En théorie une entreprise autonome décentralisée, concept qui rejoint l'entreprise collaborative, est construite et principalement gérée sur un réseau qui est distribué, dans le cyberespace, là où le code informatique plutôt que des intermédiaires humains enregistrent les transactions, y compris les échanges d'actions comme des jetons.

Contrairement à d'autres organisations blockchain, y compris les réseaux d'échange de devises, ces entreprises sont explicitement conçues pour permettre aux utilisateurs actifs de participer d'une façon démocratique à la gestion et aux opérations du groupe et d'être rémunérés en fonction de leur participation dans le projet. En raison du coût minime associée à la mise en place d'une EAD, le modèle fournit une alternative à d'autres structures d'entreprise pour les groupes qui, par exemple, ne peuvent pas avoir accès aux collectes de fonds classiques.

Dans le cadre, par exemple d’un projet informatique, l'idée serait de bâtir une plate forme de partage Open Source basée sur une organisation de type “Decentralized Autonomous Companies”. Les innovations des développeurs seraient évaluées par la communauté et rémunérées en crypto-assets; la communauté d'un projet aurait la possibilité d'administrer l'allocation d'un budget de façon démocratique et permettrait ainsi l'innovation en continu, c'est à dire le renouvellement continu du produit par de l'innovation interne et sociale.

Cette vision semble utopique et pourtant, aujourd’hui, quelques sociétés travaillent activement sur la construction de ces entreprises du futur. En France nous avons identifié la société Chaineum, incubateur de startups blockchain et fournisseur d'une plateforme technologique en Open Source.

A suivre...

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