Le CIO mondial d’Equinix lance un message fort aux Français : stop à l’autoflagellation
L’image que les Français ont de leur pays est plus « sévère » que celle qu’on en a depuis l’extérieur. Si l’autocritique est généralement utile, la France doit prendre conscience qu’elle est loin d’être à la traîne dans le concert économique international.
D’une part, observons le monde des affaires : de nombreux Français participent aux Comités de Direction des plus grandes multinationales, notamment d’origine nord-américaine : Hubert Joly, ancien P-DG de Carlson et aujourd’hui à la tête de Best Buy ; Olivier François, responsable de la marque Fiat et du marketing du Groupe Chrysler ; Pierre Nanterme, P-DG d’Accenture ; ou encore Tidjane Thiam, P-DG de Crédit Suisse.
Parallèlement, la formation universitaire « à la française » est largement reconnue dans le monde. Exemple parmi tant d’autres : l’Ecole de l’image des Gobelins s’est forgée une belle réputation dans le domaine de l’animation, en formant les experts de la 3D qui ont fait le succès de blockbusters (« Moi moche et méchant » ou « Kirikou »). J’aurais tout aussi bien pu parler de l’Insead, des Mines et bien sûr d’HEC.
Enfin, la France est en tête du classement « Technology Fast 500 » de Deloitte dans son édition 2015, dévoilée en novembre 2015 (qui distingue les plus fortes croissances du secteur technologique) avec 87 entreprises sur 500. Ajoutons que 31 entreprises françaises sont incluses dans le « Fortune 500 » (de 2014), contre 28 allemandes et 28 britanniques ; la France apparaissant au 4ème rang mondial. L’excellence technologique française était d’ailleurs très visible en début d’année au CES de Las Vegas : avec 171 représentants la France étant la première délégation étrangère du salon, qui s'est particulièrement distinguée dans le domaine de l’Internet des Objets (où elle occupe le second rang mondial avec la Chine).
Les raisons de cette réussite sont multiples. D’une part, la France est un pays très moderne. Rien n’y manque. Il s’appuie sur d’excellentes infrastructures, tout en bénéficiant d’un coût de l’énergie particulièrement bas.
L’attractivité de la France n’est pas une légende, les témoignages des patrons américains en donnent la mesure. Récemment, John Chambers, le P-DG de Cisco, a abondé dans ce sens en osant la comparaison France-Silicon Valley !
Historiquement, la France a structuré son économie sur la présence de champions nationaux, qui se sont internationalisés depuis 30 ans. Aujourd’hui, l’international est enraciné dans leurs pratiques quotidiennes. Elles sont devenues des multinationales aguerries : L’Oréal, Carrefour, Renault, Saint-Gobain, etc.
Et dans le futur ? Tous les voyants sont au vert : la France affiche un dynamisme démographique sans équivalent en Europe, sa population est jeune et éduquée (aux Etats-Unis, pour caricaturer on pourrait dire qu’il y a l’ « Upper Class » surdiplômée et les autres…), son réseau universitaire est dense et à la pointe, et ses entreprises technologiques font référence dans les nouveaux domaines que sont l’Internet des Objets, les drones, les big data, etc.
Tous ces arguments doivent rassurer les Français quant à leur capacité à créer de la valeur et à briller au niveau mondial. Des exemples comme Criteo, le spécialiste mondial du re-targetting publicitaire, ne sont plus isolés : Netatmo a levé 30 millions d’€ ; Blablacar est désormais une licorne ; la France est le troisième territoire mondial des Fintechs, etc. Un seul chiffre pour conclure : 43% du CA des entreprises françaises ont été réalisés à l’international en 2014 contre 20% en 2012. Certes, la France n’a pas de pétrole, mais si elle avait déjà des idées à l’époque où ce slogan est apparu, elle les a largement développées depuis, tout comme son savoir-faire technologique !
À propos d’Equinix
Equinix, Inc (Nasdaq : EQIX) connecte les entreprises leaders du monde entier à leurs clients, employés et partenaires au sein des datacentres les plus interconnectés qui soient. Présent sur 40 marchés et sur 5 continents, Equinix est la plateforme où se réunissent les entreprises afin de découvrir de nouvelles opportunités et d’accélérer la mise en œuvre de leurs stratégies commerciales, informatiques et cloud.
equinix.com
L’image que les Français ont de leur pays est plus « sévère » que celle qu’on en a depuis l’extérieur. Si l’autocritique est généralement utile, la France doit prendre conscience qu’elle est loin d’être à la traîne dans le concert économique international.
D’une part, observons le monde des affaires : de nombreux Français participent aux Comités de Direction des plus grandes multinationales, notamment d’origine nord-américaine : Hubert Joly, ancien P-DG de Carlson et aujourd’hui à la tête de Best Buy ; Olivier François, responsable de la marque Fiat et du marketing du Groupe Chrysler ; Pierre Nanterme, P-DG d’Accenture ; ou encore Tidjane Thiam, P-DG de Crédit Suisse.
Parallèlement, la formation universitaire « à la française » est largement reconnue dans le monde. Exemple parmi tant d’autres : l’Ecole de l’image des Gobelins s’est forgée une belle réputation dans le domaine de l’animation, en formant les experts de la 3D qui ont fait le succès de blockbusters (« Moi moche et méchant » ou « Kirikou »). J’aurais tout aussi bien pu parler de l’Insead, des Mines et bien sûr d’HEC.
Enfin, la France est en tête du classement « Technology Fast 500 » de Deloitte dans son édition 2015, dévoilée en novembre 2015 (qui distingue les plus fortes croissances du secteur technologique) avec 87 entreprises sur 500. Ajoutons que 31 entreprises françaises sont incluses dans le « Fortune 500 » (de 2014), contre 28 allemandes et 28 britanniques ; la France apparaissant au 4ème rang mondial. L’excellence technologique française était d’ailleurs très visible en début d’année au CES de Las Vegas : avec 171 représentants la France étant la première délégation étrangère du salon, qui s'est particulièrement distinguée dans le domaine de l’Internet des Objets (où elle occupe le second rang mondial avec la Chine).
Les raisons de cette réussite sont multiples. D’une part, la France est un pays très moderne. Rien n’y manque. Il s’appuie sur d’excellentes infrastructures, tout en bénéficiant d’un coût de l’énergie particulièrement bas.
L’attractivité de la France n’est pas une légende, les témoignages des patrons américains en donnent la mesure. Récemment, John Chambers, le P-DG de Cisco, a abondé dans ce sens en osant la comparaison France-Silicon Valley !
Historiquement, la France a structuré son économie sur la présence de champions nationaux, qui se sont internationalisés depuis 30 ans. Aujourd’hui, l’international est enraciné dans leurs pratiques quotidiennes. Elles sont devenues des multinationales aguerries : L’Oréal, Carrefour, Renault, Saint-Gobain, etc.
Et dans le futur ? Tous les voyants sont au vert : la France affiche un dynamisme démographique sans équivalent en Europe, sa population est jeune et éduquée (aux Etats-Unis, pour caricaturer on pourrait dire qu’il y a l’ « Upper Class » surdiplômée et les autres…), son réseau universitaire est dense et à la pointe, et ses entreprises technologiques font référence dans les nouveaux domaines que sont l’Internet des Objets, les drones, les big data, etc.
Tous ces arguments doivent rassurer les Français quant à leur capacité à créer de la valeur et à briller au niveau mondial. Des exemples comme Criteo, le spécialiste mondial du re-targetting publicitaire, ne sont plus isolés : Netatmo a levé 30 millions d’€ ; Blablacar est désormais une licorne ; la France est le troisième territoire mondial des Fintechs, etc. Un seul chiffre pour conclure : 43% du CA des entreprises françaises ont été réalisés à l’international en 2014 contre 20% en 2012. Certes, la France n’a pas de pétrole, mais si elle avait déjà des idées à l’époque où ce slogan est apparu, elle les a largement développées depuis, tout comme son savoir-faire technologique !
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