A ce jour, la multiplication des projets illustre l’intérêt pragmatique de tous pour déployer et utiliser des solutions de dernière génération reposant sur le Cloud Computing D’un point de vue technique, comme le rappelle le rapport gouvernemental sur les technologies clés pour la France en 2015, « la virtualisation est l’étape technique vers le concept de cloud computing ». Sans virtualisation d’applications, par exemple, les applications traditionnelles (bureautiques, métiers, financières, …) resteraient définitivement ancrées sur le poste de travail de l’utilisateur. La virtualisation leur permet d’être installées, gérées, sécurisées dans le nuage, libérant ainsi le poste de travail qui devient plus facile à gérer et donc coûte bien moins cher au quotidien.
D’un point de vue marché, la maturité des offres de virtualisation qu’il s’agisse de virtualisation de serveurs, d’applications et de postes de travail a permis l’émergence des offres de cloud-computing.
A l’inverse, la banalisation et l’appropriation par tous, des termes liés au cloud a facilité le développement du marché, l’essor des projets et permis à la virtualisation de sortir des data-centers des entreprises. Ainsi, cadrant parfaitement avec l’informatique B2B, le Cloud Computing a permis d’imposer, comme un standard industriel, les sujets liés à l’utilisation et à la consommation à la demande de logiciels (Software As A Service)
Cette révolution du Cloud Computing a également fait évoluer profondément les aspects liés à l’infrastructure et notamment les offres de services des infogéreurs et data centers qui ont modernisé leurs équipements. Ce travail de fond a consisté à s’équiper de matériel spécifique, à recruter des équipes spécialisées, mais également à adopter une politique de sécurité indispensable à l’utilisation du Cloud et d’applications virtualisées dans un contexte professionnel.
Ces différents éléments ont permis de créer un climat de confiance auprès des professionnels et de favoriser l’usage d’applications métiers 100 % virtualisées. Ces dernières se retrouvent dans de nombreux domaines complémentaires : ERP, Business Intelligence, relation client… Un autre point à souligner tient au développement constant de cette approche, et ce, quelle que soit la taille de l’entreprise : PME, grands comptes, collectivités, secteur hospitalier et même administration… Tous les acteurs économiques sont désormais tournés vers les technologies SaaS, Cloud et virtualisation.
Les bénéfices sont multiples. Au niveau technologique, les avantages sont évidents : facilité de déploiement, évolution rapide, utilisation de versions toujours à jour, pas d’installation sur les postes et stations… A ces données, s’ajoutent des avantages économiques majeurs, notamment en matière de coût d’accès à la technologie. Les technologies les plus avancées sont ainsi mises à la portée des PME voir des TPE.
Autre élément, en s’appuyant sur le Cloud Computing et la virtualisation, nombre d’hébergeurs ont pu packager des offres de services intégrant logiciel, infogérance… et donc proposer, à moindre coût, des offres totalement unifiées. Un département informatique interne n’est donc plus une nécessité pour certaines organisations.
La conjugaison de ces facteurs de succès semble donc jouer en faveur des technologies de virtualisation, qui devraient encore plus largement se développer à court et à long terme. Cette tendance de fond est d’ailleurs unanimement partagée par les cabinets d’analystes, comme le Gartner ou encore Markess International. Incontestablement, l’ère de la virtualisation entre dans une phase de déploiement de masse. Charge aux fournisseurs de technologies et de services de transformer l’essai et de proposer des technologies toujours plus performantes pour répondre à la demande.
Christophe Corne
Fondateur et Président du Directoire de Systancia
D’un point de vue marché, la maturité des offres de virtualisation qu’il s’agisse de virtualisation de serveurs, d’applications et de postes de travail a permis l’émergence des offres de cloud-computing.
A l’inverse, la banalisation et l’appropriation par tous, des termes liés au cloud a facilité le développement du marché, l’essor des projets et permis à la virtualisation de sortir des data-centers des entreprises. Ainsi, cadrant parfaitement avec l’informatique B2B, le Cloud Computing a permis d’imposer, comme un standard industriel, les sujets liés à l’utilisation et à la consommation à la demande de logiciels (Software As A Service)
Cette révolution du Cloud Computing a également fait évoluer profondément les aspects liés à l’infrastructure et notamment les offres de services des infogéreurs et data centers qui ont modernisé leurs équipements. Ce travail de fond a consisté à s’équiper de matériel spécifique, à recruter des équipes spécialisées, mais également à adopter une politique de sécurité indispensable à l’utilisation du Cloud et d’applications virtualisées dans un contexte professionnel.
Ces différents éléments ont permis de créer un climat de confiance auprès des professionnels et de favoriser l’usage d’applications métiers 100 % virtualisées. Ces dernières se retrouvent dans de nombreux domaines complémentaires : ERP, Business Intelligence, relation client… Un autre point à souligner tient au développement constant de cette approche, et ce, quelle que soit la taille de l’entreprise : PME, grands comptes, collectivités, secteur hospitalier et même administration… Tous les acteurs économiques sont désormais tournés vers les technologies SaaS, Cloud et virtualisation.
Les bénéfices sont multiples. Au niveau technologique, les avantages sont évidents : facilité de déploiement, évolution rapide, utilisation de versions toujours à jour, pas d’installation sur les postes et stations… A ces données, s’ajoutent des avantages économiques majeurs, notamment en matière de coût d’accès à la technologie. Les technologies les plus avancées sont ainsi mises à la portée des PME voir des TPE.
Autre élément, en s’appuyant sur le Cloud Computing et la virtualisation, nombre d’hébergeurs ont pu packager des offres de services intégrant logiciel, infogérance… et donc proposer, à moindre coût, des offres totalement unifiées. Un département informatique interne n’est donc plus une nécessité pour certaines organisations.
La conjugaison de ces facteurs de succès semble donc jouer en faveur des technologies de virtualisation, qui devraient encore plus largement se développer à court et à long terme. Cette tendance de fond est d’ailleurs unanimement partagée par les cabinets d’analystes, comme le Gartner ou encore Markess International. Incontestablement, l’ère de la virtualisation entre dans une phase de déploiement de masse. Charge aux fournisseurs de technologies et de services de transformer l’essai et de proposer des technologies toujours plus performantes pour répondre à la demande.
Christophe Corne
Fondateur et Président du Directoire de Systancia