Quels que soient la taille, l’ancienneté ou le secteur d’activité, un constat s’impose : les entreprises sont en situation de vulnérabilité quand il est question de délais de règlement ou de conditions d’accès au crédit. Depuis la crise des subprimes puis le retournement des marchés financiers, le contexte économique s’est durci (ralentissement des croissances constatées dans les principales économies occidentales, accroissement du prix des matières premières et notamment du pétrole) et ne favorise pas, de la part des acteurs financiers bancaires, des prises de risques visant à soutenir pleinement la croissance des entreprises.
Ces mécanismes affectent de façon particulière les PME, en France comme en Europe, en jouant en premier lieu sur l’accroissement de leur Besoin en Fonds de Roulement (BFR) et la réduction de leurs marges d’exploitation. L’apparition de nouveaux délais réglementaires de paiement depuis le 29 avril 2008 (plafond convenu entre les entreprises fixé à 45 jours fin de mois ou 60 jours calendaires) ne suffit pas. Les délais de paiement ne peuvent mathématiquement que s’allonger, le crédit inter-entreprise demeurant in fine le plus simple à mettre en oeuvre.
On connaît aujourd’hui les conséquences pour les entreprises de ces tensions de trésorerie croissantes : niveau record des défaillances d’entreprises, « explosion » du nombre de procédures collectives et des jugements prononçant une liquidation judiciaire directe…
On assiste également à un durcissement des comportements de paiement des entreprises européennes. En amélioration depuis 2003, ils s'étaient stabilisés en 2006 avant de se tendre à l'automne 2007. L’année 2008 confirme ce point d'inflexion. Au cours du premier trimestre, les retards de paiement se sont établis en moyenne à 12,7 jours contre 12,5 jours un an plus tôt.
Pour Etienne Téqui, Directeur au sein du pôle Cash LowendalMasaï « Rien n’indique un infléchissement particulier de cette tendance dans les prochains mois, bien au contraire. Les trésoreries sont davantage sous pression, les conditions d’octroi de financements court terme sont aujourd’hui plus complexes et les taux plus élevés. Il est donc plus que jamais nécessaire que les entreprises réduisent leur BFR et en particulier leurs encours clients, afin de dégager du cash. »
Ainsi les entreprises, quelle que soit leur taille, doivent plus que jamais engager ou continuer à identifier en leur sein toutes les sources de réduction de leurs coûts et d’optimisation de leurs processus, afin de soutenir leurs marges, de réduire leurs DSO et donc leur dépendance par rapport aux organismes de financement.
Selon Frédéric Doumenc, Directeur du pôle Cash de LowendalMasaï « les entreprises vont devoir redoubler de vigilance pour gérer au plus près leur risque client. Connaître et suivre en permanence les habitudes de paiement de ses clients se révèle donc être l'alternative préventive indispensable dont toute entreprise doit se préoccuper afin de ne pas grossir les futures statistiques de défaillances.»
À propos de LowendalMasaï
Née des rapprochements de Lowendal group, Masaï et Resulteam, LowendalMasaï est aujourd’hui la seule société de conseil opérationnel capable de répondre à l’ensemble des besoins des entreprises en matière d’optimisation des coûts à un niveau international. Dirigée par Pierre Lasry, Président fondateur de Lowendal group et initiateur de la récupération de la TVA sur les frais de représentation en France, LowendalMasaï développe une offre de services au sein de 5 groupes d’expertise spécialisés : Social, Fiscal (TVA, immobilisations, impôts locaux, financement de l’innovation), Achats et coûts stratégiques (Sourcing, Supply Chain, Transport et logistique, Frais généraux, Investissements), Environnement et Cash. La rémunération de LowendalMasaï repose principalement sur les économies réalisées par les entreprises. LowendalMasaï accueille, depuis septembre 2004, AXA Private Equity dans son capital. Avec un chiffre d'affaires consolidé pro format au 31 mars 2008 de 59 M€ et 480 salariés, LowendalMasaï est présent dans 16 pays parmi lesquels l’Allemagne, l’Espagne, la France, la Grande-Bretagne, l’Italie, le Portugal, les Pays-Bas, les Etats-Unis, la Chine, l’Inde et le Japon.
www.lowendalmasai.com
Ces mécanismes affectent de façon particulière les PME, en France comme en Europe, en jouant en premier lieu sur l’accroissement de leur Besoin en Fonds de Roulement (BFR) et la réduction de leurs marges d’exploitation. L’apparition de nouveaux délais réglementaires de paiement depuis le 29 avril 2008 (plafond convenu entre les entreprises fixé à 45 jours fin de mois ou 60 jours calendaires) ne suffit pas. Les délais de paiement ne peuvent mathématiquement que s’allonger, le crédit inter-entreprise demeurant in fine le plus simple à mettre en oeuvre.
On connaît aujourd’hui les conséquences pour les entreprises de ces tensions de trésorerie croissantes : niveau record des défaillances d’entreprises, « explosion » du nombre de procédures collectives et des jugements prononçant une liquidation judiciaire directe…
On assiste également à un durcissement des comportements de paiement des entreprises européennes. En amélioration depuis 2003, ils s'étaient stabilisés en 2006 avant de se tendre à l'automne 2007. L’année 2008 confirme ce point d'inflexion. Au cours du premier trimestre, les retards de paiement se sont établis en moyenne à 12,7 jours contre 12,5 jours un an plus tôt.
Pour Etienne Téqui, Directeur au sein du pôle Cash LowendalMasaï « Rien n’indique un infléchissement particulier de cette tendance dans les prochains mois, bien au contraire. Les trésoreries sont davantage sous pression, les conditions d’octroi de financements court terme sont aujourd’hui plus complexes et les taux plus élevés. Il est donc plus que jamais nécessaire que les entreprises réduisent leur BFR et en particulier leurs encours clients, afin de dégager du cash. »
Ainsi les entreprises, quelle que soit leur taille, doivent plus que jamais engager ou continuer à identifier en leur sein toutes les sources de réduction de leurs coûts et d’optimisation de leurs processus, afin de soutenir leurs marges, de réduire leurs DSO et donc leur dépendance par rapport aux organismes de financement.
Selon Frédéric Doumenc, Directeur du pôle Cash de LowendalMasaï « les entreprises vont devoir redoubler de vigilance pour gérer au plus près leur risque client. Connaître et suivre en permanence les habitudes de paiement de ses clients se révèle donc être l'alternative préventive indispensable dont toute entreprise doit se préoccuper afin de ne pas grossir les futures statistiques de défaillances.»
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Née des rapprochements de Lowendal group, Masaï et Resulteam, LowendalMasaï est aujourd’hui la seule société de conseil opérationnel capable de répondre à l’ensemble des besoins des entreprises en matière d’optimisation des coûts à un niveau international. Dirigée par Pierre Lasry, Président fondateur de Lowendal group et initiateur de la récupération de la TVA sur les frais de représentation en France, LowendalMasaï développe une offre de services au sein de 5 groupes d’expertise spécialisés : Social, Fiscal (TVA, immobilisations, impôts locaux, financement de l’innovation), Achats et coûts stratégiques (Sourcing, Supply Chain, Transport et logistique, Frais généraux, Investissements), Environnement et Cash. La rémunération de LowendalMasaï repose principalement sur les économies réalisées par les entreprises. LowendalMasaï accueille, depuis septembre 2004, AXA Private Equity dans son capital. Avec un chiffre d'affaires consolidé pro format au 31 mars 2008 de 59 M€ et 480 salariés, LowendalMasaï est présent dans 16 pays parmi lesquels l’Allemagne, l’Espagne, la France, la Grande-Bretagne, l’Italie, le Portugal, les Pays-Bas, les Etats-Unis, la Chine, l’Inde et le Japon.
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