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Entretien | Michael Amar, Paris Blockchain Week : « Les pionniers de la crypto sont habitués à ces périodes : ils restent motivés et persuadés de l’adoption à moyen ou long terme. »

Dès le 20 mars, les professionnels du Web 3 se rassembleront autour de la 4ème édition de la Paris Blockchain Week. Un événement qui rassemblera plus de 10 000 participants (80 % internationaux) dans deux lieux de la Capitale : Le Carrousel du Louvre et Le Westin Paris Vendôme.
Plus de 400 intervenants de prestige se succéderont sur les différentes scènes, 300 sponsors annoncés et 400 partenaires médias (dont Finyear) y seront.
Pour scénariser l’ensemble et aiguiller les participants, ce sont 5 temps forts qui sont désormais au cœur du dispositif.
Le Blockchain Summit (22-23 mars, Carrousel du Louvre) et le Web3XP (21 mars-Carrousel du Louvre) détailleront chacun les innovations Blockchain pour les professionnels et les expériences pour les Corporates.
La Talent Fair (20 mars, Westin Paris Vendôme) et l’Investors Day (20 mars, Westin Paris Vendôme) se dérouleront sous formes de rencontres professionnelles, de workshops et de conférences sur les problématiques de recrutement et de financement. L’Investors Day sera, entre autres, animé par le Start in Block, une sélection de start-ups de l’écosystème, gonflées à bloc pour une session de pitchs.
Au préalables des équipes de développeurs sont embarquées dès ce vendredi, 17 mars, pour un Hackaton, dont le résultat sera dévoilé sur la Grande Scène du Blockchain Summit !
Rendez-vous avec Michaël Amar, Chairman et Fondateur de la Paris Blockchain Week.

Par Anne-Laure Allain


La Paris Blockchain Week se positionne comme l’un des événements mondiaux les plus influents de l’industrie de la blockchain, pouvez-vous nous dévoiler quelques temps forts ?

Entretien | Michael Amar, Paris Blockchain Week : « Les pionniers de la crypto sont habitués à ces périodes : ils restent motivés et persuadés de l’adoption à moyen ou long terme. »
Nous avons 2 axes principaux : le passage du Web2 au Web3 et couvrir l’ensemble des besoin des acteurs.
Cela passe par un hackaton ce week end avec Ripple et Solana, par la plus grande talent fair au monde le lundi (accès gratuit) ou les talents peuvent rencontrer les recruteurs des plus belles sociétés du web3 comme Sorare, Ledger ou Ripple ou des corpos tels La Poste ou la SNCF.
Il est important de soutenir également les startups et nous avons lancé la plus grande compétition de startups dans le Web3 avec plus de 2 millions d’euros à gagner. Les 10 finalistes vont pitcher devant plus de 200 investisseurs internationaux.

Actualité chahutée émaillée de faillites et d’annonces, comment abordez-vous cette quatrième édition ?

C’est un contexte difficile pour la crypto mais pour l’économie en général. Nous sommes cependant, ancrés dans une volonté partagée à la fois par les acteurs du Web2 et du Web3 de nous regrouper pour travailler ensemble sur les sujets qui permettront d’arriver à une adoption de masse. Les acteurs présents dans la crypto depuis longtemps sont habitués à ces périodes et restent motivés car ils sont persuadés de l’adoption à moyen ou long terme.

Écosystème Web2 versus Écosystème Web3, vous qui êtes un entrepreneur pionnier de la tech, quel regard portez-vous sur ces deux révolutions digitales ?

Entretien | Michael Amar, Paris Blockchain Week : « Les pionniers de la crypto sont habitués à ces périodes : ils restent motivés et persuadés de l’adoption à moyen ou long terme. »
Le Web1 déjà a mis plus de temps qu’on ne le croit à émerger. J’ai commencé dans le web en 1994 et le marché n’a pris que fin 1999 (avant de se crasher en 2000) ;-). On parlait depuis 10 ans du mobile et il a fallu l’IPhone pour arriver à une adoption de masse.
Peut-être que ce qui caractérise le plus le Web3 c’est que l’adoption va être plus rapide et plus forte, cela peut être contre intuitif mais j’en suis persuadé pour 2 raisons. Si nous prenons par exemple les NFT, alors oui les volumes ont baissé de 97% , il y a beacoup de scams (d’escroqueries). Mais nous avons vu que des utilisateurs étaient prêts à dépenser des milliards pour s’échanger des biens virtuels.
En 2000, lorsqu’il y a eu le krach, certains croyaient encore à Internet, mais c’était basé sur une vision et une promesse, pas par une réalité car il n’y a pas eu des milliards de dollars de transactions sur internet avant 2000. Désormais, nous constatons que les gens sont prêts à adhérer à cette nouvelle consommation mais ils attendent d’avoir un meilleur format et plus d’utilité. L’autre aspect, c’est la nouvelle génération. Digital native, mobile native, gaming native. Ils n’achèteront jamais d’or mais 39% d’entre eux ont de la crypto. …

Propos recueillis par Anne-Laure Allain


Vendredi 17 Mars 2023




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