Pour les directions de ressources humaines, en particulier, aux premières lignes des critiques visant l’optimisation financière, l’individualisation des modes de gestion, ou les méthodes organisationnelles accusées à tort ou à raison de laisser de moins en moins d’initiatives aux salariés, ce sentiment de perte de sens au travail est devenu une préoccupation majeure.
Le sens au travail est une notion complexe à cerner, mais quelle que soit la manière dont on appréhende le travail, du point de vue sociologique ou psychologique, on s’accorde à dire qu’il contribue à la construction identitaire d’une personne.
Le sens au travail peut se définir comme la cohérence qui existe entre les valeurs d’une personne et le travail qu’elle accomplit ; ou le degré d’harmonie et d’équilibre qui s’instaure entre une personne et ses activités professionnelles ; ou encore l’accomplissement d’une mission et de tâches dont une personne peut tirer une certaine fierté, qui la valorise à ses propres yeux autant qu’aux yeux des autres.
Le sens au travail renvoie aussi au temps qui gouverne et encadre les politiques de productivité de l’entreprise; d’autant qu’avec la robotisation et le numérique le temps humain se dissocie du temps des machines. « Les nouvelles temporalités des TIC (Technologies de l’information et de la Communication : informatique de production, Internet, téléphone portable…) remodèlent l’organisation de l’entreprise. » (Temps de travail et temps libre)
Une étude européenne a révélé que la moitié des salariés emporte du travail à la maison, souvent ou quelques fois seulement. Parmi eux, on trouvent souvent des professions appartenant aux secteurs des services, de la finance, de l’enseignement ou de l’administration publique. Où il apparaît que ceux qui continuent à travailler chez eux durant leur temps libre connaissent plus souvent (de 14 % à 60 %) des symptôme de stress : troubles du sommeil, maux de tête, fatigue, anxiété et problèmes digestifs.
Le sens au travail suppose qu’il existe au sein de l’entreprise une gouvernance éthique et transparente, et un management socialement responsable.
Pour donner ou redonner du sens au travail, les solutions ne manquent pas. Elles font l’objet de travaux de recherches, d’expérimentations, et de réalisations dans le champ de l’innovation sociale dont la finalité est l’invention d’une nouvelle répartition du travail et la prise en compte des intérêts des salariés.
Soit, à titre indicatif seulement, puisqu’il s’agit pour chaque entreprise de faire preuve de créativité, sachant qu’il n’existe pas de solutions « clefs en main » en matière de facteur humain, la coopération entre les parties prenantes étant la règle d’or :
Le Temps Libre au Travail : Mode de management du temps faisant en sorte que 80 % du temps de travail soient consacrés à la mission confiée au salarié, mais permettant que 20 % puissent être dédiés à des recherches personnelles.
L’Autonomisation : mode de management associant les salariés à l’élaboration des décisions sur leur lieu de travail (autonomisation horizontale); ou visant à les encourager à régler d’abord par eux-mêmes les problèmes en cas d’incident mineur, au lieu d’en référer à la hiérarchie (autonomisation verticale).
L’Intelligence Collective : autrement dit, l’intelligence des équipes de travail, laquelle repose sur un double postulat : « Le premier postulat suppose que tout être humain est détenteur d’une intelligence individuelle à laquelle il peut faire appel. Le second postulat est qu’il existe une forme d’intelligence, dite « collective », susceptible de dépasser, en les intégrant, les intelligences individuelles et les savoirs spécialisés. »
Le sens au travail est inscrit dans l’ADN du volet social de la RSE. Il appartient aux directions de ressources humaines de donner ou de redonner une dimension humaine à la culture d’entreprise et aux pratiques managériales. Parce que les ressources humaines sont autant stratégiques que les ressources financières.
Le sens au travail est une notion complexe à cerner, mais quelle que soit la manière dont on appréhende le travail, du point de vue sociologique ou psychologique, on s’accorde à dire qu’il contribue à la construction identitaire d’une personne.
Le sens au travail peut se définir comme la cohérence qui existe entre les valeurs d’une personne et le travail qu’elle accomplit ; ou le degré d’harmonie et d’équilibre qui s’instaure entre une personne et ses activités professionnelles ; ou encore l’accomplissement d’une mission et de tâches dont une personne peut tirer une certaine fierté, qui la valorise à ses propres yeux autant qu’aux yeux des autres.
Le sens au travail renvoie aussi au temps qui gouverne et encadre les politiques de productivité de l’entreprise; d’autant qu’avec la robotisation et le numérique le temps humain se dissocie du temps des machines. « Les nouvelles temporalités des TIC (Technologies de l’information et de la Communication : informatique de production, Internet, téléphone portable…) remodèlent l’organisation de l’entreprise. » (Temps de travail et temps libre)
Une étude européenne a révélé que la moitié des salariés emporte du travail à la maison, souvent ou quelques fois seulement. Parmi eux, on trouvent souvent des professions appartenant aux secteurs des services, de la finance, de l’enseignement ou de l’administration publique. Où il apparaît que ceux qui continuent à travailler chez eux durant leur temps libre connaissent plus souvent (de 14 % à 60 %) des symptôme de stress : troubles du sommeil, maux de tête, fatigue, anxiété et problèmes digestifs.
Le sens au travail suppose qu’il existe au sein de l’entreprise une gouvernance éthique et transparente, et un management socialement responsable.
Pour donner ou redonner du sens au travail, les solutions ne manquent pas. Elles font l’objet de travaux de recherches, d’expérimentations, et de réalisations dans le champ de l’innovation sociale dont la finalité est l’invention d’une nouvelle répartition du travail et la prise en compte des intérêts des salariés.
Soit, à titre indicatif seulement, puisqu’il s’agit pour chaque entreprise de faire preuve de créativité, sachant qu’il n’existe pas de solutions « clefs en main » en matière de facteur humain, la coopération entre les parties prenantes étant la règle d’or :
Le Temps Libre au Travail : Mode de management du temps faisant en sorte que 80 % du temps de travail soient consacrés à la mission confiée au salarié, mais permettant que 20 % puissent être dédiés à des recherches personnelles.
L’Autonomisation : mode de management associant les salariés à l’élaboration des décisions sur leur lieu de travail (autonomisation horizontale); ou visant à les encourager à régler d’abord par eux-mêmes les problèmes en cas d’incident mineur, au lieu d’en référer à la hiérarchie (autonomisation verticale).
L’Intelligence Collective : autrement dit, l’intelligence des équipes de travail, laquelle repose sur un double postulat : « Le premier postulat suppose que tout être humain est détenteur d’une intelligence individuelle à laquelle il peut faire appel. Le second postulat est qu’il existe une forme d’intelligence, dite « collective », susceptible de dépasser, en les intégrant, les intelligences individuelles et les savoirs spécialisés. »
Le sens au travail est inscrit dans l’ADN du volet social de la RSE. Il appartient aux directions de ressources humaines de donner ou de redonner une dimension humaine à la culture d’entreprise et aux pratiques managériales. Parce que les ressources humaines sont autant stratégiques que les ressources financières.
Constant Calvo, Directeur associé ADHERE RH
http://blog.adhere-rh.com
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