Le numéro un mondial du progiciel, l'allemand SAP, pourrait être racheté.
Dans un entretien publié le 18 mai 2006 dans les colonnes du Financial Times Deutschland, Hasso Plattner, co-fondateur et président du conseil de surveillance du groupe allemand, a dévoilé les noms de trois repreneurs potentiels, tous américains :
IBM et Microsoft, deux poids lourds de l'informatique de gestion prêts à accentuer la pression sur Oracle, mais également le spécialiste des technologies de recherche sur Internet : Google.
Bien que les négociations n'aient pas officiellement débuté, Hasso Plattner, qui détient 12% du capital de SAP, a déclaré : "Si les actionnaires estiment l'option de rachat meilleure que l'indépendance, elle aura lieu."
L'acquisition de SAP par IBM ou Microsoft accentuerait la pression sur un autre groupe américain : Oracle. Pour élargir son offre à la gestion des relations clients et à l'informatique décisionnelle, le second éditeur mondial de progiciels (ERP) a réalisé d'importantes acquisitions :
PeopleSoft, pour 10,3 milliards de dollars fin 2004, Retek, pour 630 millions de dollars en mars 2005, et, enfin, Siebel en février 2006 pour 5,85 milliards de dollars.
Ces opérations ont permis à Oracle Corp. de gagner des parts de marché dans le secteur du CRM et des services "à la demande". SAP a répondu en proposant, avec le soutien technique d'IBM, sa propre solution hébergée accessible en ligne : SAP CRM On-Demand.
Philippe Nieuwbourg (clubsap.net) et d'autres spécialistes de l'informatique de gestion estiment que l'expérience de SAP et son souci constant de faire évoluer sa plate-forme d'intégration d'applications Netweaver, lui donnent l'avantage dans le "mid-market".
En période de forte croissance organique, +9% sur un an, à 409 M€ au premier trimestre 2006, SAP fait des envieux.
Source : NETECO
Dans un entretien publié le 18 mai 2006 dans les colonnes du Financial Times Deutschland, Hasso Plattner, co-fondateur et président du conseil de surveillance du groupe allemand, a dévoilé les noms de trois repreneurs potentiels, tous américains :
IBM et Microsoft, deux poids lourds de l'informatique de gestion prêts à accentuer la pression sur Oracle, mais également le spécialiste des technologies de recherche sur Internet : Google.
Bien que les négociations n'aient pas officiellement débuté, Hasso Plattner, qui détient 12% du capital de SAP, a déclaré : "Si les actionnaires estiment l'option de rachat meilleure que l'indépendance, elle aura lieu."
L'acquisition de SAP par IBM ou Microsoft accentuerait la pression sur un autre groupe américain : Oracle. Pour élargir son offre à la gestion des relations clients et à l'informatique décisionnelle, le second éditeur mondial de progiciels (ERP) a réalisé d'importantes acquisitions :
PeopleSoft, pour 10,3 milliards de dollars fin 2004, Retek, pour 630 millions de dollars en mars 2005, et, enfin, Siebel en février 2006 pour 5,85 milliards de dollars.
Ces opérations ont permis à Oracle Corp. de gagner des parts de marché dans le secteur du CRM et des services "à la demande". SAP a répondu en proposant, avec le soutien technique d'IBM, sa propre solution hébergée accessible en ligne : SAP CRM On-Demand.
Philippe Nieuwbourg (clubsap.net) et d'autres spécialistes de l'informatique de gestion estiment que l'expérience de SAP et son souci constant de faire évoluer sa plate-forme d'intégration d'applications Netweaver, lui donnent l'avantage dans le "mid-market".
En période de forte croissance organique, +9% sur un an, à 409 M€ au premier trimestre 2006, SAP fait des envieux.
Source : NETECO