DBRS croit que le crédit demeurera serré en 2009, que le taux de chômage continuera de grimper, que le PIB diminuera, que le nombre d'entreprises dans l'incapacité de rembourser leur dette augmentera, que la valeur des immeubles résidentiels et commerciaux continuera de baisser et que les difficultés liées aux régimes de retraite continueront de défrayer les manchettes.
"Le grave ralentissement économique, combiné au resserrement des marchés mondiaux du crédit, fait en sorte que DBRS ne prévoit pas de tendance de notation positive pour aucun des secteurs que nous évaluons", a indiqué l'agence.
Dans un rapport, DBRS note que la récession actuelle a été causée par une dette excessive des ménages, de faibles taux d'intérêt et une "mauvaise compréhension des risques associés aux instruments dérivés complexes utilisés pour éviter les risques".
Les actes réalisés par les gouvernements depuis le début de la crise étaient nécessaires, mais ils n'auront sans doute aucun effet immédiat, selon l'agence.
"La reprise n'aura pas lieu tant que nous n'aurons pas de preuve que les plans de relance ont fonctionné et que la confiance des consommateurs ne se sera pas stabilisée", a indiqué le coprésident de DBRS et auteur du rapport, Peter Bethlenfalvy.
Le rapport de DBRS souligne toutefois que si le ralentissement actuel est plus important que toute récession d'après-guerre, les gouvernements n'ont jamais eu de meilleurs outils de relance. On y indique également que "le Canada se trouve dans une position de force en cette période de bouleversements mondiaux, grâce à des années de gestion fiscale prudente et à des efforts importants pour réduire la dette".
Lors d'une présentation, M. Bethlenfalvy a insisté sur le fait que "même dans (ses) pires prédictions", la période actuelle ne sera pas comparable à la Grande Dépression des années 1930.
www.dbrs.com
Laurent Leloup
CFO-news
"Le grave ralentissement économique, combiné au resserrement des marchés mondiaux du crédit, fait en sorte que DBRS ne prévoit pas de tendance de notation positive pour aucun des secteurs que nous évaluons", a indiqué l'agence.
Dans un rapport, DBRS note que la récession actuelle a été causée par une dette excessive des ménages, de faibles taux d'intérêt et une "mauvaise compréhension des risques associés aux instruments dérivés complexes utilisés pour éviter les risques".
Les actes réalisés par les gouvernements depuis le début de la crise étaient nécessaires, mais ils n'auront sans doute aucun effet immédiat, selon l'agence.
"La reprise n'aura pas lieu tant que nous n'aurons pas de preuve que les plans de relance ont fonctionné et que la confiance des consommateurs ne se sera pas stabilisée", a indiqué le coprésident de DBRS et auteur du rapport, Peter Bethlenfalvy.
Le rapport de DBRS souligne toutefois que si le ralentissement actuel est plus important que toute récession d'après-guerre, les gouvernements n'ont jamais eu de meilleurs outils de relance. On y indique également que "le Canada se trouve dans une position de force en cette période de bouleversements mondiaux, grâce à des années de gestion fiscale prudente et à des efforts importants pour réduire la dette".
Lors d'une présentation, M. Bethlenfalvy a insisté sur le fait que "même dans (ses) pires prédictions", la période actuelle ne sera pas comparable à la Grande Dépression des années 1930.
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Laurent Leloup
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