La crise financière qui a pris une forme aiguë à l’automne 2008 a mis un terme brutal à cette évolution. Les déséquilibres financiers n’en ont pas, pour autant, cessé : face à l’arrêt brutal de l’endettement privé, l’État fédéral, pour tenter de stabiliser une activité en chute libre, a laissé filer son déficit à une vitesse jamais vue depuis la Seconde Guerre mondiale. Il n’a toutefois pas pu empêcher le taux de chômage de dépasser 9 % mi-2009.
Après ce choc, remettre l’économie américaine sur la voie du plein-emploi va être délicat. Car, si la dépense des ménages a bien été le moteur de l’activité américaine, le rythme de leur endettement servait à régler celui de la croissance économique. Ce levier est, pour quelques années au moins, inutilisable. La politique économique va donc devoir piloter l’activité, sur une voie étroite, en s’appuyant essentiellement sur le levier budgétaire et sur celui du change. »
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Après ce choc, remettre l’économie américaine sur la voie du plein-emploi va être délicat. Car, si la dépense des ménages a bien été le moteur de l’activité américaine, le rythme de leur endettement servait à régler celui de la croissance économique. Ce levier est, pour quelques années au moins, inutilisable. La politique économique va donc devoir piloter l’activité, sur une voie étroite, en s’appuyant essentiellement sur le levier budgétaire et sur celui du change. »
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