Chaque année, des milliers de Français se lancent dans le grand bain de la création d’entreprise.
La région parisienne est-elle championne de l’entrepreneuriat, comme on a souvent tendance à le penser ?
Quels freins et motivations expriment les « entreprenants » ?
Quelles sont d’après eux les régions les plus dynamiques pour entreprendre ?
Quels secteurs perçoivent-ils comme particulièrement porteurs ?
Ont-ils adopté les nouvelles façons de travailler, plus collaboratives, ou se voient-ils plutôt loup solitaire, chez eux ?
Réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 3000 personnes par l’Institut Odoxa pour BDO, 5ème réseau mondial d'audit et de conseil, cette étude (1) dresse un panorama inédit de l’écosystème entrepreneurial en régions.
Suite de l'étude après l'infographie ci-dessous.
La région parisienne est-elle championne de l’entrepreneuriat, comme on a souvent tendance à le penser ?
Quels freins et motivations expriment les « entreprenants » ?
Quelles sont d’après eux les régions les plus dynamiques pour entreprendre ?
Quels secteurs perçoivent-ils comme particulièrement porteurs ?
Ont-ils adopté les nouvelles façons de travailler, plus collaboratives, ou se voient-ils plutôt loup solitaire, chez eux ?
Réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 3000 personnes par l’Institut Odoxa pour BDO, 5ème réseau mondial d'audit et de conseil, cette étude (1) dresse un panorama inédit de l’écosystème entrepreneurial en régions.
Suite de l'étude après l'infographie ci-dessous.
LA FRANCE, TERRE D’ENTREPRENEURIAT !
Bonne nouvelle : dans un contexte économique quasi atone et alors que les Français expriment régulièrement leurs inquiétudes sur l’avenir de notre pays, presque 1/3 d’entre eux (28%) affirment clairement leur envie d’entreprendre, un sentiment encore plus fort chez les jeunes, incorrigibles optimistes : près de la moitié des moins de 25 ans (47%) rêve d’être son propre patron.
Où a-t-on le plus envie d’entreprendre en France ? Finalement un peu partout, avec une prédominance plus marquée dans les régions du sud, alors que ce sont proportionnellement celles où les jeunes sont moins nombreux.
Bonne nouvelle : dans un contexte économique quasi atone et alors que les Français expriment régulièrement leurs inquiétudes sur l’avenir de notre pays, presque 1/3 d’entre eux (28%) affirment clairement leur envie d’entreprendre, un sentiment encore plus fort chez les jeunes, incorrigibles optimistes : près de la moitié des moins de 25 ans (47%) rêve d’être son propre patron.
Où a-t-on le plus envie d’entreprendre en France ? Finalement un peu partout, avec une prédominance plus marquée dans les régions du sud, alors que ce sont proportionnellement celles où les jeunes sont moins nombreux.
Ainsi, l’Occitanie et la région PACA sont en tête des régions les plus « entreprenantes » (31%) suivies de près par la Nouvelle Aquitaine et le Grand-Est (30%). L’Auvergne Rhône-Alpes et l’Ile-de-France complètent le podium (28%). Les habitants des régions situées dans le Nord-Ouest de la France semblent un peu moins inspirés par la création d’entreprise : la Bretagne et la Normandie enregistrent 25% de candidats, les Hauts-de-France 24% et Les Pays de la Loire 22%.
LES SERVICES A LA PERSONNE, SECTEUR N°1 POUR CRÉER SON ENTREPRISE… ET JUGÉ LE PLUS PORTEUR !
32% des personnes interrogées privilégieraient le secteur des services à la personne s’ils devaient créer une entreprise (43% en Pays de la Loire, 38% en Hauts-de-France, 34% en Centre-Val de Loire et Bourgogne Franche-Comté, 33% dans le Grand-Est et en Occitanie).
Ce secteur est également jugé le plus porteur par 39% des répondants (en tête, la Nouvelle Aquitaine avec 46%, région qui compte le plus de 65 ans et +). Il serait choisi en particulier par les femmes (37% vs 26% pour les hommes) et les salariés du public (43% vs 28% pour les salariés du privé).
Parmi les secteurs privilégiés suivent :
- Le commerce et l’artisanat (27% au global, 37% en Bretagne, 34% en Nouvelle Aquitaine, 32% en Centre-Val-de Loire et 30% en Normandie). Ce secteur est le seul à détrôner les services à la personne auprès des ouvriers (36% vs 27% pour les services à la personne),
- Le tourisme (17% au global, 21% en Occitanie, 19% en Ile-de-France, Nouvelle Aquitaine et Bourgogne Franche Comté),
- la restauration (15% au global, 17% en Normandie, Centre Val-de-Loire, Grand-Est et Hauts-de-France).
Contre toute attente, les secteurs liés à l’économie 2.0 n’arrivent qu’en 6ème position : Internet et l’économie collaborative sont des secteurs prisés par 9% des répondants, la Recherche et Développement et la High Tech par 6% seulement, alors même que plus d’un Français sur deux les considère comme les secteurs les plus porteurs : 24% pour Internet/économie collaborative (dont 32% des Franciliens) et 22% pour la R&D/high-tech (dont 27% des Franciliens).
MOTIVATIONS ET FREINS : L’ENVIE DE VIVRE DE SA PASSION… TEMPÉRÉE PAR L’ADMINISTRATIF !
Pour 30% des Français, « exercer un métier qui les passionne » serait la 1ère source de motivation pour se lancer et devenir entrepreneur. Se détachent sur ce critère la Bretagne (38%), la région PACA (36%), les Hauts-de-France (35%) et la Normandie (34%).
Le fait d’« être indépendant » s’installe en 2ème position au global (25%), mais apparaît comme le premier critère des habitants de la Nouvelle Aquitaine (32%), de la Bourgogne Franche-Comté (27%) et du Grand-Est (26%). Bien qu’en 3ème position, la « motivation financière » n’est citée que par un Français sur dix (13%). Sur ce point, seuls le Centre Val de Loire (17%) et la région PACA et l’Auvergne Rhône-Alpes (16%) marquent une légère différence.
S’agissant des freins, deux préoccupations se dégagent nettement : les « contraintes administratives » et les « financements pour se lancer », cités par 37% des répondants. Un Français sur trois (30%, et jusqu’à 39% pour la région Bourgogne Franche-Comté) avoue également ses « doutes sur la rentabilité de l’activité envisagée » et, presque dans la même proportion, « l’évolution des lois et de la fiscalité » (28% et jusqu’à 34% pour la région Occitanie).
Parmi les entrepreneurs potentiels, les finances l’emportent sur l’administratif (33%), qu’il s’agisse de la mise de lancement (42%) ou de la rentabilité de l’activité (36%).
Comme le souligne Rolland Nino, directeur général de BDO France : « ces chiffres montrent combien les entrepreneurs ont besoin d’être accompagnés au démarrage de leur activité, afin que ce qu’ils perçoivent comme des freins majeurs n’en soient pas et qu’ils se concentrent sur le développement de leur activité et leurs clients ! »
OU FAIT-IL BON CRÉER SON ENTREPRISE ? D’ABORD DANS SA RÉGION, SINON PLUTÔT AU SOLEIL !
Les 2/3 des Français (64%) estiment que leur région est propice à la création d’entreprise et qu’elle favorise les entreprises innovantes (JEI). Cependant les disparités sont marquées selon les régions.
Si l’Ile-de-France (80%), l’Auvergne Rhône-Alpes (74%), les Pays de la Loire (72%), la Bretagne (69%) et la région PACA (68%) sont largement plébiscitées comme étant propices à la création d’entreprise, trois régions de la moitié nord recueillent une courte majorité d’opinion négative sur cette question : la Bourgogne-Franche-Comté, les Hauts-de-France et la Normandie (51% ont répondu « non »). Une perception sans doute due à un marché de l’emploi qui s’est dégradé dans le quart Nord-Est entre 2007 et 2014 selon l’Insee.
Concernant plus spécialement les JEI, les régions qui favorisent leur développement sont sensiblement les mêmes que celles propices à la création d’entreprise : l’Ile-de- France reste en tête (72%), suivie de la Bretagne et des Pays de la Loire (69%), de l’Auvergne Rhône-Alpes (68%) et de la Nouvelle Aquitaine (67%). Si Les Hauts-de-France redressent la barre sur cette question des JEI (61%), la Normandie et la Bourgogne-France-Comté restent en queue de peloton (respectivement 57% et 52%).
Compte tenu du regard généralement bienveillant qu’ils lui portent, plus de 6 Français sur 10 (65%) créeraient leur entreprise dans leur région (vs 24% dans une autre région que la leur et 11% à l’étranger). Un choix encore plus affirmé en Bretagne (78%), en Nouvelle Aquitaine (75%), dans les Pays de la Loire (73%) et en Auvergne Rhône-Alpes (72%).
LES SERVICES A LA PERSONNE, SECTEUR N°1 POUR CRÉER SON ENTREPRISE… ET JUGÉ LE PLUS PORTEUR !
32% des personnes interrogées privilégieraient le secteur des services à la personne s’ils devaient créer une entreprise (43% en Pays de la Loire, 38% en Hauts-de-France, 34% en Centre-Val de Loire et Bourgogne Franche-Comté, 33% dans le Grand-Est et en Occitanie).
Ce secteur est également jugé le plus porteur par 39% des répondants (en tête, la Nouvelle Aquitaine avec 46%, région qui compte le plus de 65 ans et +). Il serait choisi en particulier par les femmes (37% vs 26% pour les hommes) et les salariés du public (43% vs 28% pour les salariés du privé).
Parmi les secteurs privilégiés suivent :
- Le commerce et l’artisanat (27% au global, 37% en Bretagne, 34% en Nouvelle Aquitaine, 32% en Centre-Val-de Loire et 30% en Normandie). Ce secteur est le seul à détrôner les services à la personne auprès des ouvriers (36% vs 27% pour les services à la personne),
- Le tourisme (17% au global, 21% en Occitanie, 19% en Ile-de-France, Nouvelle Aquitaine et Bourgogne Franche Comté),
- la restauration (15% au global, 17% en Normandie, Centre Val-de-Loire, Grand-Est et Hauts-de-France).
Contre toute attente, les secteurs liés à l’économie 2.0 n’arrivent qu’en 6ème position : Internet et l’économie collaborative sont des secteurs prisés par 9% des répondants, la Recherche et Développement et la High Tech par 6% seulement, alors même que plus d’un Français sur deux les considère comme les secteurs les plus porteurs : 24% pour Internet/économie collaborative (dont 32% des Franciliens) et 22% pour la R&D/high-tech (dont 27% des Franciliens).
MOTIVATIONS ET FREINS : L’ENVIE DE VIVRE DE SA PASSION… TEMPÉRÉE PAR L’ADMINISTRATIF !
Pour 30% des Français, « exercer un métier qui les passionne » serait la 1ère source de motivation pour se lancer et devenir entrepreneur. Se détachent sur ce critère la Bretagne (38%), la région PACA (36%), les Hauts-de-France (35%) et la Normandie (34%).
Le fait d’« être indépendant » s’installe en 2ème position au global (25%), mais apparaît comme le premier critère des habitants de la Nouvelle Aquitaine (32%), de la Bourgogne Franche-Comté (27%) et du Grand-Est (26%). Bien qu’en 3ème position, la « motivation financière » n’est citée que par un Français sur dix (13%). Sur ce point, seuls le Centre Val de Loire (17%) et la région PACA et l’Auvergne Rhône-Alpes (16%) marquent une légère différence.
S’agissant des freins, deux préoccupations se dégagent nettement : les « contraintes administratives » et les « financements pour se lancer », cités par 37% des répondants. Un Français sur trois (30%, et jusqu’à 39% pour la région Bourgogne Franche-Comté) avoue également ses « doutes sur la rentabilité de l’activité envisagée » et, presque dans la même proportion, « l’évolution des lois et de la fiscalité » (28% et jusqu’à 34% pour la région Occitanie).
Parmi les entrepreneurs potentiels, les finances l’emportent sur l’administratif (33%), qu’il s’agisse de la mise de lancement (42%) ou de la rentabilité de l’activité (36%).
Comme le souligne Rolland Nino, directeur général de BDO France : « ces chiffres montrent combien les entrepreneurs ont besoin d’être accompagnés au démarrage de leur activité, afin que ce qu’ils perçoivent comme des freins majeurs n’en soient pas et qu’ils se concentrent sur le développement de leur activité et leurs clients ! »
OU FAIT-IL BON CRÉER SON ENTREPRISE ? D’ABORD DANS SA RÉGION, SINON PLUTÔT AU SOLEIL !
Les 2/3 des Français (64%) estiment que leur région est propice à la création d’entreprise et qu’elle favorise les entreprises innovantes (JEI). Cependant les disparités sont marquées selon les régions.
Si l’Ile-de-France (80%), l’Auvergne Rhône-Alpes (74%), les Pays de la Loire (72%), la Bretagne (69%) et la région PACA (68%) sont largement plébiscitées comme étant propices à la création d’entreprise, trois régions de la moitié nord recueillent une courte majorité d’opinion négative sur cette question : la Bourgogne-Franche-Comté, les Hauts-de-France et la Normandie (51% ont répondu « non »). Une perception sans doute due à un marché de l’emploi qui s’est dégradé dans le quart Nord-Est entre 2007 et 2014 selon l’Insee.
Concernant plus spécialement les JEI, les régions qui favorisent leur développement sont sensiblement les mêmes que celles propices à la création d’entreprise : l’Ile-de- France reste en tête (72%), suivie de la Bretagne et des Pays de la Loire (69%), de l’Auvergne Rhône-Alpes (68%) et de la Nouvelle Aquitaine (67%). Si Les Hauts-de-France redressent la barre sur cette question des JEI (61%), la Normandie et la Bourgogne-France-Comté restent en queue de peloton (respectivement 57% et 52%).
Compte tenu du regard généralement bienveillant qu’ils lui portent, plus de 6 Français sur 10 (65%) créeraient leur entreprise dans leur région (vs 24% dans une autre région que la leur et 11% à l’étranger). Un choix encore plus affirmé en Bretagne (78%), en Nouvelle Aquitaine (75%), dans les Pays de la Loire (73%) et en Auvergne Rhône-Alpes (72%).
S’ils devaient choisir une autre région que la leur pour créer leur entreprise, la région PACA s’imposerait largement (19%), suivie par deux régions littorales, la Bretagne (13%) et la Nouvelle-Aquitaine (12%). En revanche, les Hauts-de-France se trouvent à la fin du classement, à égalité avec le centre-Val de Loire (3%).
A noter sur l’Ile-de-France : bien que la région soit considérée comme l’une des plus propices à la création d’entreprise (80%), c’est également celle où le plus de créateurs (44%) préféreraient passer à l’acte dans une autre région (33%) ou à l’étranger (11%).
STARTUPS : POUR UNE LARGE MAJORITÉ DE FRANÇAIS, UNE VRAIE CHANCE POUR NOTRE ÉCONOMIE
Près de 7 Français sur 10 (68%, et 80% des 18-24 ans) estiment que les startups sont une chance pour l’avenir de l’économie française. Certaines régions sont encore plus enthousiastes : en tête, les Franciliens, qui sont 75% à partager ce sentiment, suivis par les habitants des régions PACA et Nouvelle Aquitaine (70%). Quelques régions sont plus sceptiques : ainsi, 38% des Normands considèrent les startups comme « des feux de paille qui ne créent pas d’emplois durables », suivi par 35% des habitants des Pays de la Loire et 34% de ceux de la région Grand-Est.
« Nous partageons globalement ce jugement positif sur les startups : même s’il est très difficile d’avoir des données sur le sujet, et si leur taux d’échec est sans doute à peu près le même que pour une TPE « normale », il est clair que ce phénomène peut être directement relié à l’envie des Français de développer des services et des produits innovants et que certaines de ces jeunes pousses sont (et seront) facteurs de dynamisme pour l’économie française », précise Rolland Nino.
A noter que les potentiels candidats à la création d’une startup préfèreraient en majorité (53%) travailler chez eux. 1 sur 3 (29%) s’installerait dans des espaces partagés – pépinière d’entreprises, coworking space -, soit davantage qu’en bureaux (18%), sans doute pour des raisons économiques.
À nouveau, on observe des différences de points de vue selon les régions :
- La startup « chez soi » est davantage prisée dans les régions Occitanie (59%), Grand-Est (58%), Normandie, Auvergne Rhône-Alpes, Centre Val de Loire et Bourgogne Franche-Comté (55%),
- La startup « dans des espaces partagés », en mode collaboratif, est plus élevée en Ile-de-France (37%), Pays de la Loire et Bretagne (33%) et Nouvelle Aquitaine (31%), vraisemblablement parce-que ces régions disposent de plus d’infrastructures sur leur territoire.
LES ENTREPRISES PRÉFÉRÉES EN RÉGION : MARQUES INTERNATIONALES FIRST !
Les success story ont les faveurs des répondants, qui dans toutes les régions de France, ont distingué des entreprises « rassurantes » d’envergure internationale mais surtout des entreprises solidement implantées sur leur territoire. Ainsi, Ferrero, marque d’origine italienne qui possède un ancrage très fort en Normandie : un tiers de leur production mondiale y est élaboré ! Ou encore Décathlon, dont l’aventure a débuté en 1976 à Lille, et qui recueille 40% des voix en Hauts-de-France. En 3ème place, l’Occitane (32%) s’impose en tête du classement en région PACA. Les startups, peut-être par manque de notoriété, sont finalement assez peu citées.
A noter sur l’Ile-de-France : bien que la région soit considérée comme l’une des plus propices à la création d’entreprise (80%), c’est également celle où le plus de créateurs (44%) préféreraient passer à l’acte dans une autre région (33%) ou à l’étranger (11%).
STARTUPS : POUR UNE LARGE MAJORITÉ DE FRANÇAIS, UNE VRAIE CHANCE POUR NOTRE ÉCONOMIE
Près de 7 Français sur 10 (68%, et 80% des 18-24 ans) estiment que les startups sont une chance pour l’avenir de l’économie française. Certaines régions sont encore plus enthousiastes : en tête, les Franciliens, qui sont 75% à partager ce sentiment, suivis par les habitants des régions PACA et Nouvelle Aquitaine (70%). Quelques régions sont plus sceptiques : ainsi, 38% des Normands considèrent les startups comme « des feux de paille qui ne créent pas d’emplois durables », suivi par 35% des habitants des Pays de la Loire et 34% de ceux de la région Grand-Est.
« Nous partageons globalement ce jugement positif sur les startups : même s’il est très difficile d’avoir des données sur le sujet, et si leur taux d’échec est sans doute à peu près le même que pour une TPE « normale », il est clair que ce phénomène peut être directement relié à l’envie des Français de développer des services et des produits innovants et que certaines de ces jeunes pousses sont (et seront) facteurs de dynamisme pour l’économie française », précise Rolland Nino.
A noter que les potentiels candidats à la création d’une startup préfèreraient en majorité (53%) travailler chez eux. 1 sur 3 (29%) s’installerait dans des espaces partagés – pépinière d’entreprises, coworking space -, soit davantage qu’en bureaux (18%), sans doute pour des raisons économiques.
À nouveau, on observe des différences de points de vue selon les régions :
- La startup « chez soi » est davantage prisée dans les régions Occitanie (59%), Grand-Est (58%), Normandie, Auvergne Rhône-Alpes, Centre Val de Loire et Bourgogne Franche-Comté (55%),
- La startup « dans des espaces partagés », en mode collaboratif, est plus élevée en Ile-de-France (37%), Pays de la Loire et Bretagne (33%) et Nouvelle Aquitaine (31%), vraisemblablement parce-que ces régions disposent de plus d’infrastructures sur leur territoire.
LES ENTREPRISES PRÉFÉRÉES EN RÉGION : MARQUES INTERNATIONALES FIRST !
Les success story ont les faveurs des répondants, qui dans toutes les régions de France, ont distingué des entreprises « rassurantes » d’envergure internationale mais surtout des entreprises solidement implantées sur leur territoire. Ainsi, Ferrero, marque d’origine italienne qui possède un ancrage très fort en Normandie : un tiers de leur production mondiale y est élaboré ! Ou encore Décathlon, dont l’aventure a débuté en 1976 à Lille, et qui recueille 40% des voix en Hauts-de-France. En 3ème place, l’Occitane (32%) s’impose en tête du classement en région PACA. Les startups, peut-être par manque de notoriété, sont finalement assez peu citées.
Résultats complets de l’étude sur www.bdo.fr
(1) Enquête réalisée auprès d’un échantillon de 3009 français âgés de 18 ans et plus, interrogés par Internet du 4 au 11 janvier 2017.
(1) Enquête réalisée auprès d’un échantillon de 3009 français âgés de 18 ans et plus, interrogés par Internet du 4 au 11 janvier 2017.
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