Un exemple intéressant de rupture avec les institutions historiques – même s'il peut paraître anecdotique – est celui de Ledge, une nouvelle (encore !) plate-forme de crowdfunding (américaine). Alors que ses innombrables consœurs ont (presque) toutes mis en place une solution de paiement par carte, ses fondateurs ont estimé que leur modèle imposait des exigences particulières qu'une plate-forme standard n'était pas en mesure de satisfaire. Elle s'est donc tournée vers Venmo, filiale de PayPal.
Le service de Ledge consiste – sans grande originalité – à permettre à des particuliers de faire appel à leur réseau de relations (plus ou moins étendu, à leur convenance) pour emprunter des sommes allant de 50 à 5 000 dollars. Afin d'optimiser son fonctionnement, la startup recherchait une solution de paiement peu coûteuse et, surtout, qui permette le plus simplement possible de programmer automatiquement les remboursements (intérêts compris) aux différents prêteurs ayant apporté leur contribution.
Ce cahier des charges est un jeu d'enfant pour Venmo. Moyennant l'obligation faite aux utilisateurs de Ledge d'ouvrir un compte (s'ils n'en ont pas déjà un), les prêteurs ont ainsi l'assurance que les versements mensuels de leurs débiteurs leur seront versés en temps et en heure (sauf défaut grave), tous les transferts d'argent étant, de plus, entièrement gratuits. De toute évidence, trouver une banque capable de proposer un service équivalent, à une jeune pousse qui démarre, pour un prix compétitif, avec la même facilité de mise en œuvre, aurait été une gageure.
Il ne faut donc pas s'y tromper : les partenariats entre startups et institutions traditionnelles n'ont rien d'une évidence. Dès qu'une offre plus économique et/ou mieux adaptée aux besoins des entrepreneurs de la FinTech va émerger, ces derniers n'hésiteront pas à la préférer, d'autant qu'elle leur permettra d'établir des collaborations plus équilibrées. Alors, au fur et à mesure du développement de solutions B2B, les banques risquent de se voir brutalement écartées d'un marché qu'elles croient captif !
Le service de Ledge consiste – sans grande originalité – à permettre à des particuliers de faire appel à leur réseau de relations (plus ou moins étendu, à leur convenance) pour emprunter des sommes allant de 50 à 5 000 dollars. Afin d'optimiser son fonctionnement, la startup recherchait une solution de paiement peu coûteuse et, surtout, qui permette le plus simplement possible de programmer automatiquement les remboursements (intérêts compris) aux différents prêteurs ayant apporté leur contribution.
Ce cahier des charges est un jeu d'enfant pour Venmo. Moyennant l'obligation faite aux utilisateurs de Ledge d'ouvrir un compte (s'ils n'en ont pas déjà un), les prêteurs ont ainsi l'assurance que les versements mensuels de leurs débiteurs leur seront versés en temps et en heure (sauf défaut grave), tous les transferts d'argent étant, de plus, entièrement gratuits. De toute évidence, trouver une banque capable de proposer un service équivalent, à une jeune pousse qui démarre, pour un prix compétitif, avec la même facilité de mise en œuvre, aurait été une gageure.
Il ne faut donc pas s'y tromper : les partenariats entre startups et institutions traditionnelles n'ont rien d'une évidence. Dès qu'une offre plus économique et/ou mieux adaptée aux besoins des entrepreneurs de la FinTech va émerger, ces derniers n'hésiteront pas à la préférer, d'autant qu'elle leur permettra d'établir des collaborations plus équilibrées. Alors, au fur et à mesure du développement de solutions B2B, les banques risquent de se voir brutalement écartées d'un marché qu'elles croient captif !
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