C'est un stand qui interpellait un peu les foules lors de la dernière édition de NFT au Grand Palais Ephémère. Ricard, le breuvage connu pour son "petit jaune" s'affichait fièrement au milieu des geeks et des oeuvres d'art.
La marque a profité de l'occasion pour présenter son tout premier projet WEB3 incluant art et protection de l'environnement. Ricard 3.0 (le nom du projet) présente 6 oeuvres d'art spécifiquement imaginées par Neïl Beloufa autour du service "à la marseillaise" créé par Paul Ricard en 1932.
Ces 6 oeuvres d'art sont assorties de leur NFT permettant des activations spécifiques, en plus de leur titre de propriété. 6 autres "lots" (service Ricard + bouteille en édition limitée) ont aussi été proposés aux collectionneurs à l'issue du salon.
Chaque vente fait l'objet d'un don à l'association "Clean my Calanques" visant à préserver l'environnement marseillais.
Pour déployer cette opération, Ricard a fait appel à EBB.Global qui n'est autre que le studio créatif WEB3 de Neïl Beloufa qui a déjà travaillé pour Hermès, Lafayette Anticipations, Ateliers Medicis.

Si le groupe Ricard a déjà fait des incursions dans le WEB3 notamment à l'occasion de la sortie de certains alcools millésimés, c'est la première activation pour sa marque éponyme.
Le groupe a déjà fait une première expérience dans le metavers via decentraland pour sa Vodka Absolut. Une première collection de Token a aussi été émis pour les 90 ans du groupe.
En mai 2023, Le groupe de spiritueux a émis un communiqué afin d'annoncer un partenariat avec Taurus en qualité de prestataire pour ses infrastructures de tokenisation.
A l'occasion de cette annonce, Olivier Marescq, responsable global des partenariats numériques chez Pernod Ricard, a déclaré: «Les technologies blockchains bousculent les codes existants en matière de propriété digitale et de transfert de valeur. Nous avons choisi de collaborer avec Taurus pour accélérer nos activités Web3 en bénéficiant d’une infrastructure dotée d’une sécurité de niveau bancaire et d’une grande flexibilité technologique»

Preuve peut-être que l'histoire entre les marques et le WEB3 ne fait que commencer ?

AL A.