Solvency II : un nouveau système qui influe fortement sur la typologie des profils recherchés dans l’assurance
Solvency II est la réglementation mise en place au niveau européen pour le secteur de l’assurance. Elle entrera en vigueur à compter de janvier 2014 et nécessite une adaptation des ressources humaines à ces nouvelles problématiques. Elle est constituée de trois piliers, chacun entrainant des besoins dans des profils spécifiques.
Le pilier I est lié au calcul des fonds propres et aux appréciations financières destinées à mettre en place des ratios de rentabilité. Ces ratios pouvant influer sur l’offre que l’entreprise propose à ses clients, ce pilier ne sera applicable qu’en janvier 2016 au plus tôt. Toutefois, les assureurs se préparent dès aujourd’hui et recherchent des profils d’analystes financiers et d’actuaires.
Le pilier II pousse quant à lui les assurances à se doter d’un dispositif de management des risques global. Du juridique au management, en passant par la stratégie, ce dispositif doit recouvrir tous les aspects du risque. Pour ce faire, les recruteurs sont à la recherche de candidats dotés d’une bonne culture générale économique, ouverts sur tous les métiers et en mesure de mettre en place une démarche générale de gestion des risques.
Pour finir, le pilier III est basé sur le reporting. Le poste nécessite donc la capacité à synthétiser des éléments complexes du pilier I et les différents éléments du dispositif de gestion de risque. Le candidat devra également faire preuve diplomatie afin de récupérer les éléments auprès des divers interlocuteurs, et faire par ailleurs preuve d’un excellent esprit de synthèse.
Banque : à la recherche de candidats à même de répondre aux nouvelles exigences de Bâle III
Si Solvency II n’est applicable qu’à l’assurance, c’est Bâle III, une réglementation dont les termes sont assez similaires, qui régit la gestion du risque dans les banques et qui a pour objectif d’assurer leur solvabilité. Le pilier I, basé sur l’exigence minimale de fonds propres, entraîne des besoins en profils avec des fortes compétences financières. Les deux suivants, portant sur les processus de surveillance et sur la transparence et la discipline du marché, exigent des candidats plus généralistes, capables de comprendre et d’anticiper l’ensemble des risques que peut rencontrer une banque.
La gestion du risque dans les entreprises cotées en bourse : une obligation légale
Enfin, en France, le métier de gestionnaire du risque est également présent dans les entreprises cotées en bourse. Celles-ci sont en effet contraintes de publier des rapports faisant état des différents risques auxquelles elles sont exposées et du dispositif de gestion de risques mis en place. Les profils recherchés sont là encore très généralistes. Le candidat doit être capable de comprendre les enjeux de chacune des directions avec laquelle il sera en contact.
Risk manager : existe-t-il un profil-type ?
Qu’il travaille dans une banque, une entreprise ou une société d’assurance, le risk manager est de profil généraliste mais possède également des compétences assez techniques (financières, juridiques…). Il n’a pas de parcours type, on retrouve ainsi des anciens directeurs financier, juridique, audit ou responsables de Business Unit où des jeunes diplômés. Pour accéder à ce type de poste, il est conseillé de faire une école de commerce, complétée par une formation en management des risques.
Aujourd’hui, le secteur offre de belles perspectives de carrière, les débouchés sont aussi diversifiés que les voies pour y parvenir. La rémunération est également plutôt attractive, bien qu’elle varie beaucoup d’une structure à l’autre, et d’un périmètre de poste à l’autre : en début de carrière, les candidats peuvent prétendre à une rémunération annuelle allant de 40 à 70K€ tandis qu’une personne expérimentée percevra entre 70 et 120K€.
« La gestion du risque est un métier passionnant qui offre la possibilité de côtoyer les différents secteurs d’une entreprise. Le métier étant plutôt nouveau, dans le secteur de l’assurance notamment, on trouvera beaucoup de créations de poste, qui sont souvent des beaux challenges à relever pour les candidats » commente James Bennett, directeur général d’eFinancialCareers.
A propos d’eFinancialCareers.fr
eFinancialCareers, un service du groupe Dice Holdings Inc., est le premier site mondial d’offres d’emploi en finance. eFinancialCareers permet aux professionnels de la finance de publier leur CV en ligne et d’avoir accès à des offres qualitatives ciblant les secteurs financiers. Ils peuvent également accéder à des informations relatives au recrutement dans les secteurs de la finance, à des enquêtes sur les salaires et à des conseils en gestion de carrière. Les recruteurs peuvent mettre en ligne leurs offres en ciblant des secteurs spécifiques et accéder à la base de données de CV en ligne.
Lancé en France en 2002, eFinancialCareers.fr gère les rubriques Emploi de ses partenaires : LExpansion.com, L’Agefi.fr, Reuters.fr, L’Express.fr et BFM Business.
eFinancialCareers est aujourd’hui présent sur 19 marchés et dans 5 langues différentes en Europe, aux Etats-Unis, en Asie-Pacifique ainsi que dans les centres financiers du Moyen-Orient.
efinancialcareers.fr
Solvency II est la réglementation mise en place au niveau européen pour le secteur de l’assurance. Elle entrera en vigueur à compter de janvier 2014 et nécessite une adaptation des ressources humaines à ces nouvelles problématiques. Elle est constituée de trois piliers, chacun entrainant des besoins dans des profils spécifiques.
Le pilier I est lié au calcul des fonds propres et aux appréciations financières destinées à mettre en place des ratios de rentabilité. Ces ratios pouvant influer sur l’offre que l’entreprise propose à ses clients, ce pilier ne sera applicable qu’en janvier 2016 au plus tôt. Toutefois, les assureurs se préparent dès aujourd’hui et recherchent des profils d’analystes financiers et d’actuaires.
Le pilier II pousse quant à lui les assurances à se doter d’un dispositif de management des risques global. Du juridique au management, en passant par la stratégie, ce dispositif doit recouvrir tous les aspects du risque. Pour ce faire, les recruteurs sont à la recherche de candidats dotés d’une bonne culture générale économique, ouverts sur tous les métiers et en mesure de mettre en place une démarche générale de gestion des risques.
Pour finir, le pilier III est basé sur le reporting. Le poste nécessite donc la capacité à synthétiser des éléments complexes du pilier I et les différents éléments du dispositif de gestion de risque. Le candidat devra également faire preuve diplomatie afin de récupérer les éléments auprès des divers interlocuteurs, et faire par ailleurs preuve d’un excellent esprit de synthèse.
Banque : à la recherche de candidats à même de répondre aux nouvelles exigences de Bâle III
Si Solvency II n’est applicable qu’à l’assurance, c’est Bâle III, une réglementation dont les termes sont assez similaires, qui régit la gestion du risque dans les banques et qui a pour objectif d’assurer leur solvabilité. Le pilier I, basé sur l’exigence minimale de fonds propres, entraîne des besoins en profils avec des fortes compétences financières. Les deux suivants, portant sur les processus de surveillance et sur la transparence et la discipline du marché, exigent des candidats plus généralistes, capables de comprendre et d’anticiper l’ensemble des risques que peut rencontrer une banque.
La gestion du risque dans les entreprises cotées en bourse : une obligation légale
Enfin, en France, le métier de gestionnaire du risque est également présent dans les entreprises cotées en bourse. Celles-ci sont en effet contraintes de publier des rapports faisant état des différents risques auxquelles elles sont exposées et du dispositif de gestion de risques mis en place. Les profils recherchés sont là encore très généralistes. Le candidat doit être capable de comprendre les enjeux de chacune des directions avec laquelle il sera en contact.
Risk manager : existe-t-il un profil-type ?
Qu’il travaille dans une banque, une entreprise ou une société d’assurance, le risk manager est de profil généraliste mais possède également des compétences assez techniques (financières, juridiques…). Il n’a pas de parcours type, on retrouve ainsi des anciens directeurs financier, juridique, audit ou responsables de Business Unit où des jeunes diplômés. Pour accéder à ce type de poste, il est conseillé de faire une école de commerce, complétée par une formation en management des risques.
Aujourd’hui, le secteur offre de belles perspectives de carrière, les débouchés sont aussi diversifiés que les voies pour y parvenir. La rémunération est également plutôt attractive, bien qu’elle varie beaucoup d’une structure à l’autre, et d’un périmètre de poste à l’autre : en début de carrière, les candidats peuvent prétendre à une rémunération annuelle allant de 40 à 70K€ tandis qu’une personne expérimentée percevra entre 70 et 120K€.
« La gestion du risque est un métier passionnant qui offre la possibilité de côtoyer les différents secteurs d’une entreprise. Le métier étant plutôt nouveau, dans le secteur de l’assurance notamment, on trouvera beaucoup de créations de poste, qui sont souvent des beaux challenges à relever pour les candidats » commente James Bennett, directeur général d’eFinancialCareers.
A propos d’eFinancialCareers.fr
eFinancialCareers, un service du groupe Dice Holdings Inc., est le premier site mondial d’offres d’emploi en finance. eFinancialCareers permet aux professionnels de la finance de publier leur CV en ligne et d’avoir accès à des offres qualitatives ciblant les secteurs financiers. Ils peuvent également accéder à des informations relatives au recrutement dans les secteurs de la finance, à des enquêtes sur les salaires et à des conseils en gestion de carrière. Les recruteurs peuvent mettre en ligne leurs offres en ciblant des secteurs spécifiques et accéder à la base de données de CV en ligne.
Lancé en France en 2002, eFinancialCareers.fr gère les rubriques Emploi de ses partenaires : LExpansion.com, L’Agefi.fr, Reuters.fr, L’Express.fr et BFM Business.
eFinancialCareers est aujourd’hui présent sur 19 marchés et dans 5 langues différentes en Europe, aux Etats-Unis, en Asie-Pacifique ainsi que dans les centres financiers du Moyen-Orient.
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