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France Digitale, une tribune pour mobiliser dans le cadre des prochaines élections

France Digitale, l'association qui réunit startups et VC pour défendre l'innovation en France et en Europe co-présidée jusqu'au 19 juin (date de la prochaine assemblée générale) Benoist Grossmann (Eurazeo) et Frédéric Mazzella (BlablaCar) a publié ce jeudi 13 juin une tribune sur son site Internet et dans le quotidien Les Echos, afin de soutenir l'innovation et rappeler aux candidats des prochaines élections legislatives le poids des startups dans l'économie (plus d'un million d'emplois créés en France par près de 25 000 entreprises innovantes), les investissements de l'Etat nécessaires pour accompagner et transformer ce monde de l'entreprise (7 milliards de l'initiative TIBI), et les besoins d'ouverture à l'international aussi bien en matière d'innovation, de financement que recherche de talents.
Bien entendu, cette tribune appelle en conclusion à aller voter les 30 juin et 7 juillet.
AL Allain

Une tribune reproduite ci-dessous à signer sur le site de France Digitale.
Titre de la Tribune. : "Pour gagner, la France doit innover. Pas se replier sur elle-même."
Parmi les signataires. : Cyril Bertrand, managing partner, XAnge, Benjamin Bitton, Managing Partner, 2CFinance, Eric Burdier, Founding Partner, Axeleo Capital, Nicolas Célier, co-fondateur et Managing Partner, Ring Capital, Jean-David Chamboredon, CEO, ISAI, Philippe Corrot, co-CEO et co-fondateur, Mirakl, Maeva Courtois, CEO, Helios, Alexandre Fretti, co-CEO, Malt, Geoffroy Guigou, co-founder et COO, Younited, Emanuele Levi, Partner, 360 Capital, Jérôme Masurel, fondateur et CEO, 50 Partners, Arbia Smiti, CEO, Rosaly, Agathe Wautier, CEO, The Galion project...


Pour gagner, la France doit innover. Pas se replier sur elle-même.

A l’heure où la France et l’Europe sont à un tournant crucial de leur histoire et où la course internationale à l’innovation n’a jamais été aussi intense, nous, entrepreneurs et investisseurs, appelons les Français à mener les bons combats.

Pour gagner, le meilleur atout de la France est l’innovation, et la priorité est à l’intégration européenne, à la diversité des talents et à l’attractivité des financements internationaux. Pas au retour du nationalisme ni à la tentation des extrêmes ou au repli sur soi.

Si la France est aujourd’hui en capacité de tenir son rang en tant que leader européen de l’innovation, c’est parce qu’il y a plus d’une dizaine d’années, un cap a été fixé : faire de la France un territoire au sein duquel peuvent se créer des champions qui définissent le monde de demain.

Aujourd’hui, le résultat est sans appel : plus d’un million d’emplois créés en France par près de vingt-cinq mille entreprises innovantes, qui exportent leur savoir-faire notamment pour faciliter l’accès aux soins, améliorer et mieux gérer l’empreinte environnementale, renforcer la démocratie et la participation citoyenne, accélérer la transmission de la connaissance ou la création de nouveaux matériaux, ou encore protéger les données personnelles.

Aujourd’hui, nous mesurons notre chance de pouvoir compter sur des innovations françaises pour réduire la dépendance aux solutions technologiques contrôlées par des groupes américains et chinois. Nous mesurons notre chance de pouvoir compter sur l’ingéniosité de nos compatriotes qui, sur tout le territoire, améliorent notre quotidien grâce à de nouveaux traitements médicaux ou de nouvelles sources d’énergie. Nous mesurons notre chance de compter sur des administrations publiques qui voient en l’innovation une opportunité de transformer l’avenir de l’Homme et de la planète.

La France a investi massivement, au travers de nombreuses initiatives privées et publiques comme les 50 milliards de France 2030 ou les 7 milliards de l’initiative Tibi, pour le développement de l’esprit d’entreprendre, pour l’éducation de ses enfants, pour sa recherche scientifique, pour la construction d’un écosystème financier qui soutient la création d’entreprises, et pour la transformation de ses services publics.

La France a financé, la France a accompagné, la France a transformé.

Mais surtout, la France a ouvert ses frontières. Elle a accepté les capitaux européens et internationaux : sans eux, nos entreprises ne pourraient pas investir dans des programmes de recherche complexes, ni acheter des capacités de calcul pour produire les futures pépites européennes de l’IA générative, ni développer les solutions au service de la réindustrialisation du pays. Sans eux, elles ne pourraient pas croître, se consolider et conquérir les marchés internationaux.

La France a accueilli les talents internationaux. Sans les ingénieurs et développeurs venant d’Inde, du Maroc, d’Algérie, d’Ukraine, de Syrie, d’Ouzbékistan, des Philippines ou des Etats-Unis, nos entreprises se priveraient d’une richesse, d’une source d’innovation et de diversité, indispensables à notre compétitivité.

Enfin, la France a ouvert ses marchés à l’Europe. Car sans marché unique européen, sans libre circulation des biens et des services, nos entreprises ne seraient que de brillantes idées technologiques sans client ni impact dans le monde.

Ne nous méprenons pas : il ne faut combattre ni l’innovation, ni l’Europe. Il ne faut interdire ni les capitaux étrangers, ni l’immigration légale de talents internationaux. Il faut croire en notre capacité à innover, à continuer à faire rayonner la France, au-delà de ses frontières.

Nous, entrepreneurs et investisseurs, appelons chacune et chacun à aller voter, le 30 juin et le 7 juillet prochain pour continuer à faire gagner la France et l’Europe de l’innovation.

Pour soutenir et ajouter votre signature


Jeudi 13 Juin 2024




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