Les experts de la Coface ont indiqué que "la croissance économique devrait rester bien orientée en 2006 et 2007 compte tenu des perspectives très favorables du marché pétrolier", en soulignant que "l'accélération des investissements publics dans le cadre d'un plan de consolidation de la croissance sur 5 ans, soit durant la période 2005-2009, devrait soutenir l'activité du secteur non pétrolier" en Algérie. Ces experts ont affirmé qu'"à long terme, une politique systématique d'épargne, avec la mise en réserve du surplus des recettes pétrolières de l'État doit permettre une croissance stable et la poursuite d'investissements publics en cas de baisse des cours pétroliers".
Cependant, l'économie algérienne demeure dépendante du secteur énergétique et peine à se diversifier, relèvent ces experts. Ces derniers ont estimé qu'"il subsiste des freins à l'émergence d'un secteur privé" en citant plusieurs contraintes dont un secteur bancaire archaïque, le niveau de formation insuffisant et les carences de l'administration. Les autorités algériennes ont entrepris, ajoutent ces experts, des réformes et disposent de bonnes marges de manœuvre grâce à une meilleure stabilité politique et une conjoncture pétrolière favorable. Néanmoins, ce processus prendra du temps compte tenu de nombreux facteurs de blocage pouvant peser durablement sur leur aboutissement, expliquent ces experts. Le taux de croissance économique est évalué respectivement à 5,5 et 5,8% en 2006 et 2007.
L'inflation atteindra, selon les prévisions de la Coface, 7% en 2007 contre 6% en 2006. Le volume des exportations algériennes franchira la barre de 54 milliards de dollars d'ici fin 2007 contre 52,9 milliards de dollars à fin 2006, estiment ces analystes. Les importations devront atteindre, affirment ces experts, 32,7 milliards de dollars à fin 2007 contre 26,6 milliards de dollars à fin 2006. La dette extérieure qui représente, actuellement, 6,5% du PIB (produit intérieur brut) sera de 4,4% du PIB en 2007. Le niveau des réserves de change permettra de couvrir 21 mois d'importations en 2006 et 22 mois d'importations en 2007. La Coface a classé, rappelle-t-on, l'Algérie dans la catégorie A4, soit un risque modéré caractérisé par un comportement de paiement souvent assez moyen et pourrait être affecté par un environnement économique et politique qui peut se détériorer.
Synthèse de Kahina, algerie-dz.com
D'après Liberté
Source : http://www.algerie-dz.com
Cependant, l'économie algérienne demeure dépendante du secteur énergétique et peine à se diversifier, relèvent ces experts. Ces derniers ont estimé qu'"il subsiste des freins à l'émergence d'un secteur privé" en citant plusieurs contraintes dont un secteur bancaire archaïque, le niveau de formation insuffisant et les carences de l'administration. Les autorités algériennes ont entrepris, ajoutent ces experts, des réformes et disposent de bonnes marges de manœuvre grâce à une meilleure stabilité politique et une conjoncture pétrolière favorable. Néanmoins, ce processus prendra du temps compte tenu de nombreux facteurs de blocage pouvant peser durablement sur leur aboutissement, expliquent ces experts. Le taux de croissance économique est évalué respectivement à 5,5 et 5,8% en 2006 et 2007.
L'inflation atteindra, selon les prévisions de la Coface, 7% en 2007 contre 6% en 2006. Le volume des exportations algériennes franchira la barre de 54 milliards de dollars d'ici fin 2007 contre 52,9 milliards de dollars à fin 2006, estiment ces analystes. Les importations devront atteindre, affirment ces experts, 32,7 milliards de dollars à fin 2007 contre 26,6 milliards de dollars à fin 2006. La dette extérieure qui représente, actuellement, 6,5% du PIB (produit intérieur brut) sera de 4,4% du PIB en 2007. Le niveau des réserves de change permettra de couvrir 21 mois d'importations en 2006 et 22 mois d'importations en 2007. La Coface a classé, rappelle-t-on, l'Algérie dans la catégorie A4, soit un risque modéré caractérisé par un comportement de paiement souvent assez moyen et pourrait être affecté par un environnement économique et politique qui peut se détériorer.
Synthèse de Kahina, algerie-dz.com
D'après Liberté
Source : http://www.algerie-dz.com