En septembre dernier, le président de la République jugeait le système actuel "à bout de souffle, dans son organisation comme dans son financement" et "pas assez centré sur ceux qui en ont le plus besoin, en particulier les chômeurs et les salariés les moins qualifiés". Pour répondre aux nouveaux enjeux induits par un marché de l’emploi plus fluctuant et par des mutations professionnelles toujours plus importantes, l’offre de formation doit être améliorée.
Le groupe de travail sur la formation professionnelle a remis ses conclusions aux ministres. Le rapport met en avant les deux enjeux majeurs d’une telle réforme :
- le financement : le coût de la formation professionnelle s’élève à 26 milliards d’euros. Les sources de financement sont multiples : 11 milliards d’euros sont versés par les entreprises, 3,2 milliards par les régions, 4,4 milliards par l’Etat et 5,5 milliards par les collectivités publiques pour la formation de leurs agents. Simplifier la collecte de fonds devrait ainsi être un objectif prioritaire ;
- l’efficacité et l’équité : le rapport souligne que l’accès à la formation est inégalitaire. Les chômeurs, notamment, accèdent deux fois moins à la formation que les salariés alors même qu’ils en auraient logiquement le plus besoin. Les seniors et les salariés les moins qualifiés sont eux aussi désavantagés.
Sur la base du rapport, les ministres ont précisé les objectifs et les priorités de la réforme à conduire :
- mieux articuler formation et emploi pour répondre aux besoins de main-d’œuvre des entreprises et des secteurs d’activité avec le développement de l’alternance et le renforcement de l’orientation tout au long de la vie ;
- rééquilibrer l’effort de formation vers les personnes en plus grande fragilité professionnelle : il est ainsi demandé aux partenaires sociaux de mettre en place un mécanisme de sécurisation des parcours et des transitions professionnelles ;
- rendre le système de formation professionnelle plus transparent et plus performant ;
- améliorer la qualité des formations ;
- clarifier les compétences et rendre plus efficaces les modes de coopération entre les acteurs à l’échelon régional.
Un document d’orientation reprenant ces différents axes sera élaboré par les ministres d’ici au 20 juillet.
Les négociations se tiendront à partir de l’automne prochain et un projet de loi devrait voir le jour début 2009, selon les vœux du chef de l’Etat.
www.premier-ministre.gouv.fr
Le groupe de travail sur la formation professionnelle a remis ses conclusions aux ministres. Le rapport met en avant les deux enjeux majeurs d’une telle réforme :
- le financement : le coût de la formation professionnelle s’élève à 26 milliards d’euros. Les sources de financement sont multiples : 11 milliards d’euros sont versés par les entreprises, 3,2 milliards par les régions, 4,4 milliards par l’Etat et 5,5 milliards par les collectivités publiques pour la formation de leurs agents. Simplifier la collecte de fonds devrait ainsi être un objectif prioritaire ;
- l’efficacité et l’équité : le rapport souligne que l’accès à la formation est inégalitaire. Les chômeurs, notamment, accèdent deux fois moins à la formation que les salariés alors même qu’ils en auraient logiquement le plus besoin. Les seniors et les salariés les moins qualifiés sont eux aussi désavantagés.
Sur la base du rapport, les ministres ont précisé les objectifs et les priorités de la réforme à conduire :
- mieux articuler formation et emploi pour répondre aux besoins de main-d’œuvre des entreprises et des secteurs d’activité avec le développement de l’alternance et le renforcement de l’orientation tout au long de la vie ;
- rééquilibrer l’effort de formation vers les personnes en plus grande fragilité professionnelle : il est ainsi demandé aux partenaires sociaux de mettre en place un mécanisme de sécurisation des parcours et des transitions professionnelles ;
- rendre le système de formation professionnelle plus transparent et plus performant ;
- améliorer la qualité des formations ;
- clarifier les compétences et rendre plus efficaces les modes de coopération entre les acteurs à l’échelon régional.
Un document d’orientation reprenant ces différents axes sera élaboré par les ministres d’ici au 20 juillet.
Les négociations se tiendront à partir de l’automne prochain et un projet de loi devrait voir le jour début 2009, selon les vœux du chef de l’Etat.
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