Entretien avec Stéphane Azamar-Krier, CEO d'ATScale.
Pouvez-vous nous présenter en quelques mots Atscale et son histoire ?
Atscale accompagne des start-ups et des scale-ups dans leur croissance sur deux volets: Revenue et People. Nous aidons les équipes fondatrices à se structurer en avance de phase afin d’être le mieux équipé possible pour réussir. Concrètement, nous minimisons surtout les risques d'échecs.
Atscale est née de la rencontre avec les fondateurs de Spendesk qui se posaient de nombreuses questions, toutes très justes, sur le scale de leur entreprise sur leur marché domestique et à l’international. J’ai démarré dans ce cadre une mission à temps plein pendant 5 semaines, qui a ensuite été renouvelée 4 trimestres de suite et qui a donné naissance à une société: Atscale.
Quelle est la raison d'être d'Atscale ?
Améliorer la performance des startups et scale-ups en respectant leurs valeurs et leur culture. Notre devise est “Achieve success, faster”
Par quelles approches aidez -vous les scale-ups à atteindre leurs objectifs ?
Dans un premier temps, un diagnostic approfondi qui nous permet de faire une analyse d’écarts de compétences entre la perception de la performance du point de vue des fondateurs et la performance selon nos standards d’excellence. Nous réalisons ce diagnostic sur 12 Building Blocks. Cette méthodologie a été construite avec l’aide de deux de nos membres de notre conseil d'administration qui sont respectivement Associate Partners chez bain et McKinsey
Une fois ce diagnostic réalisé, nous déterminons avec notre client les programmes les plus pertinents pour augmenter la performance de l’entreprise et travaillons étroitement au bon déploiement de ces programmes avec leurs équipes. Ce travail peut durer de 3 à 15 mois.
Les associés opérationnels sont-ils aujourd'hui indispensables pour un passage à l'échelle réussi ?
Pour réussir un passage à l’échelle il faut 3 ingrédients: des talents, de l’argent, et de l’accompagnement.
Nous avons en Europe les deux premiers ingrédients mais pas le troisième car il n’est pas structuré.
Les associés opérationnels ne sont pas une condition sine qua non à la réussite. En revanche, ils sont un raccourci vers le succès et minimisent grandement les risques d'échecs.
Ils ne sont donc pas indispensables au sens littéral, mais ils multiplient très fortement les chances de succès.
Où en est la France sur ce sujet par rapport au reste du monde ?
Un chiffre est plus parlant qu’un long discours. a16z (Andreessen Horowitz), l’un des VC les plus couronnés de succès aux Etats Unis compte 93 investisseurs et 146 associés opérationnels dans ses équipes. En France, on dénombre 65 Associés Opérationnels au total chez les 20 plus gros VC; et 35% d’entre eux font cela en tant que consultants pour ces VCs à leurs heures perdues.
Est-ce que toutes les scale-ups deviennent licornes ?
Heureusement non ! Comme toutes les entreprises, les scale-ups ont leurs lots de succès et d’échecs. Seules une part infime de scale-ups deviendront des licornes. Devenir une licorne n’est d’ailleurs pas une fin en soi. Ce qui compte, c’est le chiffre d’affaires et, à un moment, la rentabilité. Cela a trop souvent été oublié lors des dernières années ou seules la valorisation était une métrique de succès.
Quels sont les secteurs les plus porteurs ?
Les Fintech, toujours. Le grand bouleversement a eu lieu mais les opportunités sont encore immenses.
Les Greentech bien sur, mais avec un marqueur deep tech.
Plus généralement sans sectorisé, toute entreprise qui adresse un marché immense où les pratiques sont encore archaïques c'est -à -dire peu digitalisées.
Le monde sera en grande partie digital demain, pas forcément dans une réalité alternative comme le veut le web3, mais la transformation digitale de la société en est encore à ses débuts. Le télétravail n’est pas encore généralisé pour les activités de services par exemple. L’argent liquide est encore très largement utilisé. On imprime encore des reçus. Donc sans imaginer des scénarios futuristes, il reste encore une ou deux décennies pour que la numérisation, la dématérialisation et la digitalisation de nos sociétés soient pleinement achevées mondialement.
Pouvez-vous nous présenter en quelques mots Atscale et son histoire ?
Atscale accompagne des start-ups et des scale-ups dans leur croissance sur deux volets: Revenue et People. Nous aidons les équipes fondatrices à se structurer en avance de phase afin d’être le mieux équipé possible pour réussir. Concrètement, nous minimisons surtout les risques d'échecs.
Atscale est née de la rencontre avec les fondateurs de Spendesk qui se posaient de nombreuses questions, toutes très justes, sur le scale de leur entreprise sur leur marché domestique et à l’international. J’ai démarré dans ce cadre une mission à temps plein pendant 5 semaines, qui a ensuite été renouvelée 4 trimestres de suite et qui a donné naissance à une société: Atscale.
Quelle est la raison d'être d'Atscale ?
Améliorer la performance des startups et scale-ups en respectant leurs valeurs et leur culture. Notre devise est “Achieve success, faster”
Par quelles approches aidez -vous les scale-ups à atteindre leurs objectifs ?
Dans un premier temps, un diagnostic approfondi qui nous permet de faire une analyse d’écarts de compétences entre la perception de la performance du point de vue des fondateurs et la performance selon nos standards d’excellence. Nous réalisons ce diagnostic sur 12 Building Blocks. Cette méthodologie a été construite avec l’aide de deux de nos membres de notre conseil d'administration qui sont respectivement Associate Partners chez bain et McKinsey
Une fois ce diagnostic réalisé, nous déterminons avec notre client les programmes les plus pertinents pour augmenter la performance de l’entreprise et travaillons étroitement au bon déploiement de ces programmes avec leurs équipes. Ce travail peut durer de 3 à 15 mois.
Les associés opérationnels sont-ils aujourd'hui indispensables pour un passage à l'échelle réussi ?
Pour réussir un passage à l’échelle il faut 3 ingrédients: des talents, de l’argent, et de l’accompagnement.
Nous avons en Europe les deux premiers ingrédients mais pas le troisième car il n’est pas structuré.
Les associés opérationnels ne sont pas une condition sine qua non à la réussite. En revanche, ils sont un raccourci vers le succès et minimisent grandement les risques d'échecs.
Ils ne sont donc pas indispensables au sens littéral, mais ils multiplient très fortement les chances de succès.
Où en est la France sur ce sujet par rapport au reste du monde ?
Un chiffre est plus parlant qu’un long discours. a16z (Andreessen Horowitz), l’un des VC les plus couronnés de succès aux Etats Unis compte 93 investisseurs et 146 associés opérationnels dans ses équipes. En France, on dénombre 65 Associés Opérationnels au total chez les 20 plus gros VC; et 35% d’entre eux font cela en tant que consultants pour ces VCs à leurs heures perdues.
Est-ce que toutes les scale-ups deviennent licornes ?
Heureusement non ! Comme toutes les entreprises, les scale-ups ont leurs lots de succès et d’échecs. Seules une part infime de scale-ups deviendront des licornes. Devenir une licorne n’est d’ailleurs pas une fin en soi. Ce qui compte, c’est le chiffre d’affaires et, à un moment, la rentabilité. Cela a trop souvent été oublié lors des dernières années ou seules la valorisation était une métrique de succès.
Quels sont les secteurs les plus porteurs ?
Les Fintech, toujours. Le grand bouleversement a eu lieu mais les opportunités sont encore immenses.
Les Greentech bien sur, mais avec un marqueur deep tech.
Plus généralement sans sectorisé, toute entreprise qui adresse un marché immense où les pratiques sont encore archaïques c'est -à -dire peu digitalisées.
Le monde sera en grande partie digital demain, pas forcément dans une réalité alternative comme le veut le web3, mais la transformation digitale de la société en est encore à ses débuts. Le télétravail n’est pas encore généralisé pour les activités de services par exemple. L’argent liquide est encore très largement utilisé. On imprime encore des reçus. Donc sans imaginer des scénarios futuristes, il reste encore une ou deux décennies pour que la numérisation, la dématérialisation et la digitalisation de nos sociétés soient pleinement achevées mondialement.
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