Thierry Charles
Tout un symbole : Volvo est même tombé cet été dans l'escarcelle du groupe chinois Zhejiang Geely Holding.
Ce formidable appétit n’est pas sans rappeler, toute chose égale par ailleurs, celle de l’Allemagne de l’après guerre.
« En 1949, à Hambourg, à Düsseldorf, à Baden, à Munich, bien des familles vivaient encore dans des caves, sous les ruines. En 1952, les décombres avaient presque disparu. Six cent mille logements étaient achevés chaque années, pendant que la France en construisait péniblement cent mille. Les chantiers fonctionnaient en trois-huit, bâtissant la nuit sans désemparer, sous le feu des projecteurs », écrivait Alain Peyrefitte dans « le mal français ». (2)
En 2010, au fur et à mesure que ses voisins européens se désindustrialisent, Berlin se tourne vers l’Empire du milieu, la France n’étant désormais plus son premier fournisseur. Dans un article du Figaro, du 30 août 2010, Jean-Pierre Robin écrit que « les Français gagnent désormais autant d’argent en distribuant des produits qu’en en fabriquant. Une première depuis la révolution industrielle du XIXème siècle ». (3)
Et tandis que l’hebdomadaire « Der Spiegel » évoque dans un numéro d’août 2010 « la Chine ou la mort », un bulletin de la « Bundesbank » relativise le rôle de locomotive de l’économie allemande en Europe.
Car à l’ouest rien de nouveau !
Quelles que soient les époques, la France reste semblable à elle-même. Dès lors, même s’il s’agit de le prendre en marche, il ne faut pas rater une nouvelle fois le train de l’histoire. Il a déjà sifflé trois fois, voire même un peu plus.
(1) Université d’été du Medef 2010 à Jouy-en-Josas.
(2) Alain Peyrefitte, Le mal français, Plon, 1976, p.33.
(3) Jean-Pierre Robin, rubrique « Libres échanges », « L’Allemagne et la Chine, les deux usines du monde concurrentes et complices », Le Figaro, 30.08.2010, p. 23.
Quelles que soient les époques, la France reste semblable à elle-même. Dès lors, même s’il s’agit de le prendre en marche, il ne faut pas rater une nouvelle fois le train de l’histoire. Il a déjà sifflé trois fois, voire même un peu plus.
Thierry CHARLES
Docteur en droit
Directeur des Affaires Juridiques d’Allizé-Plasturgie
Membre du Comité des Relations Inter-industrielles de Sous-Traitance (CORIST) au sein de la Fédération de la Plasturgie
et du Centre National de la Sous-Traitance (CENAST)
t.charles@allize-plasturgie.com
Ce formidable appétit n’est pas sans rappeler, toute chose égale par ailleurs, celle de l’Allemagne de l’après guerre.
« En 1949, à Hambourg, à Düsseldorf, à Baden, à Munich, bien des familles vivaient encore dans des caves, sous les ruines. En 1952, les décombres avaient presque disparu. Six cent mille logements étaient achevés chaque années, pendant que la France en construisait péniblement cent mille. Les chantiers fonctionnaient en trois-huit, bâtissant la nuit sans désemparer, sous le feu des projecteurs », écrivait Alain Peyrefitte dans « le mal français ». (2)
En 2010, au fur et à mesure que ses voisins européens se désindustrialisent, Berlin se tourne vers l’Empire du milieu, la France n’étant désormais plus son premier fournisseur. Dans un article du Figaro, du 30 août 2010, Jean-Pierre Robin écrit que « les Français gagnent désormais autant d’argent en distribuant des produits qu’en en fabriquant. Une première depuis la révolution industrielle du XIXème siècle ». (3)
Et tandis que l’hebdomadaire « Der Spiegel » évoque dans un numéro d’août 2010 « la Chine ou la mort », un bulletin de la « Bundesbank » relativise le rôle de locomotive de l’économie allemande en Europe.
Car à l’ouest rien de nouveau !
Quelles que soient les époques, la France reste semblable à elle-même. Dès lors, même s’il s’agit de le prendre en marche, il ne faut pas rater une nouvelle fois le train de l’histoire. Il a déjà sifflé trois fois, voire même un peu plus.
(1) Université d’été du Medef 2010 à Jouy-en-Josas.
(2) Alain Peyrefitte, Le mal français, Plon, 1976, p.33.
(3) Jean-Pierre Robin, rubrique « Libres échanges », « L’Allemagne et la Chine, les deux usines du monde concurrentes et complices », Le Figaro, 30.08.2010, p. 23.
Quelles que soient les époques, la France reste semblable à elle-même. Dès lors, même s’il s’agit de le prendre en marche, il ne faut pas rater une nouvelle fois le train de l’histoire. Il a déjà sifflé trois fois, voire même un peu plus.
Thierry CHARLES
Docteur en droit
Directeur des Affaires Juridiques d’Allizé-Plasturgie
Membre du Comité des Relations Inter-industrielles de Sous-Traitance (CORIST) au sein de la Fédération de la Plasturgie
et du Centre National de la Sous-Traitance (CENAST)
t.charles@allize-plasturgie.com
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