Après un léger recul au premier trimestre (- 1,8 %), les défaillances d’entreprises accusent une forte hausse sur le 2ème trimestre 2013 (+ 9,4 %), s’approchant du niveau élevé du 2ème trimestre 2009. Cependant, les liquidations judiciaires directes augmentent moins vite que lors de la poussée de fièvre de fin 2012 (+ 12,6 % contre + 16,6 %).
Les TPE et micro-entreprises décrochent, les PME de plus de 50 salariés résistent.
Au-delà de la procédure collective de quelques PME emblématiques, les TPE et plus encore les micro-entreprises sont les plus affectées par cette panne conjoncturelle. 5 800 entreprises sans salariés ont déposé le bilan ce trimestre, auxquelles s’ajoutent près de 4 500 micro-entreprises de 1 ou 2 salariés soit 11 % de plus qu’au printemps 2012.
Les PME de plus de 50 salariés voient au contraire leur situation s’améliorer. 131 ont défailli ce trimestre, soit 6 % de moins qu’il y a un an et 22 % de moins qu’au printemps 2009 au moment où la crise frappait encore lourdement les PME.
Dans ces conditions, si le nombre d’emplois menacés par ces défaillances reste élevé à près de 62 000, 1 000 emplois auront, toutefois, été préservés par rapport à la même période 2012 et 10 000 par rapport au 2ème trimestre 2009. L’encourageante tendance observée sur les PME d’au moins 50 salariés accélère cette amélioration. Le recul de 6 % des défaillances se traduit par une baisse de 20 % des emplois menacés par les dépôts de bilan de ces PME. Les régions Midi-Pyrénées, Nord-Pas-de-Calais et Pays-de-la-Loire sont particulièrement concernées par les défaillances.
Les 7 secteurs d’activité les plus touchés
- La restauration (+ 13 %)
- La maçonnerie second-oeuvre en particulier les travaux de menuiserie (+ 13 %)
- La peinture (+ 12 %)
- Le détail d’habillement (+ 15 %)
- L’alimentation générale (+ 20 %)
- La vente et la réparation d’automobiles (+ 12 %)
- Les soins à la personne (+ 20 %).
Les TPE et micro-entreprises décrochent, les PME de plus de 50 salariés résistent.
Au-delà de la procédure collective de quelques PME emblématiques, les TPE et plus encore les micro-entreprises sont les plus affectées par cette panne conjoncturelle. 5 800 entreprises sans salariés ont déposé le bilan ce trimestre, auxquelles s’ajoutent près de 4 500 micro-entreprises de 1 ou 2 salariés soit 11 % de plus qu’au printemps 2012.
Les PME de plus de 50 salariés voient au contraire leur situation s’améliorer. 131 ont défailli ce trimestre, soit 6 % de moins qu’il y a un an et 22 % de moins qu’au printemps 2009 au moment où la crise frappait encore lourdement les PME.
Dans ces conditions, si le nombre d’emplois menacés par ces défaillances reste élevé à près de 62 000, 1 000 emplois auront, toutefois, été préservés par rapport à la même période 2012 et 10 000 par rapport au 2ème trimestre 2009. L’encourageante tendance observée sur les PME d’au moins 50 salariés accélère cette amélioration. Le recul de 6 % des défaillances se traduit par une baisse de 20 % des emplois menacés par les dépôts de bilan de ces PME. Les régions Midi-Pyrénées, Nord-Pas-de-Calais et Pays-de-la-Loire sont particulièrement concernées par les défaillances.
Les 7 secteurs d’activité les plus touchés
- La restauration (+ 13 %)
- La maçonnerie second-oeuvre en particulier les travaux de menuiserie (+ 13 %)
- La peinture (+ 12 %)
- Le détail d’habillement (+ 15 %)
- L’alimentation générale (+ 20 %)
- La vente et la réparation d’automobiles (+ 12 %)
- Les soins à la personne (+ 20 %).
« La fin de l’année 2012 avait donné le signal d’un fort essoufflement des activités orientées B2C, tendance confirmée par les chiffres de défaillances du 1er trimestre 2013.Ce printemps s’illustre encore avec la disparition de plus de 10 000 micro-entreprises de moins de 3 salariés », relève Thierry Millon, Responsable des analyses Altares.
« Aux défaillances de PME emblématiques comme GAD (abattage de porcs) ou VIRGIN STORE (produits culturels) en début d’année, ont succédé les procédures marquantes de CONTINENTALE NUTRITION (alimentation canine), OVERLAP (infrastructures informatique) et de HUIS CLOS (portes et fenêtres) occultant le sort de nombreuses TPE venues grossir les rangs des dépôts de bilan du trimestre. C’est en effet bien là que se concentrent les inquiétudes les plus prononcées. Il est moins ici question de modèles économiques dépassés que d’une conjoncture instable voire éteinte. L’atonie de la consommation des ménages pèse sur ces petites structures qui ont vite fait de se retrouver en-dessous de la ligne de flottaison. Or les nombreuses fermetures de ces TPE peuvent compromettre l’équilibre économique et social d’un bassin d’emploi et d’un territoire. De plus, très représentatives de notre tissu économique, ces TPE sont également très présentes dans les portefeuilles clients des PME. Très diffus, ce risque client est souvent mal identifié et mal traité. Petit client, petite perte pense-t-on ! Pourtant, dans l’hypothèse d’une PME qui ferait des marges de 5%, un impayé de 5 000 € nécessiterait de compenser ce client perdu par… 20 nouveaux clients (100 000€) ; mission quasi impossible dans une conjoncture où les réserves de croissance sont comptées. Gare donc à l’effet domino ! Même sur ces petits clients il est nécessaire, et possible, de mettre en place un contrôle crédit. Une défaillance sur quatre est due à des difficultés de règlement client. »
ALTARES
« Aux défaillances de PME emblématiques comme GAD (abattage de porcs) ou VIRGIN STORE (produits culturels) en début d’année, ont succédé les procédures marquantes de CONTINENTALE NUTRITION (alimentation canine), OVERLAP (infrastructures informatique) et de HUIS CLOS (portes et fenêtres) occultant le sort de nombreuses TPE venues grossir les rangs des dépôts de bilan du trimestre. C’est en effet bien là que se concentrent les inquiétudes les plus prononcées. Il est moins ici question de modèles économiques dépassés que d’une conjoncture instable voire éteinte. L’atonie de la consommation des ménages pèse sur ces petites structures qui ont vite fait de se retrouver en-dessous de la ligne de flottaison. Or les nombreuses fermetures de ces TPE peuvent compromettre l’équilibre économique et social d’un bassin d’emploi et d’un territoire. De plus, très représentatives de notre tissu économique, ces TPE sont également très présentes dans les portefeuilles clients des PME. Très diffus, ce risque client est souvent mal identifié et mal traité. Petit client, petite perte pense-t-on ! Pourtant, dans l’hypothèse d’une PME qui ferait des marges de 5%, un impayé de 5 000 € nécessiterait de compenser ce client perdu par… 20 nouveaux clients (100 000€) ; mission quasi impossible dans une conjoncture où les réserves de croissance sont comptées. Gare donc à l’effet domino ! Même sur ces petits clients il est nécessaire, et possible, de mettre en place un contrôle crédit. Une défaillance sur quatre est due à des difficultés de règlement client. »
ALTARES
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