Dans ce cadre, et pour renforcer sa présence dans le Maghreb ,Coface vient de prendre deux initiatives importantes en Algérie, pays àfort potentiel économique, partenaire privilégié de la France et qui aune vocation de leader dans cette zone (voir annexe).
- La première avec l'assureur-crédit public algérien Cagex, aveclequel elle entretient des relations étroites depuis 1998, date àlaquelle cet assureur est devenu membre de CreditAlliance. Cagex a doncaccès, depuis de nombreuses années, à tous les outils de souscriptionet de réassurance de Coface. Un nouveau partenariat permettra désormaisà Cagex de proposer à toutes les entreprises installées en Algérie(quelles soient algériennes, françaises ou d'autres nationalités) unepolice identique à celle que Coface met à la disposition de ses clientsen France et dans tous ces pays de présence. Cette police est un outilindispensable pour développer dans de bonnes conditions les relationscommerciales que les entreprises veulent développer sur ce marché
- La seconde, pour que ce partenariat puisse se développer dans desconditions optimales, Coface met en place une société de services,nommée Coface Algérie Services (CALS).
Cette nouvelle société sera chargée d'assurer un service deproximité approprié aux besoins des clients de Coface, qui aurontsouscrit une police d'assurance-crédit domestique auprès de la Cagex.Elle sera aussi chargée de compléter cette offre de services par desprestations de gestion de créances.
En prenant une telle initiative, Coface contribuera à faciliter, surle marché algérien, les relations commerciales entre des grandesentreprises françaises et des entreprises algériennes, notamment dansdes secteurs clefs comme l'automobile, les équipementsélectro-mécaniques ou la pharmacie.
Contact presse : Bernard Blazin
Tél : +33 (0)1 49 02 19 72
e-mail : bernard_blazin@coface.com
Contact: Coface Algérie Services
Tél: +213 93 11 84 40
Créée en 1946, Coface, notée AA par Fitch Ratings, AA- par S&Pet Aa3 par Moody's, est filiale de Natexis Banques Populaires et duGroupe Banque Populaire, dont les fonds propres (tier 1) s'élèvent àfin 2005 à 14,63 milliards d'euros. Elle a pour mission de faciliterles échanges entre toutes les entreprises partout dans le monde. Pourcela, elle offre à ses clients quatre outils pour externaliser en toutou partie la gestion, le financement et la protection de leur Posteclients: l'assurance-crédit, l'information et la notation d'entreprise,la gestion de créances et l'affacturage. Coface propose également troisautres formes de garantie ou de service : l'assurance caution, laformation aux techniques du poste clients et, en France, la gestion desgaranties publiques à l'exportation pour le compte de l'Etat. Elleassure à ses 85.000 clients un service de proximité de qualité, grâce àses 4.850 collaborateurs répartis dans les 60 pays dans lesquels elleest implantée directement. Ce service de proximité est étendu à 93pays, grâce aux partenaires Coface au sein du réseau mondialCreditAlliance, structuré autour d'une gestion partagée des risques decrédit (Système Risque Commun).
ANNEXE
Analyse Coface de la situation macro et microéconomique de l'Algérie
POINTS FORTS
- Le pays dispose de richesses naturelles importantes (pétrole, gaz).
- L'Europe assure à l'Algérie un immense marché pour son pétrole et son gaz.
- Un Fonds de Régulation des Recettes Pétrolières est destiné à faire face à une situation de retournement de conjoncture.
- Le pays est engagé dans un processus de libéralisation del'économie et de désendettement (la majeure partie de la detterééchelonnée en Club de Paris a été remboursée par anticipation en2006).
POINTS FAIBLES
- L'économie reste dépendante du secteur des hydrocarbures.
- Les dépenses budgétaires demeurent rigides en raison du poids desentreprises publiques non rentables, dont les effectifs sontpléthoriques.
- Le taux élevé du chômage est un facteur de tensions sociales. Sa réduction est un objectif prioritaire.
- Les demandes sociales sont élevées et constituent une contrainte forte sur l'économie.
- Le déficit en infrastructures, les lourdeurs bureaucratiques et lescarences du système bancaire pénalisent les investissements.
PRINCIPAUX INDICATEURS ECONOMIQUES
| 2002 | 2003 | 2004 | 2005(e) | 2006(p) | 2007(p) |
Croissance économique (%) | 4,1 | 6,9 | 5,2 | 5,3 | 5,5 | 5,8 |
Inflation (%) | 1,4 | 2,6 | 3,6 | 2,7 | 6,0 | 7 |
Solde public/PIB (%) | 0,2 | 7,8 | 6,9 | 12,6 | 14,1 | 13,5 |
Exportations | 18,7 | 24,5 | 34,1 | 43,2 | 52,9 | 54,0 |
Importations | 12,0 | 13,3 | 18,0 | 23,0 | 26,6 | 32,7 |
Balance commerciale | 6,7 | 11,1 | 16,1 | 20,2 | 26,4 | 21,3 |
Balance courante | 2,5 | 8,0 | 10,0 | 14,2 | 19,7 | 14,2 |
Balance courante/PIB (%) | 4,4 | 11,8 | 11,8 | 13,8 | 17,0 | 11,6 |
Dette extérieure /PIB (%) | 40,5 | 34,3 | 25,7 | 16,3 | 6,5 | 4,4 |
Service de la dette /Exports (%) | 20,7 | 16,3 | 15,5 | 12,1 | 19,3 | 3,9 |
Réserves en mois d'importations | 14,4 | 19,2 | 18,1 | 19,4 | 21,1 | 22,8 |
APPRECIATION DU RISQUE
L'augmentation des capacités de production pétrolière et gazière etles prix élevés des hydrocarbures génèrent de solides excédentsextérieurs et budgétaires. Cette manne pétrolière permet de financer unlarge programme de soutien de la croissance par les dépenses publiqueset d'accélérer le désendettement extérieur tout en accumulant desréserves en devises. En 2006 et 2007, la croissance devrait rester bienorientée compte tenu des perspectives très favorables du marchépétrolier. L'accélération des investissements publics dans le cadred'un Plan de Consolidation de la Croissance sur cinq ans (2005/09)devrait soutenir l'activité du secteur non pétrolier.
A plus long terme, une politique systématique d'épargne, avec lamise en réserve du surplus des recettes pétrolières de l'Etat doitpermettre une croissance stable et la poursuite d'investissementspublics en cas de baisse des cours pétroliers. Cependant, l'économiedemeure dépendante du secteur énergétique et peine à se diversifier. Ilsubsiste des freins à l'émergence d'un secteur privé (secteur bancairearchaïque, niveau de formation insuffisant et carences del'administration).
Les autorités ont entrepris des réformes et disposent pour ce fairede bonnes marges de manœuvre grâce à une meilleure stabilité politiqueet à une conjoncture pétrolière favorable. Toutefois, le processusprendra du temps compte tenu de nombreux facteurs de blocage pouvantpeser durablement sur leur aboutissement.