Pour une majorité d’investisseurs, la priorité de l’année va être de sécuriser leur portefeuille et chacune de leurs participations. Côté entreprise, le défi est de trouver des fonds pour continuer à croître et à explorer de nouvelles pistes de développement. L’un des défis de 2023 pour maintenir la dynamique des investissements dans les entreprises est de faire en sorte que ces deux objectifs se rejoignent.
Le regain de prudence des fonds
La persistance de l’incertitude économique, l’érosion des trésoreries, ou encore les alertes régulières sur une possible recrudescence des défaillances incitent les fonds d’investissement à un regain de prudence et d’optimisation dans leurs choix d’investissement. Leur seconde préoccupation est de disposer de liquidités pour saisir les opportunités qui se présenteraient tout en en maximisant la valeur. Dans un cas comme dans l’autre, pour performer, ils ont besoin de compléter leur analyse financière par des éléments extra-financiers. L’objectif est d’attester la capacité de l’entreprise à mettre en œuvre la stratégie de développement prévue et à atteindre les objectifs annoncés. Ce peut également être un moyen de mesurer son degré d’engagement en matière de RSE et de remplir les exigences des critères ESG.
Le besoin d’un savoir-faire en structuration opérationnelle des entreprises
Dans ce contexte, pour avancer et prendre des décisions averties, rien n’est plus précieux pour un investisseur que le point de vue d’un entrepreneur. Ce dernier va l’aider à comprendre la spécificité, la pertinence et la robustesse des processus internes d’une entreprise. Il va aussi lui permettre de cerner sa culture, les compétences dont elle dispose et la complémentarité entre ses dirigeants et ses managers. Enfin, il saura mettre le tout en perspective avec la dynamique du marché ciblé et des sources concrètes de chiffre d’affaires. C’est d’ailleurs pour disposer de ce regard particulier et nécessaire que les fonds d’investissement américains avaient imaginé en 2011 le métier d’operating partner. Leur objectif à l’époque était d’éviter les écueils qui avaient conduit à la crise financière de 2008. Comme garde-fous, rien de tel que l’avis de ceux qui l’ont déjà fait, c’est-à-dire ceux qui ont déjà géré opérationnellement des entreprises à des phases similaires de leur développement. Parce que tous ont déjà créé ou racheté des entreprises, parce qu’ils ont pris des risques business et financiers, les operating partners analysent la structuration opérationnelle, identifient des zones de risques, détectent des pistes d’amélioration à la lumière de leurs retours d’expérience. C’est aussi sur cette base qu’ils vont élaborer un plan d’action concret visant une meilleure rentabilité. Enfin, ils peuvent dans certains cas recommander un développement par croissance externe ou à l’inverse un adossement pour ouvrir de nouvelles perspectives de croissance et ainsi assurer la pérennité et la valorisation de l’entreprise.
Réconcilier les points de vue et objectifs
De leur côté, face aux attentes des financiers, les chefs d’entreprise cherchent des pistes de progrès. Une différence culturelle majeure distingue toutefois l’approche française de la pratique américaine : les dirigeants fondateurs français, en particulier dans les PME, sont spontanément peu enclins à être 100% transparents sur leur business vis-à-vis de leurs partenaires financiers, craignant souvent l’arrivée d’un « loup de Wall Street » à leur capital. Ils les perçoivent davantage comme des banquiers que comme des partenaires. L’une des solutions pour faire tomber cette méfiance est de séparer les équipes issues du fonds d’investissement de celles qui vont travailler avec l’entrepreneur sur sa structuration opérationnelle. Cela leur évite d’être juge et partie. De plus, le fait d’être épaulé par une personne qui partage le même ADN d’entrepreneur et a vécu ce que vit le chef d’entreprise, dans la même posture vis-à-vis des équipes, aide le dirigeant à s’approprier les objectifs et attentes du fonds pour faire les bons choix pour y répondre. Finalement en 2023, comme en 2011, le contexte joue comme un accélérateur des collaborations entre VC’s et operating partners. La combinaison de leurs savoir-faire est à la fois un levier pour relever les enjeux de sécurisation et de rentabilité des fonds et les perspectives de croissance des entreprises – et donc de l’économie.
Isabelle Saladin est la Présidente fondatrice d'I&S Adviser. Serial entrepreneuse, elle a créé Art-DV dans les années 2000, l’une des premières marketplaces françaises d’objets faits main. En 2015, après 3 ans en entreprise en tant que responsable de la stratégie de développement, elle lance le 1er réseau français d’operating partners inspiré d’un métier répandu aux Etats-Unis. I&S Adviser fédère d’anciens chefs d’entreprise pour accompagner le développement des startups, PME et ETI (levées de fonds, développement international, ouvertures de site, adaptation de business models, acquisitions et cessions de sociétés, etc.).
A propos d’I&S Adviser www.isadviser.com
I&S Adviser a créé le tout premier réseau français d’operating partners, des entrepreneurs expérimentés qui épaulent opérationnellement les fondateurs de start-ups, PME ou ETI et les aident à atteindre leurs objectifs de croissance. S’appuyant sur leurs retours d’expérience (tant leurs succès que leurs échecs), ces « have it done » s’engagent sur des résultats opérationnels et prennent des risques avec le chef d’entreprise. Fédérés sous une marque unique, les operating partners d’I&S Adviser interviennent à la demande de l’entrepreneur ou d’un fonds d’investissement, sur 5 sujets : le « Business Staging », le développement à l’international, le « check-up de l’existant », la création de business models digitaux et la mise au point de plans à 3 ans. Plus d’informations sur son blog http://isadviser.com/blog/?lang=fr
Le regain de prudence des fonds
La persistance de l’incertitude économique, l’érosion des trésoreries, ou encore les alertes régulières sur une possible recrudescence des défaillances incitent les fonds d’investissement à un regain de prudence et d’optimisation dans leurs choix d’investissement. Leur seconde préoccupation est de disposer de liquidités pour saisir les opportunités qui se présenteraient tout en en maximisant la valeur. Dans un cas comme dans l’autre, pour performer, ils ont besoin de compléter leur analyse financière par des éléments extra-financiers. L’objectif est d’attester la capacité de l’entreprise à mettre en œuvre la stratégie de développement prévue et à atteindre les objectifs annoncés. Ce peut également être un moyen de mesurer son degré d’engagement en matière de RSE et de remplir les exigences des critères ESG.
Le besoin d’un savoir-faire en structuration opérationnelle des entreprises
Dans ce contexte, pour avancer et prendre des décisions averties, rien n’est plus précieux pour un investisseur que le point de vue d’un entrepreneur. Ce dernier va l’aider à comprendre la spécificité, la pertinence et la robustesse des processus internes d’une entreprise. Il va aussi lui permettre de cerner sa culture, les compétences dont elle dispose et la complémentarité entre ses dirigeants et ses managers. Enfin, il saura mettre le tout en perspective avec la dynamique du marché ciblé et des sources concrètes de chiffre d’affaires. C’est d’ailleurs pour disposer de ce regard particulier et nécessaire que les fonds d’investissement américains avaient imaginé en 2011 le métier d’operating partner. Leur objectif à l’époque était d’éviter les écueils qui avaient conduit à la crise financière de 2008. Comme garde-fous, rien de tel que l’avis de ceux qui l’ont déjà fait, c’est-à-dire ceux qui ont déjà géré opérationnellement des entreprises à des phases similaires de leur développement. Parce que tous ont déjà créé ou racheté des entreprises, parce qu’ils ont pris des risques business et financiers, les operating partners analysent la structuration opérationnelle, identifient des zones de risques, détectent des pistes d’amélioration à la lumière de leurs retours d’expérience. C’est aussi sur cette base qu’ils vont élaborer un plan d’action concret visant une meilleure rentabilité. Enfin, ils peuvent dans certains cas recommander un développement par croissance externe ou à l’inverse un adossement pour ouvrir de nouvelles perspectives de croissance et ainsi assurer la pérennité et la valorisation de l’entreprise.
Réconcilier les points de vue et objectifs
De leur côté, face aux attentes des financiers, les chefs d’entreprise cherchent des pistes de progrès. Une différence culturelle majeure distingue toutefois l’approche française de la pratique américaine : les dirigeants fondateurs français, en particulier dans les PME, sont spontanément peu enclins à être 100% transparents sur leur business vis-à-vis de leurs partenaires financiers, craignant souvent l’arrivée d’un « loup de Wall Street » à leur capital. Ils les perçoivent davantage comme des banquiers que comme des partenaires. L’une des solutions pour faire tomber cette méfiance est de séparer les équipes issues du fonds d’investissement de celles qui vont travailler avec l’entrepreneur sur sa structuration opérationnelle. Cela leur évite d’être juge et partie. De plus, le fait d’être épaulé par une personne qui partage le même ADN d’entrepreneur et a vécu ce que vit le chef d’entreprise, dans la même posture vis-à-vis des équipes, aide le dirigeant à s’approprier les objectifs et attentes du fonds pour faire les bons choix pour y répondre. Finalement en 2023, comme en 2011, le contexte joue comme un accélérateur des collaborations entre VC’s et operating partners. La combinaison de leurs savoir-faire est à la fois un levier pour relever les enjeux de sécurisation et de rentabilité des fonds et les perspectives de croissance des entreprises – et donc de l’économie.
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Disclaimer: The text above is a press release that was not written by Finyear.com.
The issuer is solely responsible for the content of this announcement.
Avertissement : Le texte ci-dessus est un communiqué de presse qui n'a pas été rédigé par Finyear.com.
L'émetteur est seul responsable du contenu de cette annonce.
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Les avis financiers et/ou économiques présentés par les contributeurs de Finyear.com (experts, avocats, observateurs, bloggers, etc...) sont les leurs et peuvent évoluer sans qu’il soit nécessaire de faire une mise à jour des contenus. Les articles présentés ne constituent en rien une invitation à réaliser un quelconque investissement.
The financial and/or economic opinions presented by Finyear.com contributors (experts, lawyers, observers, bloggers, etc.) are their own and may change without the need to update the content. The articles presented do not constitute an invitation to make any investment.
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