CFO-news : Yves Poinsot bonjour, merci de nous dire qui est Atradius
Yves Poinsot : Notre rôle est d’accompagner le développement des entreprises en leur proposant des solutions de gestion de leurs risques clients exclusivement sur mesure pour répondre aux besoins des entreprises de toute taille et de tout secteur. Ces solutions non seulement les protègent contre le risque de non paiement mais optimisent également leur flux financiers tant sur le marché domestique qu’à l’international. Pour s’adapter aux particularités de chaque entreprise nos métiers sont très diversifiés allant de l’assurance-crédit au recouvrement en passant par la couverture du risque politique, la caution et les solutions dédiées aux grands comptes comme la titrisation, la couverture d’une transaction unique ou notre contrat Global destiné aux multinationales. Notre groupe est implanté partout dans le monde pour être présent là où les affaires se font. Au sein de nos 160 bureaux, nos équipes enrichissent une base de données de 52 millions d’entreprises et prennent plus de 22000 décisions quotidiennes de crédit pour assurer plus de 465 milliards d’euros de transactions commerciales.
Quelle est la stratégie d’Atradius en France et du groupe ?
En cette période délicate, où les entreprises subissent conjointement l’impact de la crise financière, la hausse des matières premières et la mise en place des nouveaux ratios de solvabilité Bâle II par les banques, nous considérons qu’en tant que partenaire de notre assuré nous devons jouer pleinement notre rôle d’aide au financement. Si l’actif clients de l’entreprise qui demande un crédit est couvert par une assurance-crédit, le banquier sera rassuré et l’entreprise aura de meilleures chances d’obtenir un financement d’exploitation court terme surtout si nous mettons en place une délégation de bénéfice au profit du banquier qui lui garantira de récupérer son argent même si l’entreprise subit un impayé.
Par ailleurs, contrairement à d’autres acteurs du marché, nous avons choisi de continuer à accompagner nos assurés tout en étant vigilant sur l’augmentation des risques notamment à l’international. C’est pourquoi ni nos prix ni nos niveaux de couverture n’ont fait l’objet de mesures systématiques. Nous examinons chaque dossier au cas par cas avant de prendre une décision.
Par ailleurs, contrairement à d’autres acteurs du marché, nous avons choisi de continuer à accompagner nos assurés tout en étant vigilant sur l’augmentation des risques notamment à l’international. C’est pourquoi ni nos prix ni nos niveaux de couverture n’ont fait l’objet de mesures systématiques. Nous examinons chaque dossier au cas par cas avant de prendre une décision.
Quels sont les offres et services qui différencient Atradius de ses concurrents ?
Nous avons mis en place une approche originale basée sur la proximité et la modularité pour jouer un véritable rôle de conseil aux côtés de l’entreprise et l’aider dans ses différentes problématiques de développement, de réduction de ses coûts et d’accroissement de sa valeur.
Concrètement cela veut dire que nos clients utilisent nos contrats d’assurance-crédit comme un outil financier.
D’une part pour s’assurer une croissance rentable en concentrant leur activité commerciale sur des clients à potentiel et en étant à l’abri de l’impact d’un impayé sur leur trésorerie, essentiel quand on sait que les défaillances ont augmenté de 10% sur les 4 premiers mois de l’année.
D’autre part, pour faciliter leur accès au financement en démontrant à leurs banquiers que les crédits d’exploitation qu’ils consentent à l’entreprise (facilité de caisse, loi Dailly, escompte) sont couverts et ne présentent donc aucun risque.
Et enfin pour valoriser leur actif clients en provisionnant moins et en limitant la dépréciation comptable de leurs créances.
Par ailleurs, pour améliorer l’évaluation du risque par les banquiers, nous disposons d’un outil « Analyser » qui permet de calculer automatiquement le taux de couverture des encours de l’entreprise par l’assurance-crédit chaque mois. Si la couverture est bonne, cela rehausse la solvabilité de l’entreprise auprès de ses banquiers et permet de faciliter un accès au crédit.
En complément de notre couverture, la cession des créances peut être organisée dans le cadre d’un contrat d’affacturage qui finance immédiatement.
Pour nous il est essentiel d’accompagner l’entreprise et de la conseiller tout au long de sa « supply chain » y compris en travaillant main dans la main avec ses autres partenaires.
Yves Poinsot, je vous remercie et vous donne rendez-vous très prochainement dans un nouveau numéro de CFO-news.
Concrètement cela veut dire que nos clients utilisent nos contrats d’assurance-crédit comme un outil financier.
D’une part pour s’assurer une croissance rentable en concentrant leur activité commerciale sur des clients à potentiel et en étant à l’abri de l’impact d’un impayé sur leur trésorerie, essentiel quand on sait que les défaillances ont augmenté de 10% sur les 4 premiers mois de l’année.
D’autre part, pour faciliter leur accès au financement en démontrant à leurs banquiers que les crédits d’exploitation qu’ils consentent à l’entreprise (facilité de caisse, loi Dailly, escompte) sont couverts et ne présentent donc aucun risque.
Et enfin pour valoriser leur actif clients en provisionnant moins et en limitant la dépréciation comptable de leurs créances.
Par ailleurs, pour améliorer l’évaluation du risque par les banquiers, nous disposons d’un outil « Analyser » qui permet de calculer automatiquement le taux de couverture des encours de l’entreprise par l’assurance-crédit chaque mois. Si la couverture est bonne, cela rehausse la solvabilité de l’entreprise auprès de ses banquiers et permet de faciliter un accès au crédit.
En complément de notre couverture, la cession des créances peut être organisée dans le cadre d’un contrat d’affacturage qui finance immédiatement.
Pour nous il est essentiel d’accompagner l’entreprise et de la conseiller tout au long de sa « supply chain » y compris en travaillant main dans la main avec ses autres partenaires.
Yves Poinsot, je vous remercie et vous donne rendez-vous très prochainement dans un nouveau numéro de CFO-news.