L’heure est à l’innovation dans le secteur des assurances. Stimulés par les évolutions technologiques, les assureurs recherchent de nouvelles possibilités pour collecter les données, adopter des politiques intelligentes et flexibles. Ils s’attachent aussi à mettre en place de meilleures mesures d’identification et de limitation des risques afin de détecter toute éventuelle fraude.
Pour les acteurs traditionnels du secteur, l’infrastructure informatique existante constitue un véritable frein à cette évolution. Les systèmes mainframe historiques, généralement bien ancrés dans le socle de l’informatique d’entreprise, sont au cœur du défi qu’ils doivent relever.
L’infrastructure IT historique : un frein à la transformation numérique des assureurs
Un grand nombre d’assureurs ont recours à des applications mainframe, développées au fil des ans et reposant sur des algorithmes, pour gérer les processus métier fondamentaux, notamment les polices d’assurance à long terme, les contrôles des données des clients et un ensemble de processus transactionnels s’exécutant en arrière-plan (mais qui sont essentiels).
Et c’est là le cœur du défi : généralement, les processus métier clés des grandes compagnies d’assurance sont étroitement liés aux applications de leurs portefeuilles sous-jacents. Autrement dit, leurs capacités de développement sont liées à la manière dont elles peuvent moderniser leurs applications clés.
L’exécution de ces anciens systèmes est fiable, c’est vrai, mais toutes les tentatives de mise en place de services numériques agiles, de capacités d’analyse et d’intelligence artificielle à partir de ces systèmes entraînent généralement des défis technologiques si importants qu’il paraît difficile de les surmonter. Cet assemblage de langages de programmation historiques, de types de données et d’interdépendances est tellement entremêlé que la réécriture de programmes individuels afin de les intégrer à des systèmes distribués modernes basés sur Java, Linux et le cloud se révèle le plus souvent infructueuse. La réécriture ou la recompilation d’un programme pour l’exécuter dans un autre système d’exploitation implique généralement la transformation de l’ensemble du portefeuille applicatif.
C’est pour cette raison que la transformation numérique est encore très souvent perçue comme une tâche ardue, car l’on suppose que cela implique une refonte totale des systèmes informatiques qui ne tient pas compte des complications inhérentes à la modernisation d’un réseau complexe de systèmes et de données entremêlés.
C’est avec cet état d’esprit que de nombreux grands assureurs se montrent réticents quant à la modification et la modernisation de leur technologie historique. Ils considèrent que la suppression des anciens systèmes et la réalisation d’une migration intégrale ou l’adoption de solutions complètes sont tout simplement trop risquées ou coûteuses. Dans le secteur bancaire, le fiasco informatique de la banque britannique TSB découlant d’une mise à niveau informatique a marqué les esprits en 2018 et a refroidi de nombreuses entreprises au sujet de la modernisation.
Une solution : un mainframe défini par logiciel
De récents développements technologiques permettent d’envisager des solutions pour relever certains de ces défis. Des technologies comme les mainframes définis par logiciel (Software Defined Mainframes) permettent aux organisations d’intégrer la modernisation des applications historiques aux mêmes pipelines de développement déjà utilisés pour le développement d’applications modernes. Ces systèmes définis par logiciel sont si sophistiqués que la seule différence entre la modernisation d’applications historiques s’exécutant sur un Software Defined Mainframe et tout autre système Linux réside dans le choix du langage.
Les organisations peuvent utiliser les mêmes technologies de pipeline de développement, méthodologies de développement, projets open source et structures d’organisation qui sont utilisés sur d’autres systèmes basés sur Linux. L’évolution de ces applications mainframe, dites « historiques », devient alors aussi rapide que celle des applications Java qui ciblent les initiatives numériques les plus récentes basées sur la conteneurisation.
À l’opposé d’une transformation massive, un Software Defined Mainframe permet au secteur des assurances d’adopter une approche progressive de la modernisation des applications du « System of Record » par petites étapes. Cette approche plus souple entraînera des avantages plus progressifs tout en réduisant le risque d’une migration radicale. Elle permettra également d’envisager la modernisation sous la forme d’un continuum et non comme un unique objectif massif à atteindre en bloc.
Les avantages des Software Defined Mainframes pour le secteur des assurances
Les compagnies d’assurance doivent identifier les produits et services qu’elles veulent continuer de proposer, ainsi que la forme sous laquelle ils se présentent. Ensuite, elles seront en mesure de déterminer quels systèmes de gestion de portefeuilles doivent être transférés, ceux qui ne sont plus nécessaires et les nouveaux systèmes qui doivent être utilisés. Dans tous les cas, ce processus permet au portefeuille applicatif global d’évoluer simplement sans entraîner de grands changements et met en place une base efficace à partir de laquelle s’effectuera la modernisation des applications en fonction des besoins.
Le résultat final procurera de nombreux avantages aux assureurs. La modernisation de l’infrastructure a pour avantage de réduire les coûts et d’éviter la dépendance envers les fournisseurs mainframe, mais le plus important réside dans l’émancipation par rapport au mainframe des applications historiques et des données correspondantes. Dans le monde des assurances, les applications mainframe sont généralement associées aux processus métier de base, mais les données qu’elles contiennent sont vitales et l’incapacité de capitaliser sur ces données constitue une opportunité manquée. Lorsque les données mainframe sont libérées de leur format historique limitant, elles peuvent être utilisées pour effectuer des analyses de données modernes, associées à de nouveaux formats de données client afin de tirer profit de l’intelligence commerciale au service de l’innovation.
L’ouverture d’applications clés dans le domaine des assurances à des environnements et des pratiques de développement modernes est essentielle pour des itérations plus rapides des applications et services, ce qui constitue un prérequis pour un marché où la concurrence est rude et où les clients sont toujours plus exigeants.
Jusqu’à aujourd’hui, la solution la plus répandue pour moderniser les systèmes informatiques historiques était la procrastination. L’heure est venue pour les compagnies d’assurance de se servir des outils qui sont à leur disposition et de profiter des avantages d’une migration progressive et souple pour assurer leur avenir technologique.
Pour les acteurs traditionnels du secteur, l’infrastructure informatique existante constitue un véritable frein à cette évolution. Les systèmes mainframe historiques, généralement bien ancrés dans le socle de l’informatique d’entreprise, sont au cœur du défi qu’ils doivent relever.
L’infrastructure IT historique : un frein à la transformation numérique des assureurs
Un grand nombre d’assureurs ont recours à des applications mainframe, développées au fil des ans et reposant sur des algorithmes, pour gérer les processus métier fondamentaux, notamment les polices d’assurance à long terme, les contrôles des données des clients et un ensemble de processus transactionnels s’exécutant en arrière-plan (mais qui sont essentiels).
Et c’est là le cœur du défi : généralement, les processus métier clés des grandes compagnies d’assurance sont étroitement liés aux applications de leurs portefeuilles sous-jacents. Autrement dit, leurs capacités de développement sont liées à la manière dont elles peuvent moderniser leurs applications clés.
L’exécution de ces anciens systèmes est fiable, c’est vrai, mais toutes les tentatives de mise en place de services numériques agiles, de capacités d’analyse et d’intelligence artificielle à partir de ces systèmes entraînent généralement des défis technologiques si importants qu’il paraît difficile de les surmonter. Cet assemblage de langages de programmation historiques, de types de données et d’interdépendances est tellement entremêlé que la réécriture de programmes individuels afin de les intégrer à des systèmes distribués modernes basés sur Java, Linux et le cloud se révèle le plus souvent infructueuse. La réécriture ou la recompilation d’un programme pour l’exécuter dans un autre système d’exploitation implique généralement la transformation de l’ensemble du portefeuille applicatif.
C’est pour cette raison que la transformation numérique est encore très souvent perçue comme une tâche ardue, car l’on suppose que cela implique une refonte totale des systèmes informatiques qui ne tient pas compte des complications inhérentes à la modernisation d’un réseau complexe de systèmes et de données entremêlés.
C’est avec cet état d’esprit que de nombreux grands assureurs se montrent réticents quant à la modification et la modernisation de leur technologie historique. Ils considèrent que la suppression des anciens systèmes et la réalisation d’une migration intégrale ou l’adoption de solutions complètes sont tout simplement trop risquées ou coûteuses. Dans le secteur bancaire, le fiasco informatique de la banque britannique TSB découlant d’une mise à niveau informatique a marqué les esprits en 2018 et a refroidi de nombreuses entreprises au sujet de la modernisation.
Une solution : un mainframe défini par logiciel
De récents développements technologiques permettent d’envisager des solutions pour relever certains de ces défis. Des technologies comme les mainframes définis par logiciel (Software Defined Mainframes) permettent aux organisations d’intégrer la modernisation des applications historiques aux mêmes pipelines de développement déjà utilisés pour le développement d’applications modernes. Ces systèmes définis par logiciel sont si sophistiqués que la seule différence entre la modernisation d’applications historiques s’exécutant sur un Software Defined Mainframe et tout autre système Linux réside dans le choix du langage.
Les organisations peuvent utiliser les mêmes technologies de pipeline de développement, méthodologies de développement, projets open source et structures d’organisation qui sont utilisés sur d’autres systèmes basés sur Linux. L’évolution de ces applications mainframe, dites « historiques », devient alors aussi rapide que celle des applications Java qui ciblent les initiatives numériques les plus récentes basées sur la conteneurisation.
À l’opposé d’une transformation massive, un Software Defined Mainframe permet au secteur des assurances d’adopter une approche progressive de la modernisation des applications du « System of Record » par petites étapes. Cette approche plus souple entraînera des avantages plus progressifs tout en réduisant le risque d’une migration radicale. Elle permettra également d’envisager la modernisation sous la forme d’un continuum et non comme un unique objectif massif à atteindre en bloc.
Les avantages des Software Defined Mainframes pour le secteur des assurances
Les compagnies d’assurance doivent identifier les produits et services qu’elles veulent continuer de proposer, ainsi que la forme sous laquelle ils se présentent. Ensuite, elles seront en mesure de déterminer quels systèmes de gestion de portefeuilles doivent être transférés, ceux qui ne sont plus nécessaires et les nouveaux systèmes qui doivent être utilisés. Dans tous les cas, ce processus permet au portefeuille applicatif global d’évoluer simplement sans entraîner de grands changements et met en place une base efficace à partir de laquelle s’effectuera la modernisation des applications en fonction des besoins.
Le résultat final procurera de nombreux avantages aux assureurs. La modernisation de l’infrastructure a pour avantage de réduire les coûts et d’éviter la dépendance envers les fournisseurs mainframe, mais le plus important réside dans l’émancipation par rapport au mainframe des applications historiques et des données correspondantes. Dans le monde des assurances, les applications mainframe sont généralement associées aux processus métier de base, mais les données qu’elles contiennent sont vitales et l’incapacité de capitaliser sur ces données constitue une opportunité manquée. Lorsque les données mainframe sont libérées de leur format historique limitant, elles peuvent être utilisées pour effectuer des analyses de données modernes, associées à de nouveaux formats de données client afin de tirer profit de l’intelligence commerciale au service de l’innovation.
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Fondée en 2015, Chaineum est une boutique STO offrant une expertise de premier plan en matière d’ICO et STO, avec une vision stratégique orientée tant vers le métier de ses clients que sur la technologie blockchain. A ce titre, Chaineum a participé à la mise en œuvre de bonnes pratiques dans le secteur (ICO Charter, Security Token Network).
La division services blockchain de Chaineum, développe la technologie Chaineum Segment, une blockchain privée orientée objets.
About Chaineum:
Founded in 2015, Chaineum is a STO Boutique with a strong expertise in ICO and STO, and a strategic focus on both its clients' business and blockchain technology. As such, Chaineum paved the way in the implementation of certain best practices in this sector (ICO Charter, Security Token Network).
Chaineum's blockchain services division, is developing Chaineum Segment technology, an object-oriented private blockchain.
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