En effet après la Grande-Bretagne, le premier pays à avoir permis l'ouverture de ces banques, c'est au tour de la France de lui emboîter le pas. Selon le Le Figaro, le gouvernement pourrait décider du développement de prêts islamiques en France. "La place financière de Paris y réfléchit activement elle aussi, sous l'impulsion de Bercy", écrit le journal.
Il faut dire que le nombre de musulmans vivant en Europe dont 2,5 millions en Grande-Bretagne, a été déterminant pour ces gouvernements qui n'ont pas réfléchi à deux fois avant d'ouvrir leurs marchés aux banques islamiques.
Autre facteur qui a plaidé en faveur de ces banques "le stock mondial d'obligations islamiques" qui est pour l'instant "évalué à 47 milliards de dollars, mais elles connaissent un développement très rapide, de l'ordre de 15 % par an entre 2004 et 2007", selon Le Figaro. Une manne financière importante qui pousse les responsables européens à s'y intéresser de près.
Pourquoi alors un tel engouement des musulmans pour ces banques ?
La réponse est que le prêt proposé par les banques islamiques baptisé "sukuks" répond exclusivement aux principes de la charia. D'où ces dispositions qui prohibe par exemple "l'usure", c'est-à-dire interdit de réclamer ou de verser des taux d'intérêt ou, encore, "n'autorise pas les investissements dans certains secteurs tels que la guerre, l'alcool ou les jeux".
La finance islamique compte en effet plusieurs solutions basées sur la dette ou le partage du risque reste le maître mot.
Plusieurs formules sont ainsi proposées aux clients :
- Il s'agit par exemple de "L'ijara" sous forme d'un contrat de location : la banque achète un article pour le client et lui loue pendant une certaine période.
- Il y a aussi "L'ijara-wa-Iqtina" qui est un arrangement du même type sauf que le client peut acheter l'article à la fin du contrat.
- La troisième formule s'appelle "la mudaraba" grâce à laquelle le client confie ses fonds à la banque qui les fait fructifier. Le profit dégagé est ensuite partagé entre les deux.
- Enfin, "la Musharaka" qui se veut une sorte de joint-venture, un contrat entre plusieurs associés qui contribuent ensemble au capital et au management.
Voilà pourquoi ces banques attirent de plus en plus de clients. En Algérie, l'expérience de la banque Al Baraka a incité d'autres banques à choisir le marché algérien. Parmi elle, Al Salam des Emirats arabes unis qui sera le deuxième établissement financier islamique à s'installer en Algérie. Dotée d'un capital de 100 millions de dollars et fournira des services selon les règles de la loi islamique, Al Salam est déjà présente au Soudan et au Bahrein, le premier pays au monde à abriter des établissements islamiques avec 34 banques sur les 270 qui existent à travers les cinq continents.
Le potentiel financier de ces banques est estimé par les experts à 450 milliards de dollars, l'Iran non compris. Un volume qui sera plus important dans l'avenir proche puisqu'à l'horizon 2010, cette capacité va augmenter pour atteindre 1000 milliards de dollars.
Laurent Leloup / CFO-news
Il faut dire que le nombre de musulmans vivant en Europe dont 2,5 millions en Grande-Bretagne, a été déterminant pour ces gouvernements qui n'ont pas réfléchi à deux fois avant d'ouvrir leurs marchés aux banques islamiques.
Autre facteur qui a plaidé en faveur de ces banques "le stock mondial d'obligations islamiques" qui est pour l'instant "évalué à 47 milliards de dollars, mais elles connaissent un développement très rapide, de l'ordre de 15 % par an entre 2004 et 2007", selon Le Figaro. Une manne financière importante qui pousse les responsables européens à s'y intéresser de près.
Pourquoi alors un tel engouement des musulmans pour ces banques ?
La réponse est que le prêt proposé par les banques islamiques baptisé "sukuks" répond exclusivement aux principes de la charia. D'où ces dispositions qui prohibe par exemple "l'usure", c'est-à-dire interdit de réclamer ou de verser des taux d'intérêt ou, encore, "n'autorise pas les investissements dans certains secteurs tels que la guerre, l'alcool ou les jeux".
La finance islamique compte en effet plusieurs solutions basées sur la dette ou le partage du risque reste le maître mot.
Plusieurs formules sont ainsi proposées aux clients :
- Il s'agit par exemple de "L'ijara" sous forme d'un contrat de location : la banque achète un article pour le client et lui loue pendant une certaine période.
- Il y a aussi "L'ijara-wa-Iqtina" qui est un arrangement du même type sauf que le client peut acheter l'article à la fin du contrat.
- La troisième formule s'appelle "la mudaraba" grâce à laquelle le client confie ses fonds à la banque qui les fait fructifier. Le profit dégagé est ensuite partagé entre les deux.
- Enfin, "la Musharaka" qui se veut une sorte de joint-venture, un contrat entre plusieurs associés qui contribuent ensemble au capital et au management.
Voilà pourquoi ces banques attirent de plus en plus de clients. En Algérie, l'expérience de la banque Al Baraka a incité d'autres banques à choisir le marché algérien. Parmi elle, Al Salam des Emirats arabes unis qui sera le deuxième établissement financier islamique à s'installer en Algérie. Dotée d'un capital de 100 millions de dollars et fournira des services selon les règles de la loi islamique, Al Salam est déjà présente au Soudan et au Bahrein, le premier pays au monde à abriter des établissements islamiques avec 34 banques sur les 270 qui existent à travers les cinq continents.
Le potentiel financier de ces banques est estimé par les experts à 450 milliards de dollars, l'Iran non compris. Un volume qui sera plus important dans l'avenir proche puisqu'à l'horizon 2010, cette capacité va augmenter pour atteindre 1000 milliards de dollars.
Laurent Leloup / CFO-news
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