D’après l’étude mondiale de PwC sur les enjeux du développement durable pour les acteurs du Private Equity, menée auprès de 111 sociétés de gestion, 96% d’entre eux se sont déjà dotés d’une politique d’investissement responsable ou prévoient de le faire dans un avenir proche (ils étaient 90% en 2013). Quatre investisseurs sur dix affirment qu’une mauvaise performance ESG (Environnement, Social et Gouvernance) les a déjà conduit à exiger une baisse significative du montant de la transaction, voire à y renoncer. L’ESG est aujourd’hui devenu, particulièrement en France, un sujet mature, totalement intégré aux processus d’investissements et dont le lien avec la valeur et la performance est peu mis en doute.
L’ESG un sujet mondial
Pour la deuxième fois, après une première étude d’ampleur en 2013, PwC analyse la prise en compte du sujet ESG dans le Private Equity au travers de son étude « Global PE Responsible Investment Survey ». La nature même de l’échantillon de sociétés de gestion ayant répondu est déjà un enseignement riche. Au-delà du nombre (111 participants, soit près de 10% de plus qu’en 2013), c’est surtout la répartition géographique et la taille des investissements qui méritent un intérêt. En effet, 22 pays couvrant aussi bien l’Europe, l’Amérique que l’Afrique et l’Asie (incluant la Chine) sont représentés dans cette étude. Les fonds small caps comptent pour 32% des répondants, les mid caps pour 57% et les large caps pour 12%. Cette ventilation confirme que la prise en compte du sujet ESG n’est pas qu’une question de grandes sociétés de gestion mais touche l’ensemble des acteurs du secteur.
La France montre un fort dynamisme et engagement sur les questions ESG
La France, qui compte 28% des répondants, se positionne comme le premier pays représenté à l’échelle mondiale parmi les 111 interrogés par PwC dans le cadre de son enquête. Parmi les 22 pays couverts par l’étude, la France, devant le Royaume-Uni – autre pays très actif en matière de Private Equity, se distingue donc à la fois par le dynamisme de ses sociétés de gestion, mais aussi par leur capacité d’innovation sur les questions ESG. C’est notamment en France que des initiatives significatives en matière de valorisation financière des politiques ESG ont été mises en oeuvre en 2016. 20% des acteurs français ayant répondu ont ainsi réalisé de telles analyses en 2016, ce qui est trois fois plus qu’en 2013.
« Le Private Equity français est extrêmement dynamique sur les questions ESG. Poussé d’abord par les grands investisseurs institutionnels et par une réglementation historiquement avancée en Europe, les sociétés de gestion ont, plus rapidement qu’ailleurs, compris l’intérêt de ces démarches dans la sécurisation, puis la performance des sociétés dans lesquelles ils investissent. Aujourd’hui, en France, ne pas avoir d’analyse ESG sur une participation, c’est prendre des risques en vue de la future cession », Emilie Bobin, Directeur au sein du Département Développement Durable de PwC.
Vers un lien de plus en plus fort entre ESG et valorisation des participations
Quatre investisseurs sur dix (41%) seraient prêts à payer plus cher pour une entreprise affichant une bonne performance ESG. A ce jour, 14% déclarent avoir déjà touché une prime à la performance ESG lors de la cession. Bien que ce pourcentage ne soit pas encore significatif, il traduit une claire avancée par rapport à 2013 et confirme la tendance réelle de prise en compte du sujet ESG dans la valorisation des participations. En effet, d’ores et déjà 38% d’entre eux sont prêts à inclure les facteurs ESG dans leur stratégie de sortie.
Par ailleurs, 40% des investisseurs indiquent qu’une mauvaise performance ESG les a déjà conduits à demander une diminution substantielle du montant de la transaction, voire à y renoncer.
D’une pression externe à une stratégie réelle de business
Alors que la même étude réalisée en 2013 révélait que la réglementation et la pression des investisseurs (LPs) étaient les premières motivations des sociétés de gestion pour intégrer les questions ESG, cette nouvelle étude traduit un vrai changement de dimension montrant clairement que désormais le sujet est perçu comme un facteur essentiel de business contribuant à l’amélioration de la gestion des risques et à la performance opérationnelle des participations.
L’ESG un sujet mondial
Pour la deuxième fois, après une première étude d’ampleur en 2013, PwC analyse la prise en compte du sujet ESG dans le Private Equity au travers de son étude « Global PE Responsible Investment Survey ». La nature même de l’échantillon de sociétés de gestion ayant répondu est déjà un enseignement riche. Au-delà du nombre (111 participants, soit près de 10% de plus qu’en 2013), c’est surtout la répartition géographique et la taille des investissements qui méritent un intérêt. En effet, 22 pays couvrant aussi bien l’Europe, l’Amérique que l’Afrique et l’Asie (incluant la Chine) sont représentés dans cette étude. Les fonds small caps comptent pour 32% des répondants, les mid caps pour 57% et les large caps pour 12%. Cette ventilation confirme que la prise en compte du sujet ESG n’est pas qu’une question de grandes sociétés de gestion mais touche l’ensemble des acteurs du secteur.
La France montre un fort dynamisme et engagement sur les questions ESG
La France, qui compte 28% des répondants, se positionne comme le premier pays représenté à l’échelle mondiale parmi les 111 interrogés par PwC dans le cadre de son enquête. Parmi les 22 pays couverts par l’étude, la France, devant le Royaume-Uni – autre pays très actif en matière de Private Equity, se distingue donc à la fois par le dynamisme de ses sociétés de gestion, mais aussi par leur capacité d’innovation sur les questions ESG. C’est notamment en France que des initiatives significatives en matière de valorisation financière des politiques ESG ont été mises en oeuvre en 2016. 20% des acteurs français ayant répondu ont ainsi réalisé de telles analyses en 2016, ce qui est trois fois plus qu’en 2013.
« Le Private Equity français est extrêmement dynamique sur les questions ESG. Poussé d’abord par les grands investisseurs institutionnels et par une réglementation historiquement avancée en Europe, les sociétés de gestion ont, plus rapidement qu’ailleurs, compris l’intérêt de ces démarches dans la sécurisation, puis la performance des sociétés dans lesquelles ils investissent. Aujourd’hui, en France, ne pas avoir d’analyse ESG sur une participation, c’est prendre des risques en vue de la future cession », Emilie Bobin, Directeur au sein du Département Développement Durable de PwC.
Vers un lien de plus en plus fort entre ESG et valorisation des participations
Quatre investisseurs sur dix (41%) seraient prêts à payer plus cher pour une entreprise affichant une bonne performance ESG. A ce jour, 14% déclarent avoir déjà touché une prime à la performance ESG lors de la cession. Bien que ce pourcentage ne soit pas encore significatif, il traduit une claire avancée par rapport à 2013 et confirme la tendance réelle de prise en compte du sujet ESG dans la valorisation des participations. En effet, d’ores et déjà 38% d’entre eux sont prêts à inclure les facteurs ESG dans leur stratégie de sortie.
Par ailleurs, 40% des investisseurs indiquent qu’une mauvaise performance ESG les a déjà conduits à demander une diminution substantielle du montant de la transaction, voire à y renoncer.
D’une pression externe à une stratégie réelle de business
Alors que la même étude réalisée en 2013 révélait que la réglementation et la pression des investisseurs (LPs) étaient les premières motivations des sociétés de gestion pour intégrer les questions ESG, cette nouvelle étude traduit un vrai changement de dimension montrant clairement que désormais le sujet est perçu comme un facteur essentiel de business contribuant à l’amélioration de la gestion des risques et à la performance opérationnelle des participations.
Cette évolution se confirme en observant l’évolution de l’intégration de l’ESG dans les processus « classiques » d’investissement. Les sociétés de Private Equity ont ancré la gestion ESG au coeur de leurs politiques d’investissement et 60% d’entre elles affirment aujourd’hui réaliser une revue systématique des risques ESG associés aux entreprises. 77% soulignent le caractère obligatoire de l’analyse de ces enjeux lors de l’acquisition. Enfin, elles sont 58% à intégrer les enjeux ESG au coeur du plan de transformation immédiat (100-180 jours) de l’entreprise nouvellement acquise.
Selon Emilie Bobin :
«En quelques années, le sujet ESG est devenu un des éléments naturels de la valorisation des participations. De moins en moins de transactions s’en affranchissent et l’étude confirme que l’ESG est désormais de plus en plus intégrée dans les politiques d’investissement et dans les stratégies de développement des participations. Nous sommes passés d’environ une due diligence ESG par mois en 2013 à près de 5 en 2016, ce qui traduit concrètement le dynamisme du secteur en France sur le sujet.
De plus en plus d’investisseurs exigent que ces questions soient mises à l’ordre du jour d’au moins un board par an afin de s’assurer de l’avancement des plans d’action mis en oeuvre dans les participations. »
A l’instar des grandes entreprises, les enjeux globaux en matière de développement durable sont pris en compte par le Private Equity
Pour la première fois, PwC a cherché à connaître le point de vue des sociétés de Private Equity en incluant à son enquête des questions sur les Objectifs du Développement Durable des Nations Unies (ODD). Ces grands objectifs sont aujourd’hui l’un des sujets à l’importance croissante pour les grandes entreprises, leur permettant d’analyser leur empreinte positive ou négative sur les grands sujets auxquels font face la planète et l’Homme pour les 30 années à venir. Ils posent la question de la « licence to operate » future des activités économiques et constituent un facteur d’anticipation capital.
Si le Private Equity n’est pas encore au niveau de ces grandes entreprises, qui pour 75% d’entre elles déclarent analyser leurs enjeux stratégiques en se basant sur les ODD, on compte déjà 44% des répondants qui indiquent avoir l’intention de le faire à moyen terme.
Cybersécurité, Droits de l’Homme et changement climatique au coeur des préoccupations futures
Si les sociétés de Private Equity ont conscience de l’émergence de nouveaux risques pouvant impacter leurs participations, la façon de s’en prémunir reste un défi pour elles. La cybersécurité préoccupe ainsi 85% des investisseurs interrogés, cependant à ce jour ils ne sont que 27% à avoir pris des mesures dans ce domaine. Les Droits de l’Homme sont sources de préoccupation pour 79% des investisseurs et la moitié (48%) d’entre eux ont pris des mesures pour y remédier.
Enfin, le changement climatique constitue un enjeu pour 79% des répondants et 32% d’entre eux ont initié des plans d’action sur le sujet au niveau de leur portefeuille.
Emilie Bobin explique :
« Le Private Equity évolue rapidement. C’est probablement le secteur qui est allé le plus vite sur la prise en compte des questions ESG, passant en quelques années du pourquoi à l’intégration opérationnelle dans les politiques d’investissement. La dernière étape en date consiste à traduire économiquement ces enjeux, et plusieurs acteurs, dont les Français, sont en pointe sur le sujet. On note aussi que ce secteur a aussi désormais une vision stratégique et prospective du sujet en anticipant les grandes thématiques susceptibles d’avoir des effets sur la valeur de leurs investissements dans le futur. Même s’il reste encore du chemin à parcourir, nous considérons que les acteurs du Private Equity ont vite compris l’intérêt majeur de l’ESG pour la performance de leurs investissements et va plus vite que les autres dans sa mise en oeuvre. »
Pour aller plus loin, téléchargez ci-dessous l'étude (PDF 32 pages en anglais).
«En quelques années, le sujet ESG est devenu un des éléments naturels de la valorisation des participations. De moins en moins de transactions s’en affranchissent et l’étude confirme que l’ESG est désormais de plus en plus intégrée dans les politiques d’investissement et dans les stratégies de développement des participations. Nous sommes passés d’environ une due diligence ESG par mois en 2013 à près de 5 en 2016, ce qui traduit concrètement le dynamisme du secteur en France sur le sujet.
De plus en plus d’investisseurs exigent que ces questions soient mises à l’ordre du jour d’au moins un board par an afin de s’assurer de l’avancement des plans d’action mis en oeuvre dans les participations. »
A l’instar des grandes entreprises, les enjeux globaux en matière de développement durable sont pris en compte par le Private Equity
Pour la première fois, PwC a cherché à connaître le point de vue des sociétés de Private Equity en incluant à son enquête des questions sur les Objectifs du Développement Durable des Nations Unies (ODD). Ces grands objectifs sont aujourd’hui l’un des sujets à l’importance croissante pour les grandes entreprises, leur permettant d’analyser leur empreinte positive ou négative sur les grands sujets auxquels font face la planète et l’Homme pour les 30 années à venir. Ils posent la question de la « licence to operate » future des activités économiques et constituent un facteur d’anticipation capital.
Si le Private Equity n’est pas encore au niveau de ces grandes entreprises, qui pour 75% d’entre elles déclarent analyser leurs enjeux stratégiques en se basant sur les ODD, on compte déjà 44% des répondants qui indiquent avoir l’intention de le faire à moyen terme.
Cybersécurité, Droits de l’Homme et changement climatique au coeur des préoccupations futures
Si les sociétés de Private Equity ont conscience de l’émergence de nouveaux risques pouvant impacter leurs participations, la façon de s’en prémunir reste un défi pour elles. La cybersécurité préoccupe ainsi 85% des investisseurs interrogés, cependant à ce jour ils ne sont que 27% à avoir pris des mesures dans ce domaine. Les Droits de l’Homme sont sources de préoccupation pour 79% des investisseurs et la moitié (48%) d’entre eux ont pris des mesures pour y remédier.
Enfin, le changement climatique constitue un enjeu pour 79% des répondants et 32% d’entre eux ont initié des plans d’action sur le sujet au niveau de leur portefeuille.
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« Le Private Equity évolue rapidement. C’est probablement le secteur qui est allé le plus vite sur la prise en compte des questions ESG, passant en quelques années du pourquoi à l’intégration opérationnelle dans les politiques d’investissement. La dernière étape en date consiste à traduire économiquement ces enjeux, et plusieurs acteurs, dont les Français, sont en pointe sur le sujet. On note aussi que ce secteur a aussi désormais une vision stratégique et prospective du sujet en anticipant les grandes thématiques susceptibles d’avoir des effets sur la valeur de leurs investissements dans le futur. Même s’il reste encore du chemin à parcourir, nous considérons que les acteurs du Private Equity ont vite compris l’intérêt majeur de l’ESG pour la performance de leurs investissements et va plus vite que les autres dans sa mise en oeuvre. »
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Laurent Leloup
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