"Une telle agence de sécurité" aura pour mission de prévenir la communauté des affaires du monde entier (d'une éventuelle crise en gestation)", a déclaré Vladimir Kvint dans une interview à RIA Novosti. Selon l'expert, ni les institutions du système de Bretton Woods - la Banque mondiale (BM), le Fonds monétaire international (FMI) et l'Organisation mondiale du commerce (OMC), ni les agences privées de notation n'ont pu prévoir la crise globale qui allait s'abattre sur le monde.
"La nécessité est apparue d'instituer de nouvelles règles et normes de comportement. Le marché global a besoin d'agences de notations globales, d'un monitorage des crises, ainsi que de nouveaux instruments monétaires et financiers manipulés par des régulateurs globaux", a souligné l'expert, qui soutient le programme de création d'une nouvelle architecture de l'ordre économique mondial dont le concept sera défendu par la Russie au G20.
"Le marché global a également besoin d'une nouvelle agence de notation spécialisée dans la classification et la notation des marchés nationaux ainsi que des compagnies privées les plus influentes", a indiqué l'économiste.
"Vladimir Kvint a noté que FMI et l'ONU utilisaient les termes de marchés, "en développement", "émergents" et "en voie de développement" comme synonymes, bien qu'ils traduisent des phénomènes économiques foncièrement différents et dénomment des marchés ayant des niveaux de maturité économique absolument divers. Même les pays qui, au sein de ces catégories ne sont pas homogènes, nécessitent une classification complémentaire, a spécifié l'interlocuteur de l'agence.
Dans le triangle business privé - gouvernements nationaux - institutions multilatérales, les responsabilités doivent être bien délimitées, a noté l'expert. A l'heure actuelle, aucune desdites institutions de reconnaît ses propres erreurs et ne cherche les moyens de mettre un terme à la crise, a ajouté Vladimir Kvint.
"Le FMI octroie des crédits aux gouvernements dont l'inefficacité conduit souvent à des catastrophes économiques. Les bureaucrates volent tout simplement une partie substantielle des crédits, que des générations entières de citoyens doivent ensuite rembourser de leur poche. Le FMI peut annoncer l'arrivée d'une crise financière sans assumer la responsabilité de n'avoir su pronostiquer son approche, a dit M.Kvint.
L'apparition de nouveaux acteurs dans l'économie globale en la personne des marchés en émergents - la Russie, la Chine, l'Inde, le Brésil - a réduit le rôle du G8 dans le contexte de la crise actuelle, en le reformatant en G20, a insisté l'expert, avant d'ajouter que lors de tels sommets, l'Egypte, le Pakistan, le Nigeria, le Kazakhstan et l'Ukraine doivent pouvoir faire entendre leur voix.
"Il est indispensable d'envisager la création d'un G25, au sein duquel le G8 ne jouerait pas les premiers rôles. Car le marché global émergent peut parfaitement devenir la locomotive du marché mondial", a conclu Vladimir Kvint.
"La nécessité est apparue d'instituer de nouvelles règles et normes de comportement. Le marché global a besoin d'agences de notations globales, d'un monitorage des crises, ainsi que de nouveaux instruments monétaires et financiers manipulés par des régulateurs globaux", a souligné l'expert, qui soutient le programme de création d'une nouvelle architecture de l'ordre économique mondial dont le concept sera défendu par la Russie au G20.
"Le marché global a également besoin d'une nouvelle agence de notation spécialisée dans la classification et la notation des marchés nationaux ainsi que des compagnies privées les plus influentes", a indiqué l'économiste.
"Vladimir Kvint a noté que FMI et l'ONU utilisaient les termes de marchés, "en développement", "émergents" et "en voie de développement" comme synonymes, bien qu'ils traduisent des phénomènes économiques foncièrement différents et dénomment des marchés ayant des niveaux de maturité économique absolument divers. Même les pays qui, au sein de ces catégories ne sont pas homogènes, nécessitent une classification complémentaire, a spécifié l'interlocuteur de l'agence.
Dans le triangle business privé - gouvernements nationaux - institutions multilatérales, les responsabilités doivent être bien délimitées, a noté l'expert. A l'heure actuelle, aucune desdites institutions de reconnaît ses propres erreurs et ne cherche les moyens de mettre un terme à la crise, a ajouté Vladimir Kvint.
"Le FMI octroie des crédits aux gouvernements dont l'inefficacité conduit souvent à des catastrophes économiques. Les bureaucrates volent tout simplement une partie substantielle des crédits, que des générations entières de citoyens doivent ensuite rembourser de leur poche. Le FMI peut annoncer l'arrivée d'une crise financière sans assumer la responsabilité de n'avoir su pronostiquer son approche, a dit M.Kvint.
L'apparition de nouveaux acteurs dans l'économie globale en la personne des marchés en émergents - la Russie, la Chine, l'Inde, le Brésil - a réduit le rôle du G8 dans le contexte de la crise actuelle, en le reformatant en G20, a insisté l'expert, avant d'ajouter que lors de tels sommets, l'Egypte, le Pakistan, le Nigeria, le Kazakhstan et l'Ukraine doivent pouvoir faire entendre leur voix.
"Il est indispensable d'envisager la création d'un G25, au sein duquel le G8 ne jouerait pas les premiers rôles. Car le marché global émergent peut parfaitement devenir la locomotive du marché mondial", a conclu Vladimir Kvint.
Par Laurent Leloup
CFO-news avec agence Ria Novosti
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