En 2014, le niveau des entrées de capitaux a largement dépassé la demande rencontrée par les fonds ouverts en 2013, année durant laquelle les flux entrants avaient déjà battu un record, à 258,76 milliards d'euros. Les fonds de long terme se sont taillés la part du lion (364,36 milliards d'euros). Les actifs des fonds de long terme ont également atteint un plus-haut historique à 5 680 milliards d'euros.
A l'exception des fonds de matières premières, toutes les catégories ont enregistré des entrées de capitaux positives en 2014, qui restera probablement dans l'histoire comme l'année des fonds d'allocation. Les fonds d'actif mixte ont attiré 136,19 milliards d'euros nets, soit davantage que toute autre catégorie, et ont battu leur record de ventes nettes sur une année civile. Les fonds obligataires ont eux aussi rencontré une solide demande, leurs entrées nets de capitaux se montant à 123,52 milliards d'euros, soit quasiment le double de 2013.
Les fonds alternatifs ont poursuivi eux aussi leur croissance. Ces produits, qui s'inscrivent pour la plupart dans le cadre de la réglementation OPCVM et recourent à des techniques de gestion comparables à celles des hedge funds, ont également enregistré des entrées de flux record (43,49 milliards d'euros).
Malgré une vague de décollecte en décembre, les fonds monétaires ont profité de leur statut de valeur refuge et fait l'objet de 36,76 milliards nets d'entrées de capitaux en 2014, en dépit des perspectives de rendement nominal nul et de rendement réel négatif.
Les fonds d'actions, en revanche, n'ont connu qu'une faible demande : à 44,77 milliards d'euros, elle correspond à moins de la moitié de celle de 2013. Cette baisse reflète assurément l'aversion des investisseurs pour la volatilité des marchés d'actions, qui a été à l'origine de lourdes pertes, à maintes reprises, au cours des années passées. Une analyse plus approfondie de nos données laisse apparaître un phénomène important : tandis que les entrées de flux dans les fonds d'actions gérés de manière active ont fortement chuté, à 23,49 milliards d'euros, la demande de fonds indiciels (hors ETF) a augmenté, les flux entrants s'établissant à 21,28 milliards d'euros, contre 15,76 milliards d'euros en 2013.
Cet écart transparaît dans le taux de croissance organique, qui prend les entrées de flux comme seule source de croissance des actifs. Si le taux de croissance des fonds d'actions indiciels s'est établi à 10,45 % en 2014, celui des fonds d'actions gérés de manière active n'a guère atteint que 1,28 %.
Cette tendance s'observe également dans le segment obligataire du marché. Les fonds obligataires indiciels ouverts ont enregistré 11,58 milliards d'euros d'entrées de capitaux en 2014, soit un taux de croissance de 22,7 %. Cependant, la croissance organique des fonds obligataires gérés de manière active a tout de même atteint 7,2 %, une progression correcte par rapport à l'atonie des fonds d'actions activement gérés.
Globalement , les fonds indiciels ont fait l'objet de 34,46 milliards d'euros d'entrées de flux, contre 329,92 milliards d'euros pour les fonds gérés de manière active. De ce fait, les fonds indiciels ouverts affichent un taux de croissance de 13,2 %, contre 7,3 % pour les fonds activement gérés.
Pour lire la suite, veuillez cliquer ici :
Morningstar France
A l'exception des fonds de matières premières, toutes les catégories ont enregistré des entrées de capitaux positives en 2014, qui restera probablement dans l'histoire comme l'année des fonds d'allocation. Les fonds d'actif mixte ont attiré 136,19 milliards d'euros nets, soit davantage que toute autre catégorie, et ont battu leur record de ventes nettes sur une année civile. Les fonds obligataires ont eux aussi rencontré une solide demande, leurs entrées nets de capitaux se montant à 123,52 milliards d'euros, soit quasiment le double de 2013.
Les fonds alternatifs ont poursuivi eux aussi leur croissance. Ces produits, qui s'inscrivent pour la plupart dans le cadre de la réglementation OPCVM et recourent à des techniques de gestion comparables à celles des hedge funds, ont également enregistré des entrées de flux record (43,49 milliards d'euros).
Malgré une vague de décollecte en décembre, les fonds monétaires ont profité de leur statut de valeur refuge et fait l'objet de 36,76 milliards nets d'entrées de capitaux en 2014, en dépit des perspectives de rendement nominal nul et de rendement réel négatif.
Les fonds d'actions, en revanche, n'ont connu qu'une faible demande : à 44,77 milliards d'euros, elle correspond à moins de la moitié de celle de 2013. Cette baisse reflète assurément l'aversion des investisseurs pour la volatilité des marchés d'actions, qui a été à l'origine de lourdes pertes, à maintes reprises, au cours des années passées. Une analyse plus approfondie de nos données laisse apparaître un phénomène important : tandis que les entrées de flux dans les fonds d'actions gérés de manière active ont fortement chuté, à 23,49 milliards d'euros, la demande de fonds indiciels (hors ETF) a augmenté, les flux entrants s'établissant à 21,28 milliards d'euros, contre 15,76 milliards d'euros en 2013.
Cet écart transparaît dans le taux de croissance organique, qui prend les entrées de flux comme seule source de croissance des actifs. Si le taux de croissance des fonds d'actions indiciels s'est établi à 10,45 % en 2014, celui des fonds d'actions gérés de manière active n'a guère atteint que 1,28 %.
Cette tendance s'observe également dans le segment obligataire du marché. Les fonds obligataires indiciels ouverts ont enregistré 11,58 milliards d'euros d'entrées de capitaux en 2014, soit un taux de croissance de 22,7 %. Cependant, la croissance organique des fonds obligataires gérés de manière active a tout de même atteint 7,2 %, une progression correcte par rapport à l'atonie des fonds d'actions activement gérés.
Globalement , les fonds indiciels ont fait l'objet de 34,46 milliards d'euros d'entrées de flux, contre 329,92 milliards d'euros pour les fonds gérés de manière active. De ce fait, les fonds indiciels ouverts affichent un taux de croissance de 13,2 %, contre 7,3 % pour les fonds activement gérés.
Pour lire la suite, veuillez cliquer ici :
Morningstar France
Les médias du groupe Finyear
Lisez gratuitement :
Le quotidien Finyear :
- Finyear Quotidien
La newsletter quotidienne :
- Finyear Newsletter
Recevez chaque matin par mail la newsletter Finyear, une sélection quotidienne des meilleures infos et expertises de la finance d’entreprise et de la finance d'affaires.
Les 4 lettres mensuelles digitales :
- Le Directeur Financier
- Le Trésorier
- Le Credit Manager
- Le Capital Investisseur
Le magazine bimestriel digital :
- Finyear Magazine
Un seul formulaire d'abonnement pour recevoir un avis de publication pour une ou plusieurs lettres
Le quotidien Finyear :
- Finyear Quotidien
La newsletter quotidienne :
- Finyear Newsletter
Recevez chaque matin par mail la newsletter Finyear, une sélection quotidienne des meilleures infos et expertises de la finance d’entreprise et de la finance d'affaires.
Les 4 lettres mensuelles digitales :
- Le Directeur Financier
- Le Trésorier
- Le Credit Manager
- Le Capital Investisseur
Le magazine bimestriel digital :
- Finyear Magazine
Un seul formulaire d'abonnement pour recevoir un avis de publication pour une ou plusieurs lettres
Autres articles
-
ZBD, première entreprise en lice pour la licence MiCA de l'UE
-
Tether investit dans StablR pour promouvoir l'adoption du stablecoin en Europe
-
Chainalysis acquiert Hexagate, fournisseur de solutions de sécurité WEB3
-
Sia Partners ouvre "un peu" son capital à Blackstone.
-
IPEM 2025 - "New Promises for Private Markets" - du 28 au 30 janvier 2025 à Cannes