalisation.
Il faut donc assurer le quotidien tels que les clôtures ou reportings tout en se transformant. Pour cela, il est nécessaire de s’appuyer sur des profils à compétences multiples. Les compétences nécessaires doivent maitriser à la fois le métier finance existant, les nouvelles technologies autour de la data, et être capables d’élaborer budgétairement cette transformation et en suivre l’exécution. Des moutons à 5 pates dans un marché ou les ressources de ce type sont rares.
Si on trouve ce type de compétences, le second défi qui apparait est d’ordre organisationnel. Digitaliser signifie transformer son métier autour de la data. Cela implique donc un dialogue et une gouvernance entre la DAF et la DSI. Travailler ensemble, c’est être capable de bâtir des équipes qui parlent aussi bien de schémas comptables que d’API avec une vision cible partagée.
Enfin, l’autre défi majeur est la capacité à pouvoir négocier sa transformation. Les solutions Finance basculent dans le Cloud. Il est aujourd’hui reconnu que cette cible apporte de réels gains financiers grâce à une exploitation informatique plus industrielle assortie à une plus grande agilité. Mais pour l’heure, il s’agit de transformer un existant souvent complexe. Cette complexité contraint beaucoup de sociétés à rester avec un fournisseur historique, sans réelle capacité à faire jouer la concurrence. Beaucoup d’entreprises migrent plus qu’elles ne se transforment.
L’enjeu autour des données dépasse-t-il aujourd’hui l’enjeu opérationnel ? Qu’est-ce que cela induit ?
Oui et c’est une attente très forte des entreprises. La première attente des directions est de disposer des bonnes données pour prendre des décisions stratégiques pertinentes. Un achat de société par exemple est risqué et on se tourne vers la direction financière pour cette prise de décision. Mais les données business et les données opérationnelles sont interdépendantes. Sans excellence opérationnelle, il n’y a ni données de qualité, ni de temps pour les exploiter. Il faut donc reconsidérer l’ensemble des processus et déployer des outils pour augmenter l’automatisation par exemple, afin d’être un réel pilier dans l’évaluation de nouvelles opportunités business.
J’en déduis que votre nouvelle offre, Axway Financial Accounting Hub, vient en réponse à ces enjeux ?
Pour répondre à ces enjeux, Axway Financial Accounting Hub produit 3 niveaux de service : le premier c’est la transformation des données sur la base de schémas comptables et extra-comptables, pour automatiser et centraliser leur intégration et leur interprétation, quelles que soient les sources et les cibles. Le deuxième, c’est la qualité des données avec tous les outils nécessaires à leur enrichissement, à leur contrôle et à leur recyclage. Enfin le troisième niveau de service permet d’exposer les données selon 3 niveaux de besoin : lignage et piste d’audit, réconciliation entre gestion et comptabilité et exposition des données détaillées pour répondre à différents types de reporting et d’analyse.
Nous avons complété notre socle avec les dernières technologies issues du Cloud et étendu notre fonctionnel pour que l’offre soit à la main de la direction financière.
Sur le volet technologique, l’offre est hybride réversible et interopérable. Le client regagne en capacité de négociation, puisque qu’il peut basculer son ERP historique vers l’ERP de son choix, et exploiter cet ERP au choix en On Prem, sur n’importe quel Cloud ou un mixte des deux.
Le volet fonctionnel est quant à lui assez révolutionnaire. Les équipes finance peuvent désormais, en toute autonomie, spécifier leurs schémas comptables à l’aide de comptes en T et automatiquement générer les traitements correspondants, les tester, les documenter, les faire évoluer ou les réutiliser. Nous remplaçons en moyenne 4 documents de spécification.
Au final, un même langage est utilisé depuis la spécification jusqu’à la mise en production. L’appel à l’érudit multi-compétence n’est plus nécessaire, et le partage de responsabilités DAF-DSI devient naturel.
Les cabinets de conseil présents avec qui nous collaborons tels que Accenture, Deloitte ou KPMG accordent également beaucoup d’intérêts à notre offre car elle permet d’industrialiser la réponse aux exigences réglementaires et leur permettra de consacrer plus de temps sur des missions de conseil stratégique.
Enfin, une petite anecdote pour finir car je pense qu’elle prouve que notre offre répond aux préoccupations des équipes finances, et en particulier leur attente pour gagner en efficacité dans leur quotidien. Lors du lancement nous avons offert aux participants un sac imprimé avec le trait d’humour suivant : « Je peux pas. J’ai clôture ! ». Une DAF présente l’a partagé sur son LinkedIn, engendrant des centaines de commentaires racontant les mauvais souvenirs et les angoisses liés à cette échéance. Avec notre nouvelle offre, vous ne direz plus « je peux pas, j’ai clôture » !
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