Des niveaux d’inquiétude pour la situation économique et l’activité au plus bas depuis 2012
Malgré une période d’incertitude liée au contexte international et à l’approche de l’élection présidentielle, l’inquiétude des chefs d’entreprise à l’égard de la situation économique diminue (78%) en perdant 4 points par rapport au mois de septembre 2016. De manière générale, cette dernière connaît une tendance à la baisse progressive sur les quatre dernières années, avec une diminution totale de 14 points depuis mars 2013.
Le même phénomène s’observe à l’égard du niveau de préoccupation des chefs d’entreprise pour leur activité qui enregistre son score le plus bas depuis décembre 2011 et retrouve le même niveau qu’en juin 2016 (41%, -3 points en 5 mois). Leurs inquiétudes ont ainsi reculé de 19 points par rapport au pic de 60% atteint en janvier 2014.
Des besoins de financement toujours minoritaires mais en hausse pour les dépenses d’investissement avec des mesures de durcissement plus nombreuses de la part des banques
Avec une baisse de 24 points entre septembre 2015 et septembre 2016, les besoins en financement des PME connaissent une légère hausse (+2 points, à 49%) mais restent minoritaires. Point encourageant, cette augmentation est plus forte en matière de demandes de financements en vue d’investissement (37%, +5 points).
« Alors que le contexte pourrait entraîner une forme de défiance des chefs d’entreprise, ils paraissent de moins en moins inquiets et leurs besoins de financement pour investir sont en hausse, malgré les difficultés persistantes qu’ils rencontrent, notamment en matière de coût du travail et de complexité du code du travail. Simplification règlementaire, baisse de l’impôt sur les sociétés et relèvement des seuils sociaux sont donc naturellement leurs attentes prioritaires à quelques semaines des élections présidentielles » commente Jacky Lintignat, Directeur Général de KPMG.
La simplification réglementaire et la baisse des cotisations sociales en tête des enjeux jugés déterminants à l’approche du vote présidentiel
La hiérarchie des difficultés rencontrées par les chefs d’entreprise reste sensiblement la même qu’en septembre dernier. Cette hiérarchie impacte directement les attentes des chefs d’entreprise à l’égard des candidats à l’élection présidentielle.
Le coût du travail et la complexité du code du travail constituent toujours la difficulté la plus importante pour les chefs d’entreprise. Cette difficulté apparaît encore plus marquée que lors de la précédente vague d’enquête (78%, +7 points en cinq mois). Rien d’étonnant, donc, à ce que la simplification réglementaire se révèle l’enjeu le plus déterminant pour les PME (53%).
La baisse des cotisations sociales est également particulièrement importante pour les chefs d’entreprise (52%) dont la nette majorité souligne une baisse de leur rentabilité (57%). En effet, ils sont un sur deux à déclarer rencontrer des difficultés à conquérir des parts de marché (52%, -11 points) – même si cette dernière est proportionnellement moins citée que lors des vagues précédentes – par ailleurs, une majorité croissante des sondés souligne des difficultés liées au recrutement (57%, +3 points).
De plus, avec près d’un chef d’entreprise sur deux rencontrant toujours des problèmes liés à la fiscalité (45%, +1 point), la garantie d’une stabilité fiscale arrive à la troisième place des préoccupations évoquées (46%).
Avant l’élection présidentielle, les chefs d’entreprise attendent des candidats des propositions sur la baisse de l’impôt sur les sociétés, le relèvement des seuils sociaux et les référendums d’entreprise sur la fixation du temps de travail
La possibilité d’une baisse de l’impôt sur les sociétés à 25%, du relèvement des seuils sociaux pour les entreprises et d’une mise en place de référendums d’entreprise pour la fixation du temps de travail rencontrent un écho très positif auprès des chefs d’entreprise.
La baisse de l’impôt sur les sociétés à 25% bénéficie ainsi d’un avis très favorable puisque 91% d’entre eux considèrent cette mesure comme vectrice d’un impact favorable sur la trésorerie. Ils sont le même nombre à anticiper les conséquences positives de cette baisse sur la confiance des entrepreneurs et 88% à déclarer que cette baisse d’impôt favoriserait l’attractivité de la France. Dans une moindre mesure, ce changement devrait avoir un impact favorable sur les effectifs de l’entreprise pour sept dirigeants sur dix.
Dans cette lignée, le relèvement des seuils sociaux répond également aux attentes des chefs d’entreprise puisque 75% considèrent que sa mise en place permettrait une augmentation des créations d’emploi. Enfin, la mise en place de référendums d’entreprise à l’initiative de l’employeur pour la fixation du temps de travail est approuvée par 70% d’entre eux.
« Entre une France qui a peur de perdre et une France qui a envie de gagner, notre choix est clair. L’élection présidentielle sonne l’heure des choix. Soit la France continuera d’opter pour la frilosité, les dépenses publiques et le chômage soit elle s’engagera sur la voie de réformes audacieuses en redonnant confiance aux acteurs économiques » commente François Asselin, Président de la CPME
KPMG France
Leader de l'audit et du conseil, KPMG France est membre de KPMG International, réseau de cabinets indépendants exerçant dans 152 pays. Nos 8 500 professionnels interviennent auprès des grands groupes internationaux, des ETI et des groupes familiaux, des PME jusqu’aux start-up, dans différents secteurs de l'industrie, du commerce et des services financiers.
CPME
Organisation patronale interprofessionnelle, la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CPME, ex-CGPME) assure la représentation et la défense de l'ensemble des TPE-PME en France tous secteurs confondus : industrie, commerce, services, artisanat. Forte de 200 fédérations professionnelles, syndicats de métiers, et 125 unions territoriales, la CPME fait entendre la voix des TPE-PME tant au niveau national auprès des pouvoirs publics et des partenaires sociaux, qu'au niveau international.
Malgré une période d’incertitude liée au contexte international et à l’approche de l’élection présidentielle, l’inquiétude des chefs d’entreprise à l’égard de la situation économique diminue (78%) en perdant 4 points par rapport au mois de septembre 2016. De manière générale, cette dernière connaît une tendance à la baisse progressive sur les quatre dernières années, avec une diminution totale de 14 points depuis mars 2013.
Le même phénomène s’observe à l’égard du niveau de préoccupation des chefs d’entreprise pour leur activité qui enregistre son score le plus bas depuis décembre 2011 et retrouve le même niveau qu’en juin 2016 (41%, -3 points en 5 mois). Leurs inquiétudes ont ainsi reculé de 19 points par rapport au pic de 60% atteint en janvier 2014.
Des besoins de financement toujours minoritaires mais en hausse pour les dépenses d’investissement avec des mesures de durcissement plus nombreuses de la part des banques
Avec une baisse de 24 points entre septembre 2015 et septembre 2016, les besoins en financement des PME connaissent une légère hausse (+2 points, à 49%) mais restent minoritaires. Point encourageant, cette augmentation est plus forte en matière de demandes de financements en vue d’investissement (37%, +5 points).
« Alors que le contexte pourrait entraîner une forme de défiance des chefs d’entreprise, ils paraissent de moins en moins inquiets et leurs besoins de financement pour investir sont en hausse, malgré les difficultés persistantes qu’ils rencontrent, notamment en matière de coût du travail et de complexité du code du travail. Simplification règlementaire, baisse de l’impôt sur les sociétés et relèvement des seuils sociaux sont donc naturellement leurs attentes prioritaires à quelques semaines des élections présidentielles » commente Jacky Lintignat, Directeur Général de KPMG.
La simplification réglementaire et la baisse des cotisations sociales en tête des enjeux jugés déterminants à l’approche du vote présidentiel
La hiérarchie des difficultés rencontrées par les chefs d’entreprise reste sensiblement la même qu’en septembre dernier. Cette hiérarchie impacte directement les attentes des chefs d’entreprise à l’égard des candidats à l’élection présidentielle.
Le coût du travail et la complexité du code du travail constituent toujours la difficulté la plus importante pour les chefs d’entreprise. Cette difficulté apparaît encore plus marquée que lors de la précédente vague d’enquête (78%, +7 points en cinq mois). Rien d’étonnant, donc, à ce que la simplification réglementaire se révèle l’enjeu le plus déterminant pour les PME (53%).
La baisse des cotisations sociales est également particulièrement importante pour les chefs d’entreprise (52%) dont la nette majorité souligne une baisse de leur rentabilité (57%). En effet, ils sont un sur deux à déclarer rencontrer des difficultés à conquérir des parts de marché (52%, -11 points) – même si cette dernière est proportionnellement moins citée que lors des vagues précédentes – par ailleurs, une majorité croissante des sondés souligne des difficultés liées au recrutement (57%, +3 points).
De plus, avec près d’un chef d’entreprise sur deux rencontrant toujours des problèmes liés à la fiscalité (45%, +1 point), la garantie d’une stabilité fiscale arrive à la troisième place des préoccupations évoquées (46%).
Avant l’élection présidentielle, les chefs d’entreprise attendent des candidats des propositions sur la baisse de l’impôt sur les sociétés, le relèvement des seuils sociaux et les référendums d’entreprise sur la fixation du temps de travail
La possibilité d’une baisse de l’impôt sur les sociétés à 25%, du relèvement des seuils sociaux pour les entreprises et d’une mise en place de référendums d’entreprise pour la fixation du temps de travail rencontrent un écho très positif auprès des chefs d’entreprise.
La baisse de l’impôt sur les sociétés à 25% bénéficie ainsi d’un avis très favorable puisque 91% d’entre eux considèrent cette mesure comme vectrice d’un impact favorable sur la trésorerie. Ils sont le même nombre à anticiper les conséquences positives de cette baisse sur la confiance des entrepreneurs et 88% à déclarer que cette baisse d’impôt favoriserait l’attractivité de la France. Dans une moindre mesure, ce changement devrait avoir un impact favorable sur les effectifs de l’entreprise pour sept dirigeants sur dix.
Dans cette lignée, le relèvement des seuils sociaux répond également aux attentes des chefs d’entreprise puisque 75% considèrent que sa mise en place permettrait une augmentation des créations d’emploi. Enfin, la mise en place de référendums d’entreprise à l’initiative de l’employeur pour la fixation du temps de travail est approuvée par 70% d’entre eux.
« Entre une France qui a peur de perdre et une France qui a envie de gagner, notre choix est clair. L’élection présidentielle sonne l’heure des choix. Soit la France continuera d’opter pour la frilosité, les dépenses publiques et le chômage soit elle s’engagera sur la voie de réformes audacieuses en redonnant confiance aux acteurs économiques » commente François Asselin, Président de la CPME
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