Les Fintechs font leur Révolution et ce malgré la Tempête. C'est ce que s'apprête à démontrer l'Association France Fintech, le jeudi 19 octobre prochain à l'occasion de sa grande conférence annuelle sous la bannière de "Riders on the Storm".
En introduction, France Fintech et BpiFrance s'adonnent à leur exercice habituel : celui du panorama. Un arrêt sur image publié pour la 8ème année consécutive offrant un sondage auprès de 950 entreprises innovantes des services financiers.
Parmi les tendances décelées, les deux organismes soulignent :
- La montée en puissance de segments tels que le web3, l’assurtech, ou la finance à impact.
- La multiplication des plateformes d'investissements sur des sous-jacents de plus en plus diversifiés et accessibles au grand public (immobilier, non-coté, actifs de luxe, terrains agricoles).
- La montée en puissance de l’IA dans les fintech, notamment en soutien de l'acquisition de clientèle, gestion des risques et interaction avec les utilisateurs.
- La part croissante des modèles avec des revenus récurrents /SaaS/abonnement.
- La progression des offres à destination des TPE/PME et des fonds d’investissement.
Une tendance qui semble se dessiner à la plateformisation des services B2B : élargissement significatif de l’offre aux entreprises, intégration d’offres partenaires.
Bonne nouvelle au sein de cette mutation semblant esquisser une tendance à la plateformisation des services B2B (via notamment l'élargissement de l’offre aux entreprises grâce à l intégration d’offres partenaires) : la résilience des acteurs.
Les fintech françaises poursuivent le développement de leur activité. Alors que la moitié d’entre elles ont moins de 5 ans :
- 53% réalisent plus d’1 M€ de chiffre d’affaires (contre 36% en 2022)
- Les chiffres d’affaires sont en progression constante (pour mémoire, +23% en 2022).
- Plus d’⅓ ont déjà atteint leur seuil de rentabilité en 2023 (contre 28% en 2022)
- Et, Elles consolident leurs positions à l’étranger : plus de 30% sont désormais implantées à l’international.
Même si certains projets ont été différés ou abandonnés du fait de la crise du financement, les fintech continuent d’investir :
1, En ressources humaines, certes à un rythme plus faible (+28% en 2023, contre +48% en 2022 et + 69% en 2021), mais portant désormais à plus de 50 000 le nombre d’emplois créés en France.
2, Dans des rachats d’entreprises qui participent à la consolidation du marché : les opérations de fusions-acquisitions, en 2023, concernent dans 56% des cas, des opérations entre fintech. A noter que les fintech françaises achètent davantage leurs homologues étrangères que l’inverse.
Cette bonne tenue de l’écosystème est d’autant plus encourageant que l’environnement est chahuté, avec :
Une forte pression à la baisse des financements : au 30 septembre, les fintech françaises ont levé 736M d’euros soit une baisse de 66% par rapport à la moyenne sur 9 mois de 2022.
À noter que les startups ont davantage recouru à la dette (+26 % en 2022, à 5,4 Md€). qui représente 44% des fonds propres contre 37% en 2021. 83% d’entre elles ont recours à l’endettement avec une valeur médiane de 703 k€.
Les opérations de LBO continuent à croître (elles représentent 30% des sorties des startups françaises tous secteurs confondus depuis 2021)
Une contraction significative des valorisations (baisse de 25% entre 2022 et 2021), même si la fintech reste le 3ème secteur d’activité le plus valorisé (plus de 4 fois le CA ; derrière logiciel et santé).
La fintech reste le premier écosystème de l’Union européenne en terme de levées et premier compartiment de la tech française :
- Elle est le secteur le plus représenté au sein des licornes françaises (10/27) et du Next 40 (35%)
- Et en bonne position dans le nouvel indice européen LETS : 9 des 135 scale-up identifiées sont des fintech françaises (soit 6,6%), lesquelles représentent 19% du total des start-up françaises comptabilisées.
Pour en savoir plus rendez-vous le jeudi 19 octobre à la Maison de la Mutualité pour R:Evolution, Riders on the Storm.
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EN SAVOIR PLUS SUR LA FRENCH FINTECH WEEK
TELECHARGEZ LE PANORAMA
En introduction, France Fintech et BpiFrance s'adonnent à leur exercice habituel : celui du panorama. Un arrêt sur image publié pour la 8ème année consécutive offrant un sondage auprès de 950 entreprises innovantes des services financiers.
Parmi les tendances décelées, les deux organismes soulignent :
- La montée en puissance de segments tels que le web3, l’assurtech, ou la finance à impact.
- La multiplication des plateformes d'investissements sur des sous-jacents de plus en plus diversifiés et accessibles au grand public (immobilier, non-coté, actifs de luxe, terrains agricoles).
- La montée en puissance de l’IA dans les fintech, notamment en soutien de l'acquisition de clientèle, gestion des risques et interaction avec les utilisateurs.
- La part croissante des modèles avec des revenus récurrents /SaaS/abonnement.
- La progression des offres à destination des TPE/PME et des fonds d’investissement.
Une tendance qui semble se dessiner à la plateformisation des services B2B : élargissement significatif de l’offre aux entreprises, intégration d’offres partenaires.
Bonne nouvelle au sein de cette mutation semblant esquisser une tendance à la plateformisation des services B2B (via notamment l'élargissement de l’offre aux entreprises grâce à l intégration d’offres partenaires) : la résilience des acteurs.
Les fintech françaises poursuivent le développement de leur activité. Alors que la moitié d’entre elles ont moins de 5 ans :
- 53% réalisent plus d’1 M€ de chiffre d’affaires (contre 36% en 2022)
- Les chiffres d’affaires sont en progression constante (pour mémoire, +23% en 2022).
- Plus d’⅓ ont déjà atteint leur seuil de rentabilité en 2023 (contre 28% en 2022)
- Et, Elles consolident leurs positions à l’étranger : plus de 30% sont désormais implantées à l’international.
Même si certains projets ont été différés ou abandonnés du fait de la crise du financement, les fintech continuent d’investir :
1, En ressources humaines, certes à un rythme plus faible (+28% en 2023, contre +48% en 2022 et + 69% en 2021), mais portant désormais à plus de 50 000 le nombre d’emplois créés en France.
2, Dans des rachats d’entreprises qui participent à la consolidation du marché : les opérations de fusions-acquisitions, en 2023, concernent dans 56% des cas, des opérations entre fintech. A noter que les fintech françaises achètent davantage leurs homologues étrangères que l’inverse.
Cette bonne tenue de l’écosystème est d’autant plus encourageant que l’environnement est chahuté, avec :
Une forte pression à la baisse des financements : au 30 septembre, les fintech françaises ont levé 736M d’euros soit une baisse de 66% par rapport à la moyenne sur 9 mois de 2022.
À noter que les startups ont davantage recouru à la dette (+26 % en 2022, à 5,4 Md€). qui représente 44% des fonds propres contre 37% en 2021. 83% d’entre elles ont recours à l’endettement avec une valeur médiane de 703 k€.
Les opérations de LBO continuent à croître (elles représentent 30% des sorties des startups françaises tous secteurs confondus depuis 2021)
Une contraction significative des valorisations (baisse de 25% entre 2022 et 2021), même si la fintech reste le 3ème secteur d’activité le plus valorisé (plus de 4 fois le CA ; derrière logiciel et santé).
La fintech reste le premier écosystème de l’Union européenne en terme de levées et premier compartiment de la tech française :
- Elle est le secteur le plus représenté au sein des licornes françaises (10/27) et du Next 40 (35%)
- Et en bonne position dans le nouvel indice européen LETS : 9 des 135 scale-up identifiées sont des fintech françaises (soit 6,6%), lesquelles représentent 19% du total des start-up françaises comptabilisées.
Pour en savoir plus rendez-vous le jeudi 19 octobre à la Maison de la Mutualité pour R:Evolution, Riders on the Storm.
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À propos de Bpifrance :
Bpifrance finance et accompagne les entreprises – à chaque étape de leur développement – en crédit, en garantie, en aide à l’innovation et en fonds propres. Ce faisant, Bpifrance agit en appui des politiques publiques conduites par l’Etat et les Régions. Bpifrance les accompagne dans leurs projets de développement, de transition écologique et énergétique, d’innovation et à l’international. Bpifrance assure aussi, au nom et pour le compte de l’Etat, les financements à l’export. Bpifrance propose, en lien avec des cabinets de conseils et des organismes de formation reconnus, des solutions d’accompagnement adaptées aux start-up, TPE, PME et aux ETI. Grâce à ses 50 implantations régionales, les entrepreneurs bénéficient d’un interlocuteur proche et efficace pour les soutenir dans la croissance durable de leur activité.
BpiFrance
À propos de France FinTech
Créée en 2015 à l’initiative des entrepreneurs, France FinTech fédère les sociétés utilisant des modèles opérationnels, technologiques ou économiques, innovants et disruptifs, visant à traiter des problématiques existantes ou émergentes de l’industrie des services financiers et représentant les principales composantes de la filière. L’association s’est donnée pour mission de promouvoir l’excellence du secteur en France et à l’étranger et de représenter les fintech françaises auprès des pouvoirs publics, du régulateur et de l’écosystème. France FinTech est aujourd’hui la plus grande association sectorielle de start-up en France et en Europe. Elle est présidée par Alain Clot et Kristen Charvin en est sa déléguée générale. Son comité directeur rassemble les fondateurs et dirigeants de +Simple, AML Factory, Anaxago, Eldorado, Epsor, Kriptown, Lydia, October et Silae. Outre ses actions sur les terrains réglementaires et législatifs, ses nombreuses publications, ses ateliers et rencontres diverses, l’association organise chaque année l’événement de référence de l’écosystème, FinTech R:Evolution. France FinTech est membre du Forum Fintech ACPR-AMF et membre fondateur de l’EDFA (European Digital Finance Association).
France Fintech
Bpifrance finance et accompagne les entreprises – à chaque étape de leur développement – en crédit, en garantie, en aide à l’innovation et en fonds propres. Ce faisant, Bpifrance agit en appui des politiques publiques conduites par l’Etat et les Régions. Bpifrance les accompagne dans leurs projets de développement, de transition écologique et énergétique, d’innovation et à l’international. Bpifrance assure aussi, au nom et pour le compte de l’Etat, les financements à l’export. Bpifrance propose, en lien avec des cabinets de conseils et des organismes de formation reconnus, des solutions d’accompagnement adaptées aux start-up, TPE, PME et aux ETI. Grâce à ses 50 implantations régionales, les entrepreneurs bénéficient d’un interlocuteur proche et efficace pour les soutenir dans la croissance durable de leur activité.
BpiFrance
À propos de France FinTech
Créée en 2015 à l’initiative des entrepreneurs, France FinTech fédère les sociétés utilisant des modèles opérationnels, technologiques ou économiques, innovants et disruptifs, visant à traiter des problématiques existantes ou émergentes de l’industrie des services financiers et représentant les principales composantes de la filière. L’association s’est donnée pour mission de promouvoir l’excellence du secteur en France et à l’étranger et de représenter les fintech françaises auprès des pouvoirs publics, du régulateur et de l’écosystème. France FinTech est aujourd’hui la plus grande association sectorielle de start-up en France et en Europe. Elle est présidée par Alain Clot et Kristen Charvin en est sa déléguée générale. Son comité directeur rassemble les fondateurs et dirigeants de +Simple, AML Factory, Anaxago, Eldorado, Epsor, Kriptown, Lydia, October et Silae. Outre ses actions sur les terrains réglementaires et législatifs, ses nombreuses publications, ses ateliers et rencontres diverses, l’association organise chaque année l’événement de référence de l’écosystème, FinTech R:Evolution. France FinTech est membre du Forum Fintech ACPR-AMF et membre fondateur de l’EDFA (European Digital Finance Association).
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