Le concept de base est bien celui du « P2P Lending » : les acquéreurs d'un bien immobilier déposent leur dossier de demande de crédit sur le site. S'il est accepté, sur la base d'une évaluation de risque adaptée, il est offert aux investisseurs, qui ont alors l'opportunité de contribuer au projet. Première originalité de LendingHome, les apporteurs de fonds peuvent être aussi bien des particuliers – qui personnaliseront leur portefeuille – que des institutionnels – qui se voient proposer des enveloppes prédéfinies.
En arrière-plan, le fonctionnement est cependant un peu différent des « standards ». En effet, les prêts sont consentis directement par la jeune pousse, sur ses propres capitaux, et ils sont ensuite « revendus » sur sa plate-forme. Cette ré-intermédiation, un peu antinomique du véritable esprit de la finance participative, permet de pallier à une difficulté inhérente au domaine cible, qui tient à la maîtrise du temps : lors de la conclusion d'une opération immobilière, il est peu envisageable d'attendre l'issue d'une campagne de crowdfunding, susceptible de s'étendre sur plusieurs semaines.
Une autre spécificité du marché immobilier, potentiellement gênante pour les candidats à l'investissement, est la maturité des prêts, pouvant souvent atteindre 30 ans, voire plus. À défaut d'un marché secondaire liquide – ce qui pourrait être une option pour l'avenir –, LendingHome offre un palliatif, à travers un positionnement appuyé sur le créneau du crédit-relais, dont les durées sont généralement de quelques mois (et qui, incidemment, portent un risque plus facile à gérer). A minima, les financeurs peuvent de la sorte diversifier leurs portefeuilles.
Côté emprunteur, la promesse affichée est extrêmement instructive et devrait même constituer la checklist du prêt immobilier pour tout établissement qui se veut « digital » : ouverture aux emprunteurs « hors norme » (grâce à un « scoring » enrichi et spécialisé, par exemple sur l'investissement locatif), expérience client simplissime (100% en ligne), rapidité du dépôt de dossier (en minutes) et de la réponse (en heures), transparence totale à tous les niveaux (sur les processus, les taux, les décisions…) et une fiabilité qui s'affiche à l'égal de celle d'une banque.
Comme beaucoup de startups de la finance participative, LendingHome souligne, naturellement, l'avantage économique qu'elle procure aussi bien aux investisseurs qu'aux demandeurs. Mais, en réalité, elle cherche à séduire d'abord sur des critères de service, démontrant ainsi une attention exceptionnelle aux attentes de ses clients, que la plupart des institutions traditionnelles ont depuis longtemps perdu de vue, en dépit de leurs efforts autour de leurs réseaux d'agence (et de conseillers) et de la réaffirmation constante de leurs engagements en matière de proximité client.
Et c'est donc un nouveau domaine réservé des banques qui se trouve aujourd'hui directement menacé par la FinTech !
En arrière-plan, le fonctionnement est cependant un peu différent des « standards ». En effet, les prêts sont consentis directement par la jeune pousse, sur ses propres capitaux, et ils sont ensuite « revendus » sur sa plate-forme. Cette ré-intermédiation, un peu antinomique du véritable esprit de la finance participative, permet de pallier à une difficulté inhérente au domaine cible, qui tient à la maîtrise du temps : lors de la conclusion d'une opération immobilière, il est peu envisageable d'attendre l'issue d'une campagne de crowdfunding, susceptible de s'étendre sur plusieurs semaines.
Une autre spécificité du marché immobilier, potentiellement gênante pour les candidats à l'investissement, est la maturité des prêts, pouvant souvent atteindre 30 ans, voire plus. À défaut d'un marché secondaire liquide – ce qui pourrait être une option pour l'avenir –, LendingHome offre un palliatif, à travers un positionnement appuyé sur le créneau du crédit-relais, dont les durées sont généralement de quelques mois (et qui, incidemment, portent un risque plus facile à gérer). A minima, les financeurs peuvent de la sorte diversifier leurs portefeuilles.
Côté emprunteur, la promesse affichée est extrêmement instructive et devrait même constituer la checklist du prêt immobilier pour tout établissement qui se veut « digital » : ouverture aux emprunteurs « hors norme » (grâce à un « scoring » enrichi et spécialisé, par exemple sur l'investissement locatif), expérience client simplissime (100% en ligne), rapidité du dépôt de dossier (en minutes) et de la réponse (en heures), transparence totale à tous les niveaux (sur les processus, les taux, les décisions…) et une fiabilité qui s'affiche à l'égal de celle d'une banque.
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