Le conseil scientifique de la grotte de Lascaux. Cette instance remplace le comité scientifique de la grotte de Lascaux mis en place en 2002 et dont le mandat est arrivé à échéance en juin 2009. La composition du nouveau conseil scientifique répond aux engagements pris à l'issue du symposium international de février 2009 :
- indépendance du conseil et composition resserrée;
- possibilité de s'ouvrir, selon les besoins, à toutes collaborations extérieures;
- renforcement du caractère international du conseil, à travers la participation accrue de chercheurs étrangers;
- renforcement de la présence de chercheurs relevant des sciences dures : biologie et microbiologie, sciences de l’environnement, climatologie…
Yves Coppens. Professeur honoraire au Collège de France, Yves Coppens a occupé entre 1983 et 2005 la chaire de paléoanthropologie et préhistoire.
Présent dans de nombreuses instances nationales et internationales gérant les disciplines de sa compétence, il est membre de l'Académie des Sciences et de l'Académie nationale de Médecine et également correspondant ou professeur associés de plusieurs sociétés savantes et universités étrangères : Royal Society d'Afrique du Sud, universités de Bologne, de Liège et de Chicago.
Yves Coppens dirige un laboratoire associé au Centre National de la Recherche Scientifique, le Centre de Recherches Anthropologiques - Musée de l'Homme et deux collections d'ouvrages du CNRS, les Cahiers de Paléoanthropologie et les Travaux de Paléoanthropologie est-africaine.
L'art de Lascaux. Par le nombre et la beauté des figures qui ornent ses parois, Lascaux est l'une des plus importantes grottes ornées du paléolithique. Les peintures semblent dater d’environ 15 000 ans avant J.C. Le bestiaire comporte quelque 600 animaux : environ 355 chevaux, 107 bovidés, aurochs et bisons, 88 cervidés, 35 bouquetins, quelques félins et un ours. Le renne n’est représenté qu’une fois et le mammouth est absent.
La découverte. Le 12 septembre 1940, quatre adolescents découvrent l’entrée de la Grotte de Lascaux puis ses extraordinaires figures pariétales. Ils préviennent Léon Laval, instituteur à la retraite et passionné de préhistoire, qui se rend sur les lieux le 19 septembre. Le 21 septembre, arrive l’Abbé Breuil, une des plus hautes sommités de l'époque en matière de préhistoire. Ses travaux feront classer la grotte Monument Historique en décembre 1940.
Chef-d’œuvre en péril. Après la guerre, la grotte est aménagée pour recevoir les visiteurs. Ils seront un million à se succéder de 1948 à 1963. Une affluence qui affecte l’équilibre naturel du site. Des algues , des bactéries et de la calcite ("maladie blanche") apparaissent sur les parois. Le 20 mars 1963, André Malraux, Ministre des Affaires Culturelles, décide la fermeture de la grotte.
Le ministère de la Culture et de la Communication installa en 2002 le comité scientifique de la grotte de Lascaux pour répondre à une première crise : une contamination biologique, avec l’apparition de moisissures blanches sur les sols et de petites tâches noires sur les voûtes. Les traitements appliqués alors ont été couronnés de succès, au terme de quelques années, en 2004.
La deuxième contamination est apparue durant l’été 2007 avec l’apparition de nouvelles taches noires dans les voûtes du Passage, l’Abside et la Nef. Depuis lors, des traitements ont été appliqués sur des zones tests et les résultats observés et analysés pour permettre de mieux comprendre les interactions complexes à l’œuvre dans la grotte.
Lascaux II. Les visites annulées, les causes d'altération éliminées et les conditions climatiques recréées furent autant de facteurs qui redonnèrent aux œuvres pariétales de Lascaux un éclat identique à celui du jour de leur découverte. Dès lors, seuls des scientifiques sont autorisés à pénétrer dans la grotte. Afin de répondre à la demande du public, on décida de réaliser une reproduction des deux secteurs les plus représentatifs du site: la salle des taureaux et le diverticule axial. Lascaux II est ouvert au public depuis 1983.
www.culture.gouv.fr://
www.culture.gouv.fr
- indépendance du conseil et composition resserrée;
- possibilité de s'ouvrir, selon les besoins, à toutes collaborations extérieures;
- renforcement du caractère international du conseil, à travers la participation accrue de chercheurs étrangers;
- renforcement de la présence de chercheurs relevant des sciences dures : biologie et microbiologie, sciences de l’environnement, climatologie…
Yves Coppens. Professeur honoraire au Collège de France, Yves Coppens a occupé entre 1983 et 2005 la chaire de paléoanthropologie et préhistoire.
Présent dans de nombreuses instances nationales et internationales gérant les disciplines de sa compétence, il est membre de l'Académie des Sciences et de l'Académie nationale de Médecine et également correspondant ou professeur associés de plusieurs sociétés savantes et universités étrangères : Royal Society d'Afrique du Sud, universités de Bologne, de Liège et de Chicago.
Yves Coppens dirige un laboratoire associé au Centre National de la Recherche Scientifique, le Centre de Recherches Anthropologiques - Musée de l'Homme et deux collections d'ouvrages du CNRS, les Cahiers de Paléoanthropologie et les Travaux de Paléoanthropologie est-africaine.
L'art de Lascaux. Par le nombre et la beauté des figures qui ornent ses parois, Lascaux est l'une des plus importantes grottes ornées du paléolithique. Les peintures semblent dater d’environ 15 000 ans avant J.C. Le bestiaire comporte quelque 600 animaux : environ 355 chevaux, 107 bovidés, aurochs et bisons, 88 cervidés, 35 bouquetins, quelques félins et un ours. Le renne n’est représenté qu’une fois et le mammouth est absent.
La découverte. Le 12 septembre 1940, quatre adolescents découvrent l’entrée de la Grotte de Lascaux puis ses extraordinaires figures pariétales. Ils préviennent Léon Laval, instituteur à la retraite et passionné de préhistoire, qui se rend sur les lieux le 19 septembre. Le 21 septembre, arrive l’Abbé Breuil, une des plus hautes sommités de l'époque en matière de préhistoire. Ses travaux feront classer la grotte Monument Historique en décembre 1940.
Chef-d’œuvre en péril. Après la guerre, la grotte est aménagée pour recevoir les visiteurs. Ils seront un million à se succéder de 1948 à 1963. Une affluence qui affecte l’équilibre naturel du site. Des algues , des bactéries et de la calcite ("maladie blanche") apparaissent sur les parois. Le 20 mars 1963, André Malraux, Ministre des Affaires Culturelles, décide la fermeture de la grotte.
Le ministère de la Culture et de la Communication installa en 2002 le comité scientifique de la grotte de Lascaux pour répondre à une première crise : une contamination biologique, avec l’apparition de moisissures blanches sur les sols et de petites tâches noires sur les voûtes. Les traitements appliqués alors ont été couronnés de succès, au terme de quelques années, en 2004.
La deuxième contamination est apparue durant l’été 2007 avec l’apparition de nouvelles taches noires dans les voûtes du Passage, l’Abside et la Nef. Depuis lors, des traitements ont été appliqués sur des zones tests et les résultats observés et analysés pour permettre de mieux comprendre les interactions complexes à l’œuvre dans la grotte.
Lascaux II. Les visites annulées, les causes d'altération éliminées et les conditions climatiques recréées furent autant de facteurs qui redonnèrent aux œuvres pariétales de Lascaux un éclat identique à celui du jour de leur découverte. Dès lors, seuls des scientifiques sont autorisés à pénétrer dans la grotte. Afin de répondre à la demande du public, on décida de réaliser une reproduction des deux secteurs les plus représentatifs du site: la salle des taureaux et le diverticule axial. Lascaux II est ouvert au public depuis 1983.
www.culture.gouv.fr://
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