• Une étude* de Deposit Solutions montre que les banques européennes ont payé 21,4 Md € d’intérêts négatifs à la BCE sur les 5 dernières années
• La France représente 24% des intérêts négatifs versés à la Banque Centrale Européenne et ces charges augmentent plus vite en France que dans les autres pays
• Les intérêts négatifs pèsent pour plus de 4% dans le résultat des banques de la zone euro
• Les banques ouvrant leur activité de dépôt à des tiers peuvent contrer l’impact des taux négatifs
Les résultats montrent que pour la seule année 2018, les intérêts négatifs payés à la BCE se sont élevés à 7,5 milliards d’euros, soit 21 millions d’euros par jour. Le plus gros de ces charges ont été payées par les banques allemandes, françaises et néerlandaises. Entre 2016 et 2018, le coût était de 5,7 milliards en Allemagne, 4,1 milliards en France et 2,5 milliards aux Pays-Bas. Sur un total de 17,4 milliards sur les trois dernières années, les banques de ces trois pays contribuent à elles seules à 70% de la charge d’intérêt négatif de l’ensemble de la zone.
En termes relatifs, le coût des taux négatifs représente 4,3% du résultat des banques de la zone euro. Il est légèrement inférieur en France, à 4%, et beaucoup plus élevé en Allemagne où il atteint 9,1%. A fin mai 2019, la charge totale des intérêts négatifs payés à la BCE depuis 5 ans est de 21,4 milliards d’euros.
Des business models vulnérables
Le poids des taux négatifs pour une banque donnée ne dépend cependant pas uniquement du montant de ses dépôts, mais plus de sa capacité à les gérer : « Les banques qui travaillent en circuit fermé ont peu d’options pour alléger l’impact des taux négatifs sur leurs résultats. Elles peuvent augmenter leurs tarifs ou refuser les dépôts de leurs clients, ce qui revient dans les deux cas à faire porter aux consommateurs la charge des taux négatifs. Les banques ont plutôt intérêt à adopter une stratégie de plateforme ouverte pour proposer les placements d’établissements tiers dans le cadre de la relation client existante. » analyse Tim Sievers, dirigeant fondateur de Deposit Solutions. « En intégrant l’Open Banking dans sa stratégie commerciale, on peut s’appuyer sur des produits d’établissements tiers pour générer plus de business auprès de ses clients et en gagner de nouveaux. Pour de nombreuses banques, la contrainte de réduire la charge des taux négatifs peut devenir une opportunité. Ainsi, au lieu de subir le coût de l’argent placé à la BCE, elles peuvent transférer leurs excédents de liquidité à d’autres institutions tout en préservant leur bilan et en satisfaisant leurs clients. »
Ce modèle d’architecture ouverte, largement adopté depuis 15 ans par les acteurs de la gestion d’actifs, est en train de s’étendre au marché des dépôts bancaires. Deposit Solutions, qui en est le leader en Europe, réunit aujourd’hui 90 banques sur sa plateforme, à comparer à 50 il y a un an.
La charge d’intérêt en 2019 augmente plus en France que dans les autres pays de la zone euro
L’étude de Deposit Solutions montre également que la charge des intérêts négatifs augmente de façon continue : entre 2016 et 2018, le coût pour les banques de la zone euro a plus que doublé, passant de 3,4 à 7,5 milliards d’euros. Les premiers mois de 2019 montrent une croissance modérée sur l’ensemble de la zone, à +0,1%, mais pour les banques françaises, la charge des taux négatifs annualisée enregistre, à 1,9 milliards d’euros, une croissance de 8% entre 2018 et 2019.
* L’étude est réalisée à partir des données fournies par la BCE, la Banque Fédérale Allemande, la Banque Nationale Suisse et l’Administration Fiscale Fédérale Suisse.
A propos de Deposit Solutions
Fintech reconnue mondialement, Deposit Solutions est la plateforme d’Open Banking pour les dépôts bancaires. Sa technologie propriétaire d’Open Banking apporte une infrastructure mondiale au marché des dépôts, qui représente 50 000 milliards de dollars, pour le bénéfice aussi bien des banques que des épargnants. Deposit Solutions réunit déjà plus de 90 banques de 16 différents pays et opère ses propres points de vente B2C (ZINSPILOT et Savedo) qui distribuent directement aux épargnant les propositions de dépôts de ses partenaires. Créée en 2011 par Dr. Tim Sievers, la société est basée à Hambourg, avec des filiales à Berlin, Londres, Zurich et New York et regroupe 300 collaborateurs. Deposit Solutions est soutenue par des investisseurs qui font référence dans l’univers Tech, comme e.ventures, Vitruvian Partners Greycroft, FinLab, Kinnevik, Peter Thiel, Top Tier Capital Partners, Apeiron Investment Group et le business angel Stefan Wiskemann.
deposit-solutions.com
• La France représente 24% des intérêts négatifs versés à la Banque Centrale Européenne et ces charges augmentent plus vite en France que dans les autres pays
• Les intérêts négatifs pèsent pour plus de 4% dans le résultat des banques de la zone euro
• Les banques ouvrant leur activité de dépôt à des tiers peuvent contrer l’impact des taux négatifs
Les résultats montrent que pour la seule année 2018, les intérêts négatifs payés à la BCE se sont élevés à 7,5 milliards d’euros, soit 21 millions d’euros par jour. Le plus gros de ces charges ont été payées par les banques allemandes, françaises et néerlandaises. Entre 2016 et 2018, le coût était de 5,7 milliards en Allemagne, 4,1 milliards en France et 2,5 milliards aux Pays-Bas. Sur un total de 17,4 milliards sur les trois dernières années, les banques de ces trois pays contribuent à elles seules à 70% de la charge d’intérêt négatif de l’ensemble de la zone.
En termes relatifs, le coût des taux négatifs représente 4,3% du résultat des banques de la zone euro. Il est légèrement inférieur en France, à 4%, et beaucoup plus élevé en Allemagne où il atteint 9,1%. A fin mai 2019, la charge totale des intérêts négatifs payés à la BCE depuis 5 ans est de 21,4 milliards d’euros.
Des business models vulnérables
Le poids des taux négatifs pour une banque donnée ne dépend cependant pas uniquement du montant de ses dépôts, mais plus de sa capacité à les gérer : « Les banques qui travaillent en circuit fermé ont peu d’options pour alléger l’impact des taux négatifs sur leurs résultats. Elles peuvent augmenter leurs tarifs ou refuser les dépôts de leurs clients, ce qui revient dans les deux cas à faire porter aux consommateurs la charge des taux négatifs. Les banques ont plutôt intérêt à adopter une stratégie de plateforme ouverte pour proposer les placements d’établissements tiers dans le cadre de la relation client existante. » analyse Tim Sievers, dirigeant fondateur de Deposit Solutions. « En intégrant l’Open Banking dans sa stratégie commerciale, on peut s’appuyer sur des produits d’établissements tiers pour générer plus de business auprès de ses clients et en gagner de nouveaux. Pour de nombreuses banques, la contrainte de réduire la charge des taux négatifs peut devenir une opportunité. Ainsi, au lieu de subir le coût de l’argent placé à la BCE, elles peuvent transférer leurs excédents de liquidité à d’autres institutions tout en préservant leur bilan et en satisfaisant leurs clients. »
Ce modèle d’architecture ouverte, largement adopté depuis 15 ans par les acteurs de la gestion d’actifs, est en train de s’étendre au marché des dépôts bancaires. Deposit Solutions, qui en est le leader en Europe, réunit aujourd’hui 90 banques sur sa plateforme, à comparer à 50 il y a un an.
La charge d’intérêt en 2019 augmente plus en France que dans les autres pays de la zone euro
L’étude de Deposit Solutions montre également que la charge des intérêts négatifs augmente de façon continue : entre 2016 et 2018, le coût pour les banques de la zone euro a plus que doublé, passant de 3,4 à 7,5 milliards d’euros. Les premiers mois de 2019 montrent une croissance modérée sur l’ensemble de la zone, à +0,1%, mais pour les banques françaises, la charge des taux négatifs annualisée enregistre, à 1,9 milliards d’euros, une croissance de 8% entre 2018 et 2019.
* L’étude est réalisée à partir des données fournies par la BCE, la Banque Fédérale Allemande, la Banque Nationale Suisse et l’Administration Fiscale Fédérale Suisse.
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Fondée en 2015, Chaineum est un cabinet de conseil en opérations de haut de bilan offrant une expertise de premier plan en matière d’ICOs et STOs, avec une vision stratégique orientée tant vers le métier de ses clients que sur la technologie blockchain. A ce titre, Chaineum a participé à la mise en œuvre de bonnes pratiques dans le secteur (ICO Charter, Security Token Network).
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