Depuis deux ans environ, cet équipement peut être complété par des tables de décision, qui empruntent aux dernières avancées de la business intelligence et permettent, grâce à une interface très directe (graphiques, couleurs…), d’analyser le coût des fonds empruntés, de connaître les positions brutes et nettes de change, de suivre la juste valeur des portefeuilles...
Confrontées à des difficultés économiques inédites et soucieuses d’éviter à la communauté financière (créanciers, actionnaires…) toute mauvaise surprise, les directions financières demandent pour leur part des informations toujours plus détaillées, à fournir de plus en plus rapidement, parfois en temps réel.
Il se trouve que les données circonstanciées que le trésorier est amené à adresser aux organes de direction sont d’une nature telle qu’elles ne peuvent être fournies (du moins rapidement) ni par les ERP, ni par les logiciels de trésorerie conventionnels. Elles ne peuvent procéder que de l’utilisation de la bonne vielle feuille de calcul du type Excel, ce qui n’est évidemment pas du goût des contrôleurs internes et externes.
Mais peut-il en être autrement ?
Probablement pas. D’abord parce que la situation économique mondiale amènera son lot d’évolutions comptables, prudentielles et réglementaires, cela à courte échéance (avec des applications prévues dès cet été), ce qui ne laissera pas le temps aux éditeurs de logiciels de proposer des versions conformes aux nouvelles normes.
Pour échapper à cet embouteillage, on peut certes se tourner vers le software as a service (Saas), dispositif qui autorise l’utilisateur à personnaliser l’exploitation des informations remontées par le système de gestion de la trésorerie.
Cependant, cette solution n’est pas la panacée, car :
1) la valeur ajoutée du trésorier qu’est la confrontation des données avec les sentiments de marché ne peut être produite que par une feuille de calcul maison, et, le cas échéant, à usage unique ;
2) les évolutions comptables concernant les trésoriers prévues au cours du premier semestre 2009 sont nombreuses : IAS 1, IAS 23, IAS 27, IAS 32, IAS 39, IFRS 7, Ifric 16, Ifric 18 ;
3) la gestion de la liquidité et la gestion actif/passif sont devenues proritaires et donc particulièrement surveillés par les organes dirigeants ;
4) la gestion et l’évaluation du risque de contrepartie sont rarement automatisées alors que ce risque n’a jamais été aussi fort depuis 60 ans;
5) l’intégration de SWIFT et de ses standards d’interactivité mondiaux sera précieuse mais il faudra aux éditeurs du temps pour développer le dispositif.
Au demeurant, il est instructif de confronter les propos des trésoriers et des éditeurs : pour les premiers, les applications sous Excel permettent de faire à tout moment du sur mesure ; les seconds estiment que leurs clients, par manque de connaissance, n’utilisent pas toutes les fonctionnalités disponibles des logiciels. Comme souvent, la vérité se situe sans doute entre les deux, mais quoi qu’il en soit, affirmons haut et fort que si les applications développées sous Excel peuvent souvent emporter un risque d’erreur significatif, elles représentent un mal nécessaire. Ajoutons que cela ne doit pas dispenser les directions financières de continuer d’investir. Avec discernement, après confirmation du besoin, en intégrant l’imprévu…comme il se doit !
Confrontées à des difficultés économiques inédites et soucieuses d’éviter à la communauté financière (créanciers, actionnaires…) toute mauvaise surprise, les directions financières demandent pour leur part des informations toujours plus détaillées, à fournir de plus en plus rapidement, parfois en temps réel.
Il se trouve que les données circonstanciées que le trésorier est amené à adresser aux organes de direction sont d’une nature telle qu’elles ne peuvent être fournies (du moins rapidement) ni par les ERP, ni par les logiciels de trésorerie conventionnels. Elles ne peuvent procéder que de l’utilisation de la bonne vielle feuille de calcul du type Excel, ce qui n’est évidemment pas du goût des contrôleurs internes et externes.
Mais peut-il en être autrement ?
Probablement pas. D’abord parce que la situation économique mondiale amènera son lot d’évolutions comptables, prudentielles et réglementaires, cela à courte échéance (avec des applications prévues dès cet été), ce qui ne laissera pas le temps aux éditeurs de logiciels de proposer des versions conformes aux nouvelles normes.
Pour échapper à cet embouteillage, on peut certes se tourner vers le software as a service (Saas), dispositif qui autorise l’utilisateur à personnaliser l’exploitation des informations remontées par le système de gestion de la trésorerie.
Cependant, cette solution n’est pas la panacée, car :
1) la valeur ajoutée du trésorier qu’est la confrontation des données avec les sentiments de marché ne peut être produite que par une feuille de calcul maison, et, le cas échéant, à usage unique ;
2) les évolutions comptables concernant les trésoriers prévues au cours du premier semestre 2009 sont nombreuses : IAS 1, IAS 23, IAS 27, IAS 32, IAS 39, IFRS 7, Ifric 16, Ifric 18 ;
3) la gestion de la liquidité et la gestion actif/passif sont devenues proritaires et donc particulièrement surveillés par les organes dirigeants ;
4) la gestion et l’évaluation du risque de contrepartie sont rarement automatisées alors que ce risque n’a jamais été aussi fort depuis 60 ans;
5) l’intégration de SWIFT et de ses standards d’interactivité mondiaux sera précieuse mais il faudra aux éditeurs du temps pour développer le dispositif.
Au demeurant, il est instructif de confronter les propos des trésoriers et des éditeurs : pour les premiers, les applications sous Excel permettent de faire à tout moment du sur mesure ; les seconds estiment que leurs clients, par manque de connaissance, n’utilisent pas toutes les fonctionnalités disponibles des logiciels. Comme souvent, la vérité se situe sans doute entre les deux, mais quoi qu’il en soit, affirmons haut et fort que si les applications développées sous Excel peuvent souvent emporter un risque d’erreur significatif, elles représentent un mal nécessaire. Ajoutons que cela ne doit pas dispenser les directions financières de continuer d’investir. Avec discernement, après confirmation du besoin, en intégrant l’imprévu…comme il se doit !
Dominique CHESNEAU
Président Tresorisk
31, place Saint Ferdinand
75017 PARIS
L.D. / Fax : + 33 1 40 55 93 98
Mobile : + 33 6 81 70 73 81
dch@tresorisk.com
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