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Premiers signes d'accélération de l'accroissement des salaires nominaux
En 2006, les salaires nominaux ont affiché une augmentation moyenne de 1,2%, soit une progression légèrement supérieure à celles enregistrées durant les deux années précédentes (+1,0% en 2005 et +0,9% en 2004). Cette évolution plus favorable des salaires nominaux est une des concrétisations de la bonne tenue de l'économie en 2004 et de la poursuite de la croissance en 2005 ainsi qu'aux prévisions positives pour l'année 2006. A l'automne 2005, au moment des négociations salariales, les perspectives pour 2006 laissaient en effet présager d'une amélioration progressive mais modérée de la croissance économique. Le taux d'évolution des salaires nominaux n'a cependant pas dépassé le taux d'inflation estimé au mois d'octobre 2005, selon les calculs de l'OFS, à 1,2% pour l'année 2005. A noter encore que l'augmentation des salaires nominaux en 2006 pour l'ensemble de l'économie suisse est identique à l'adaptation nominale des salaires effectifs négociés, à titre collectif, pour 2006, dans le cadre des principales conventions collectives de travail, recouvrant près d'un demi million de personnes salariées.
Augmentations salariales souvent proches de la moyenne dans le secteur secondaire
Le secteur secondaire enregistre une progression moyenne des salaires nominaux de 1,1%, soit une progression similaire à celle de 2005 (+1,2%) mais bien supérieure à celle de 2004 (+0,6%). La reprise industrielle amorcée en 2004 s'est poursuivie tout au long de l'année 2005 et s'est accompagnée d'une progression des commandes pour 2006. La bonne santé de l'économie mondiale a permis une hausse de la production dans l'industrie manufacturière en particulier dans les branches exportatrices de l'industrie chimique et de la fabrication d'instruments de précision et horlogerie. Si l'industrie chimique a bénéficié d'une revalorisation salariale globale supérieure à la moyenne du secteur (+1,7%), celle de la fabrication d'instruments de précision et horlogerie (+1,1%) reste dans la moyenne. La majorité des branches du secteur secondaire affiche des progressions salariales qui s'écartent peu de la valeur moyenne. A titre d'exemple, les branches de la construction (+1,1%) et l'industrie des machines (+1,2%) se situent dans la moyenne. Pour le reste on retrouve, au bas de l'échelle, l'industrie du papier, édition et impression (+0,3%, ou -0,8 point de pourcent d'écart par rapport à la moyenne) alors que l'industrie textile (+2,1% ou +1,0 point) et l'industrie chimique (+1,7% ou +0,6 point) affichent les taux de progression les plus élevés du secteur secondaire.
Forte dispersion des augmentations salariales dans le secteur tertiaire
Le secteur tertiaire enregistre une progression des salaires nominaux de 1,2% en moyenne, soit une progression supérieure à celle de 2005 (+0,9%) et identique à celle de 2004 (+1,2%). Ce sont les branches de l'intermédiation financière (+2,5%), de l'enseignement (+2,2%) et des assurances (+1,8%) qui influencent le plus fortement à la hausse l'évolution des salaires nominaux dans le secteur des services. Les branches de l'hôtellerie et restauration (+0,3%), des transports terrestres et par conduite (+0,4%) ainsi que du commerce et réparation de véhicules (+0,7%) affichent les taux de progression salariale les plus bas.
Premier changement de direction depuis 2001 dans l'évolution des salaires réels
Compte tenu de l'évolution du renchérissement quasi identique à l'évolution des salaires nominaux entre 2005 et 2006, le pouvoir d'achat des salaires n'a progressé que de 0,1%. Cette légère augmentation représente le premier changement de direction depuis la dernière hausse significative des salaires réels en 2003 (+0,8%). Pour rappel, le taux d'accroissement des salaires réels n'avait cessé de diminuer entre 2002 et 2004 (1,5% en 2001, 1,1% en 2002, 0,8% en 2003 et 0,1% en 2004) pour atteindre une valeur négative en 2005 (-0,2%).
De 2001 à 2006, l'accroissement annuel moyen des salaires réels est de 0,4% dont 0,3% pour les hommes et 0,6% pour les femmes. Dans le secteur secondaire, l'évolution réelle sur cette période est de 0,3% en moyenne annuelle avec un écart important entre celle de l'industrie chimique (+1,2%) et celle de l'industrie du papier; édition et impression (-0,2%). L'industrie textile bénéficie d'un rythme annuel moyen de 0,7%. Toutes les autres industries manufacturières et la construction affichent des croissances annuelles moyennes peu disparates de 0,1% à 0,4%.
De 2001 à 2006, le secteur tertiaire enregistre en moyenne une progression annuelle des salaires réels de 0,5%. L'hôtellerie et restauration (+0,8%), les postes et télécommunications (+0,7%) et les autres services collectifs et personnels (+0,7%) influencent le plus fortement à la hausse la progression des salaires réels du secteur des services. A l'opposé, la branche des transports terrestres et par conduite (+0,1%) enregistre une quasi stagnation des salaires réels pour la même période.
Raccordement mathématique aux anciennes séries de l'indice
Le raccordement mathématique à la série de l'indice sur la base 1993 = 100 donne un indice nominal de 116,6 points et un indice réel de 103,8 points. Sur la base 1939 = 100, l'indice nominal est de 2140 points et l'indice réel de 289 points.
OFFICE FÉDÉRAL DE LA STATISTIQUE
Service de presse
Suite de l'étude dans le document pdf ci-dessous
En 2006, les salaires nominaux ont affiché une augmentation moyenne de 1,2%, soit une progression légèrement supérieure à celles enregistrées durant les deux années précédentes (+1,0% en 2005 et +0,9% en 2004). Cette évolution plus favorable des salaires nominaux est une des concrétisations de la bonne tenue de l'économie en 2004 et de la poursuite de la croissance en 2005 ainsi qu'aux prévisions positives pour l'année 2006. A l'automne 2005, au moment des négociations salariales, les perspectives pour 2006 laissaient en effet présager d'une amélioration progressive mais modérée de la croissance économique. Le taux d'évolution des salaires nominaux n'a cependant pas dépassé le taux d'inflation estimé au mois d'octobre 2005, selon les calculs de l'OFS, à 1,2% pour l'année 2005. A noter encore que l'augmentation des salaires nominaux en 2006 pour l'ensemble de l'économie suisse est identique à l'adaptation nominale des salaires effectifs négociés, à titre collectif, pour 2006, dans le cadre des principales conventions collectives de travail, recouvrant près d'un demi million de personnes salariées.
Augmentations salariales souvent proches de la moyenne dans le secteur secondaire
Le secteur secondaire enregistre une progression moyenne des salaires nominaux de 1,1%, soit une progression similaire à celle de 2005 (+1,2%) mais bien supérieure à celle de 2004 (+0,6%). La reprise industrielle amorcée en 2004 s'est poursuivie tout au long de l'année 2005 et s'est accompagnée d'une progression des commandes pour 2006. La bonne santé de l'économie mondiale a permis une hausse de la production dans l'industrie manufacturière en particulier dans les branches exportatrices de l'industrie chimique et de la fabrication d'instruments de précision et horlogerie. Si l'industrie chimique a bénéficié d'une revalorisation salariale globale supérieure à la moyenne du secteur (+1,7%), celle de la fabrication d'instruments de précision et horlogerie (+1,1%) reste dans la moyenne. La majorité des branches du secteur secondaire affiche des progressions salariales qui s'écartent peu de la valeur moyenne. A titre d'exemple, les branches de la construction (+1,1%) et l'industrie des machines (+1,2%) se situent dans la moyenne. Pour le reste on retrouve, au bas de l'échelle, l'industrie du papier, édition et impression (+0,3%, ou -0,8 point de pourcent d'écart par rapport à la moyenne) alors que l'industrie textile (+2,1% ou +1,0 point) et l'industrie chimique (+1,7% ou +0,6 point) affichent les taux de progression les plus élevés du secteur secondaire.
Forte dispersion des augmentations salariales dans le secteur tertiaire
Le secteur tertiaire enregistre une progression des salaires nominaux de 1,2% en moyenne, soit une progression supérieure à celle de 2005 (+0,9%) et identique à celle de 2004 (+1,2%). Ce sont les branches de l'intermédiation financière (+2,5%), de l'enseignement (+2,2%) et des assurances (+1,8%) qui influencent le plus fortement à la hausse l'évolution des salaires nominaux dans le secteur des services. Les branches de l'hôtellerie et restauration (+0,3%), des transports terrestres et par conduite (+0,4%) ainsi que du commerce et réparation de véhicules (+0,7%) affichent les taux de progression salariale les plus bas.
Premier changement de direction depuis 2001 dans l'évolution des salaires réels
Compte tenu de l'évolution du renchérissement quasi identique à l'évolution des salaires nominaux entre 2005 et 2006, le pouvoir d'achat des salaires n'a progressé que de 0,1%. Cette légère augmentation représente le premier changement de direction depuis la dernière hausse significative des salaires réels en 2003 (+0,8%). Pour rappel, le taux d'accroissement des salaires réels n'avait cessé de diminuer entre 2002 et 2004 (1,5% en 2001, 1,1% en 2002, 0,8% en 2003 et 0,1% en 2004) pour atteindre une valeur négative en 2005 (-0,2%).
De 2001 à 2006, l'accroissement annuel moyen des salaires réels est de 0,4% dont 0,3% pour les hommes et 0,6% pour les femmes. Dans le secteur secondaire, l'évolution réelle sur cette période est de 0,3% en moyenne annuelle avec un écart important entre celle de l'industrie chimique (+1,2%) et celle de l'industrie du papier; édition et impression (-0,2%). L'industrie textile bénéficie d'un rythme annuel moyen de 0,7%. Toutes les autres industries manufacturières et la construction affichent des croissances annuelles moyennes peu disparates de 0,1% à 0,4%.
De 2001 à 2006, le secteur tertiaire enregistre en moyenne une progression annuelle des salaires réels de 0,5%. L'hôtellerie et restauration (+0,8%), les postes et télécommunications (+0,7%) et les autres services collectifs et personnels (+0,7%) influencent le plus fortement à la hausse la progression des salaires réels du secteur des services. A l'opposé, la branche des transports terrestres et par conduite (+0,1%) enregistre une quasi stagnation des salaires réels pour la même période.
Raccordement mathématique aux anciennes séries de l'indice
Le raccordement mathématique à la série de l'indice sur la base 1993 = 100 donne un indice nominal de 116,6 points et un indice réel de 103,8 points. Sur la base 1939 = 100, l'indice nominal est de 2140 points et l'indice réel de 289 points.
OFFICE FÉDÉRAL DE LA STATISTIQUE
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Suite de l'étude dans le document pdf ci-dessous
