Coface Holding continue d’investir dans son développement, notamment dans son offre, avec le lancement de sa notation d’entreprise sollicitée, destinée aux entreprises de toute taille du monde entier ; et en affacturage, avec la constitution du premier réseau mondial intégré (déjà 25 pays).
(1) Hors sorties de périmètre, acquisitions et effets de change
Une activité en progression, tirée par l’affacturage et l’activité hors Europe
Le premier semestre 2008 présente une croissance satisfaisante du chiffre d’affaires pour s’établir à 838M€ (+5,6% comparé au premier semestre 2007 à périmètre constant et +5,9% à périmètre courant). Cette croissance continue de s’appuyer sur deux moteurs : le « hors Europe » dans les métiers historiques de Coface (assurance-crédit, services de credit management), et l’affacturage. Ils contribuent respectivement pour 2,9 et 1,8 points à la croissance en données constantes.
- Les lignes historiques de Coface (assurance-crédit, information, gestion de créances, gestion des garanties publiques à l’exportation) progressent en Europe de 1,7 % seulement en données constantes. Ce taux subit l'ajustement sur les comptes du début de l'année d'une certaine surestimation du chiffre d'affaires en 2007. Ce taux est également impacté négativement par la réduction de leurs budgets par beaucoup d’entreprises. En sens positif, on observe un coup d’arrêt à la baisse des taux de prime, et une plus grande sensibilisation des entreprises au risque de crédit.
- Les lignes historiques hors d’Europe ont en revanche crû de 21,7 %. Coface continue d’investir dans le premier réseau mondial du secteur avec 65 pays de présence directe et 100 pays avec les partenariats. Elle consolide sa position de leader en Amérique Latine (avec l’acquisition de la majorité du leader brésilien en assurance-crédit à l’exportation SBCE), comme sa position de leader en Asie (doublement du centre de gestion de Bangalore, lancement de la gestion de créances en Australie, Hong Kong et Inde, nouveau réseau de services de proximité aux multinationales japonaises présentes en Asie).
- L’affacturage a connu une croissance de 13,6 %. Celle-ci combine une croissance solide de 7,2 % en France avec Natixis Factor, et une croissance de 26 % hors de France, grâce au déploiement rapide de la ligne dans l’ensemble du monde. L’année 2008 a déjà vu l’ouverture d’une activité d’affacturage en Tchéquie, Slovaquie, Chine, Australie, Israël et, en juillet, en Irlande et en Russie. Dans ce dernier pays où elle est présente depuis 2000, Coface s’allie à NFC, un des leaders du factoring, et complète ainsi dans ce pays son offre globale de gestion du Poste clients. Le marché de l’affacturage russe a représenté un volume de 13,1 Md€ en 2007 et a pratiquement doublé chaque année depuis 10 ans.
Le ratio de sinistres à primes, après cinq bonnes années et un niveau – faible – de 49 % sur chacune des années 2005, 2006 et 2007, reste maîtrisé à 55% au 1er semestre 2008. Les déclarations d’impayés ont augmenté en nombre de 20% par rapport à la même période de 2007 et de 37% en montant, en raison d’une dégradation de la solvabilité proportionnellement plus forte sur les entreprises moyennes et grandes (les augmentations au premier trimestre étaient de 12 % en nombre et de 53 % en montant).
Face à la dégradation de la qualité des risques de crédit, Coface a pris les mesures nécessaires pour maîtriser ses risques, tout en continuant à accompagner ses clients. Les mesures de prévention prises depuis le second semestre 2007 sont complétées depuis janvier par des mesures spécifiques, au fur et à mesure de la propagation de la crise. Ce plan « anti-crise » touche désormais 11 entités Coface dans le monde et représente 56% des risques souscrits par les centres d’arbitrage. Les mesures de réduction des risques les plus mal notés n’ont pas empêché l’encours de risque assuré par Coface d’augmenter, même si la croissance se ralentit (de + 10,5 % à fin juin 2008, comparé à fin juin 2007, et + 3,2 % par rapport à la fin de l’année 2007).
Les coûts sont maîtrisés. Le développement moins rapide que prévu de l’activité constaté en début d’année a conduit à lancer à partir de mars un plan de gel des coûts. L’écart entre croissance des revenus et des coûts, négatif de près d’un point sur les 3 premiers mois de 2008, est redevenu positif d’un point sur 6 mois.
Le résultat opérationnel s’établit à 138 M€ en baisse de 13% par rapport au 1er semestre 2007 et la baisse du résultat net est contenue à 10 %.
Coface, nouvel acteur de la notation d’entreprise sollicitée
Leader de la notation non sollicitée avec ses scores @rating, Coface a lancé une notation sollicitée, équivalente à celle des agences de notation traditionnelles, avec 3 points forts exclusifs : un coût nettement plus faible (4.000€ pour une entreprise moyenne, sans filiales), une base statistique beaucoup plus large, et l'expertise de prise de risque de Coface. La notation s’ouvre ainsi à toutes les entreprises, y compris moyennes ou de pays émergents. Coface ne notera que les entreprises, une spécialisation qui est un gage de sécurité, à l’heure où la notation d’instruments financiers complexes fait l’objet de critiques. Les tests en cours au Japon, en Chine, et en France vont être étendus à la Turquie, à la Russie, et à l’Allemagne, pour une commercialisation complète à l’automne.
Perspectives
Pour l’ensemble de l’année 2008, Coface prévoit une croissance mondiale de 3% contre 4,1% en 2007. Toutes les régions du monde, à l’exception de l’Afrique et du Moyen-Orient, perdront environ un point de PIB de croissance. Coface confirme son diagnostic établi en début d’année : le ralentissement de la croissance, combiné aux difficultés bancaires, a bien déclenché la cinquième crise globale de crédit depuis la première crise pétrolière, une crise qui se traduit par une multiplicité de chocs (crise financière, hausse des prix, chute de l’immobilier, ralentissement de la croissance).
L’impact le plus fort s’observe :
- sur le plan géographique, aux Etats-Unis et chez ses voisins (Mexique et Canada), dans les pays européens où éclatent les bulles immobilières (Espagne, Royaume-Uni) et dans les pays émergents qui affichent des déséquilibres élevés (Afrique du Sud, Vietnam, pays Baltes)
- sur le plan sectoriel, dans le bâtiment et les secteurs afférents, le transport aérien, l’automobile, la grande distribution et la distribution spécialisée
- sur le plan financier, sur les sociétés fortement endettées, notamment LBO, qui avaient accès à un crédit abondant jusque fin 2007 et vis-à-vis desquelles les banques sont devenues plus restrictives.
Toutefois, les entreprises sont en moyenne financièrement plus solides que lors des crises précédentes, en partie parce que la période d’expansion qui a précédé la crise a été plus courte : 5 ans contre 8 ans en moyenne dans les 4 crises précédentes. On constate en effet que, plus on s’éloigne d’une crise, et plus les entreprises et leurs financiers ont tendance à prendre des risques. Un second élément positif est la résilience et le poids relatif croissant des pays émergents, qui rendent le ralentissement mondial moins sensible (1 point de PIB de perte de croissance entre 2007 et 2008 contre 3,4 points entre 2000 et 2001).
Cette crise devrait donc avoir un impact sur les incidents de paiement d’entreprises moins fort que la précédente. Coface anticipe un impact cumulé sur ses loss ratios 2008-2009 de l’ordre de 2 fois 8 points par rapport au niveau d’avant la crise (de 49% à 57%), contre 2 fois 10 points en 2001-2002.
Ce scénario de base reste soumis à plusieurs aléas qui pourraient conduire à une aggravation de la crise de crédit :
- une sortie différée de la crise bancaire qui toucherait plus profondément le crédit,
- une perte de confiance des acteurs économiques provoquant un décrochement de la croissance plus fort aux Etats-Unis et en Europe, notamment en France et en Allemagne où la crise de crédit n'a pas eu à ce stade d'impact significatif,
- un ralentissement brutal en Chine qui remettrait en cause la résistance des pays émergents observée jusqu’ici
A propos de Coface Holding
Coface Holding, pôle poste clients de Natixis, est l’addition de Coface et de Natixis Factor. Il offre à ses 120 000 clients quatre outils pour gérer, protéger et financer leur poste clients : l’assurance-crédit, l’affacturage, la notation et l’information d’entreprise et la gestion de créances. A l’étranger, Coface Holding est présente à travers les réseaux de Coface, de courtiers spécialisés et de partenaires locaux regroupés dans le réseau CreditAlliance. Grâce à un service de proximité de qualité et 7 000 collaborateurs répartis dans 65 pays d’implantation directe, plus de 45% des 500 plus grands groupes mondiaux sont déjà clients de Coface Holding.
www.coface.com
Une activité en progression, tirée par l’affacturage et l’activité hors Europe
Le premier semestre 2008 présente une croissance satisfaisante du chiffre d’affaires pour s’établir à 838M€ (+5,6% comparé au premier semestre 2007 à périmètre constant et +5,9% à périmètre courant). Cette croissance continue de s’appuyer sur deux moteurs : le « hors Europe » dans les métiers historiques de Coface (assurance-crédit, services de credit management), et l’affacturage. Ils contribuent respectivement pour 2,9 et 1,8 points à la croissance en données constantes.
- Les lignes historiques de Coface (assurance-crédit, information, gestion de créances, gestion des garanties publiques à l’exportation) progressent en Europe de 1,7 % seulement en données constantes. Ce taux subit l'ajustement sur les comptes du début de l'année d'une certaine surestimation du chiffre d'affaires en 2007. Ce taux est également impacté négativement par la réduction de leurs budgets par beaucoup d’entreprises. En sens positif, on observe un coup d’arrêt à la baisse des taux de prime, et une plus grande sensibilisation des entreprises au risque de crédit.
- Les lignes historiques hors d’Europe ont en revanche crû de 21,7 %. Coface continue d’investir dans le premier réseau mondial du secteur avec 65 pays de présence directe et 100 pays avec les partenariats. Elle consolide sa position de leader en Amérique Latine (avec l’acquisition de la majorité du leader brésilien en assurance-crédit à l’exportation SBCE), comme sa position de leader en Asie (doublement du centre de gestion de Bangalore, lancement de la gestion de créances en Australie, Hong Kong et Inde, nouveau réseau de services de proximité aux multinationales japonaises présentes en Asie).
- L’affacturage a connu une croissance de 13,6 %. Celle-ci combine une croissance solide de 7,2 % en France avec Natixis Factor, et une croissance de 26 % hors de France, grâce au déploiement rapide de la ligne dans l’ensemble du monde. L’année 2008 a déjà vu l’ouverture d’une activité d’affacturage en Tchéquie, Slovaquie, Chine, Australie, Israël et, en juillet, en Irlande et en Russie. Dans ce dernier pays où elle est présente depuis 2000, Coface s’allie à NFC, un des leaders du factoring, et complète ainsi dans ce pays son offre globale de gestion du Poste clients. Le marché de l’affacturage russe a représenté un volume de 13,1 Md€ en 2007 et a pratiquement doublé chaque année depuis 10 ans.
Le ratio de sinistres à primes, après cinq bonnes années et un niveau – faible – de 49 % sur chacune des années 2005, 2006 et 2007, reste maîtrisé à 55% au 1er semestre 2008. Les déclarations d’impayés ont augmenté en nombre de 20% par rapport à la même période de 2007 et de 37% en montant, en raison d’une dégradation de la solvabilité proportionnellement plus forte sur les entreprises moyennes et grandes (les augmentations au premier trimestre étaient de 12 % en nombre et de 53 % en montant).
Face à la dégradation de la qualité des risques de crédit, Coface a pris les mesures nécessaires pour maîtriser ses risques, tout en continuant à accompagner ses clients. Les mesures de prévention prises depuis le second semestre 2007 sont complétées depuis janvier par des mesures spécifiques, au fur et à mesure de la propagation de la crise. Ce plan « anti-crise » touche désormais 11 entités Coface dans le monde et représente 56% des risques souscrits par les centres d’arbitrage. Les mesures de réduction des risques les plus mal notés n’ont pas empêché l’encours de risque assuré par Coface d’augmenter, même si la croissance se ralentit (de + 10,5 % à fin juin 2008, comparé à fin juin 2007, et + 3,2 % par rapport à la fin de l’année 2007).
Les coûts sont maîtrisés. Le développement moins rapide que prévu de l’activité constaté en début d’année a conduit à lancer à partir de mars un plan de gel des coûts. L’écart entre croissance des revenus et des coûts, négatif de près d’un point sur les 3 premiers mois de 2008, est redevenu positif d’un point sur 6 mois.
Le résultat opérationnel s’établit à 138 M€ en baisse de 13% par rapport au 1er semestre 2007 et la baisse du résultat net est contenue à 10 %.
Coface, nouvel acteur de la notation d’entreprise sollicitée
Leader de la notation non sollicitée avec ses scores @rating, Coface a lancé une notation sollicitée, équivalente à celle des agences de notation traditionnelles, avec 3 points forts exclusifs : un coût nettement plus faible (4.000€ pour une entreprise moyenne, sans filiales), une base statistique beaucoup plus large, et l'expertise de prise de risque de Coface. La notation s’ouvre ainsi à toutes les entreprises, y compris moyennes ou de pays émergents. Coface ne notera que les entreprises, une spécialisation qui est un gage de sécurité, à l’heure où la notation d’instruments financiers complexes fait l’objet de critiques. Les tests en cours au Japon, en Chine, et en France vont être étendus à la Turquie, à la Russie, et à l’Allemagne, pour une commercialisation complète à l’automne.
Perspectives
Pour l’ensemble de l’année 2008, Coface prévoit une croissance mondiale de 3% contre 4,1% en 2007. Toutes les régions du monde, à l’exception de l’Afrique et du Moyen-Orient, perdront environ un point de PIB de croissance. Coface confirme son diagnostic établi en début d’année : le ralentissement de la croissance, combiné aux difficultés bancaires, a bien déclenché la cinquième crise globale de crédit depuis la première crise pétrolière, une crise qui se traduit par une multiplicité de chocs (crise financière, hausse des prix, chute de l’immobilier, ralentissement de la croissance).
L’impact le plus fort s’observe :
- sur le plan géographique, aux Etats-Unis et chez ses voisins (Mexique et Canada), dans les pays européens où éclatent les bulles immobilières (Espagne, Royaume-Uni) et dans les pays émergents qui affichent des déséquilibres élevés (Afrique du Sud, Vietnam, pays Baltes)
- sur le plan sectoriel, dans le bâtiment et les secteurs afférents, le transport aérien, l’automobile, la grande distribution et la distribution spécialisée
- sur le plan financier, sur les sociétés fortement endettées, notamment LBO, qui avaient accès à un crédit abondant jusque fin 2007 et vis-à-vis desquelles les banques sont devenues plus restrictives.
Toutefois, les entreprises sont en moyenne financièrement plus solides que lors des crises précédentes, en partie parce que la période d’expansion qui a précédé la crise a été plus courte : 5 ans contre 8 ans en moyenne dans les 4 crises précédentes. On constate en effet que, plus on s’éloigne d’une crise, et plus les entreprises et leurs financiers ont tendance à prendre des risques. Un second élément positif est la résilience et le poids relatif croissant des pays émergents, qui rendent le ralentissement mondial moins sensible (1 point de PIB de perte de croissance entre 2007 et 2008 contre 3,4 points entre 2000 et 2001).
Cette crise devrait donc avoir un impact sur les incidents de paiement d’entreprises moins fort que la précédente. Coface anticipe un impact cumulé sur ses loss ratios 2008-2009 de l’ordre de 2 fois 8 points par rapport au niveau d’avant la crise (de 49% à 57%), contre 2 fois 10 points en 2001-2002.
Ce scénario de base reste soumis à plusieurs aléas qui pourraient conduire à une aggravation de la crise de crédit :
- une sortie différée de la crise bancaire qui toucherait plus profondément le crédit,
- une perte de confiance des acteurs économiques provoquant un décrochement de la croissance plus fort aux Etats-Unis et en Europe, notamment en France et en Allemagne où la crise de crédit n'a pas eu à ce stade d'impact significatif,
- un ralentissement brutal en Chine qui remettrait en cause la résistance des pays émergents observée jusqu’ici
A propos de Coface Holding
Coface Holding, pôle poste clients de Natixis, est l’addition de Coface et de Natixis Factor. Il offre à ses 120 000 clients quatre outils pour gérer, protéger et financer leur poste clients : l’assurance-crédit, l’affacturage, la notation et l’information d’entreprise et la gestion de créances. A l’étranger, Coface Holding est présente à travers les réseaux de Coface, de courtiers spécialisés et de partenaires locaux regroupés dans le réseau CreditAlliance. Grâce à un service de proximité de qualité et 7 000 collaborateurs répartis dans 65 pays d’implantation directe, plus de 45% des 500 plus grands groupes mondiaux sont déjà clients de Coface Holding.
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