Fort logiquement, l'initiative du spécialiste de la conservation de titres porte sur un domaine proche de son métier d'origine, puisque la blockchain sera mise à contribution pour enregistrer et gérer les actions de sociétés non cotées (un peu comme l'imaginait le Nasdaq l'an dernier). Afin de donner corps à ce qui pourrait n'être qu'un concept ou un démonstrateur, la solution sera effectivement déployée sur la plate-forme de crowdfunding (en equity) SmartAngels, ouvrant ainsi de nouvelles opportunités à ses clients.
Concrètement, les titres émis par une entreprise à l'issue de sa campagne de financement (réussie) seront inscrits dans un registre opéré par la filiale de BNP Paribas et instancié sur une blockchain (hélas privée, apparemment). De leur côté, les contributeurs reçoivent instantanément (après encaissement de leur participation) un certificat électronique correspondant à leur investissement. Outre la sécurité de la technologie employée, l'automatisation garantit rapidité, simplicité et faible coût aux transactions.
Les mêmes caractéristiques procurent un autre bénéfice notable. En effet, la sorte de substitut à une bourse traditionnelle que constitue la blockchain facilite grandement la création d'un marché secondaire. Une telle option sera donc proposée, à terme, aux utilisateurs de SmartAngels, qui leur permettra d'acheter et vendre librement les titres des sociétés qui y auront été financées et apportera une liquidité jusque alors inexistante dans la finance participative et toujours problématique avec les investissements privés.
Il subsiste cependant un obstacle à franchir avant l'aboutissement du projet : le lancement officiel demeure soumis à l'obtention d'un accord de la part des régulateurs respectifs des deux partenaires. Tandis que notre ministre de l'économie et des finances vient de donner un coup de pouce à l'utilisation de la blockchain dans le cadre du rajeunissement des bons de caisse, il serait tout de même mal venu de freiner une initiative tirant dans la même direction (mais beaucoup plus progressiste et, probablement, plus avancée).
Pour intéressante que soit l'annonce de BNP Paribas Securities Services et SmartAngels, il convient de rester mesuré quant à la prouesse accomplie. Car le choix d'une blockchain privée pour l'implémentation réduit dramatiquement sa portée : après tout, quelle est la différence par rapport à une base de données classique, comme il en existe partout pour gérer des livres de comptes ? Et avec les principes de fonctionnement historiques d'une bourse, BP2S prenant son rôle de tiers de confiance ?
En réalité, la démarche deviendra réellement disruptive et ses promesses seront véritablement tenues quand ses mécanismes internes seront partagés publiquement, que tous les acteurs qui le désirent pourront s'en emparer et que la solution sera portée sur une infrastructure ouverte et « interopérable » (ce qui n'empêche nullement de maintenir la confidentialité de tout ou partie des informations associées aux actifs gérés).
Concrètement, les titres émis par une entreprise à l'issue de sa campagne de financement (réussie) seront inscrits dans un registre opéré par la filiale de BNP Paribas et instancié sur une blockchain (hélas privée, apparemment). De leur côté, les contributeurs reçoivent instantanément (après encaissement de leur participation) un certificat électronique correspondant à leur investissement. Outre la sécurité de la technologie employée, l'automatisation garantit rapidité, simplicité et faible coût aux transactions.
Les mêmes caractéristiques procurent un autre bénéfice notable. En effet, la sorte de substitut à une bourse traditionnelle que constitue la blockchain facilite grandement la création d'un marché secondaire. Une telle option sera donc proposée, à terme, aux utilisateurs de SmartAngels, qui leur permettra d'acheter et vendre librement les titres des sociétés qui y auront été financées et apportera une liquidité jusque alors inexistante dans la finance participative et toujours problématique avec les investissements privés.
Il subsiste cependant un obstacle à franchir avant l'aboutissement du projet : le lancement officiel demeure soumis à l'obtention d'un accord de la part des régulateurs respectifs des deux partenaires. Tandis que notre ministre de l'économie et des finances vient de donner un coup de pouce à l'utilisation de la blockchain dans le cadre du rajeunissement des bons de caisse, il serait tout de même mal venu de freiner une initiative tirant dans la même direction (mais beaucoup plus progressiste et, probablement, plus avancée).
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