Alain Huriez, chairman et managing partner d’Advent France Biotechnology (AFB), revient en détails sur le closing du deuxième fonds d’Advent France Biotechnology à hauteur de 86 millions d’euros, et les enjeux de financement dans les sciences de la vie.
Quel bilan tirez-vous du premier fonds d’AFB lancé en 2017 ?
Notre premier fonds a obtenu des résultats très positifs. Celui-ci a permis la création et/ou le financement de 15 startups. Parmi ces belles réussites, la création de Gamut Therapeutics, startup qui a fusionné moins d’un an après sa création avec SparingVision, société de pointe en thérapie génique ; le financement initial d’AgomAb qui a récemment levé 61,5 millions d’euros lors d’un tour de table en Série B auprès d’investisseurs américains « crossover » de premier plan ; et la création de plusieurs startups développant des thérapies best – ou first-in-class en oncologie et en immunologie. A ce jour, 14 des 15 sociétés du portefeuille d’AFB, issues du premier fonds, ont été financées aux côtés d’autres investisseurs.
Quel est votre stratégie d’investissement pour ce deuxième fonds ?
Ce deuxième fonds, qui s’élève à 86 millions d’euros (102 millions de dollars), est à nouveau dédié à l’investissement en amorçage dans des sociétés spécialisées en sciences de la vie en Europe, avec un focus sur la France. Le Fonds européen d’investissement (FEI) et le Fonds National d’Amorçage 2 (FNA 2), géré pour le compte de l’État par Bpifrance, dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir (PIA), ont souscrit au fonds, aux côtés de fonds corporate dont Boehringer Ingelheim Venture Fund et Pierre Fabre.
Ce fonds s’appuiera sur les succès de la stratégie d’investissement du premier véhicule d’AFB lancé en 2017. Nous allons continuer à travailler en étroite collaboration avec les principaux instituts de recherche européens et avec leur département de transfert de technologies, ainsi qu’avec nos partenaires européens en capital-risque. Ensemble, nous allons sélectionner et soutenir des entrepreneurs et des sociétés en phase de démarrage qui ont le potentiel de développer des thérapies first – ou best-in-class. Nous investirons principalement en Europe, avec un focus sur la France, l’Espagne et la Belgique. Deux investissements sont prévus d’ici la fin de l’année 2021.
Quels sont les besoins actuels de financement, notamment en amorçage, dans les sciences de la vie ?
Nous sommes convaincus que le financement d’amorçage est crucial pour l’industrie des sciences de la vie, un secteur où les besoins de financements sont très importants, notamment en France. Notre écosystème scientifique est très riche, avec des chercheurs de haut niveau et un énorme potentiel d’innovations de rupture. Les nombreuses créations de startups en sciences de la vie en Europe et les récents deals internationaux dans ce secteur en sont la preuve éclatante.
De plus, continuer à développer le financement des sociétés en amorçage en Europe nous permettra de rattraper le niveau d’investissement des États-Unis. C’est pourquoi nous avons rassemblé une équipe d’experts pour combler ce manque. Cette stratégie permet d’identifier très en amont des innovations thérapeutiques prometteuses et de créer des startups en collaboration directe avec les fondateurs scientifiques et les instituts de recherche académique. Ce deuxième fonds montre toute la pertinence de notre approche unique comme entrepreneurs-investisseurs, un positionnement que vient confirmer le soutien renouvelé de nos souscripteurs.
Quel bilan tirez-vous du premier fonds d’AFB lancé en 2017 ?
Notre premier fonds a obtenu des résultats très positifs. Celui-ci a permis la création et/ou le financement de 15 startups. Parmi ces belles réussites, la création de Gamut Therapeutics, startup qui a fusionné moins d’un an après sa création avec SparingVision, société de pointe en thérapie génique ; le financement initial d’AgomAb qui a récemment levé 61,5 millions d’euros lors d’un tour de table en Série B auprès d’investisseurs américains « crossover » de premier plan ; et la création de plusieurs startups développant des thérapies best – ou first-in-class en oncologie et en immunologie. A ce jour, 14 des 15 sociétés du portefeuille d’AFB, issues du premier fonds, ont été financées aux côtés d’autres investisseurs.
Quel est votre stratégie d’investissement pour ce deuxième fonds ?
Ce deuxième fonds, qui s’élève à 86 millions d’euros (102 millions de dollars), est à nouveau dédié à l’investissement en amorçage dans des sociétés spécialisées en sciences de la vie en Europe, avec un focus sur la France. Le Fonds européen d’investissement (FEI) et le Fonds National d’Amorçage 2 (FNA 2), géré pour le compte de l’État par Bpifrance, dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir (PIA), ont souscrit au fonds, aux côtés de fonds corporate dont Boehringer Ingelheim Venture Fund et Pierre Fabre.
Ce fonds s’appuiera sur les succès de la stratégie d’investissement du premier véhicule d’AFB lancé en 2017. Nous allons continuer à travailler en étroite collaboration avec les principaux instituts de recherche européens et avec leur département de transfert de technologies, ainsi qu’avec nos partenaires européens en capital-risque. Ensemble, nous allons sélectionner et soutenir des entrepreneurs et des sociétés en phase de démarrage qui ont le potentiel de développer des thérapies first – ou best-in-class. Nous investirons principalement en Europe, avec un focus sur la France, l’Espagne et la Belgique. Deux investissements sont prévus d’ici la fin de l’année 2021.
Quels sont les besoins actuels de financement, notamment en amorçage, dans les sciences de la vie ?
Nous sommes convaincus que le financement d’amorçage est crucial pour l’industrie des sciences de la vie, un secteur où les besoins de financements sont très importants, notamment en France. Notre écosystème scientifique est très riche, avec des chercheurs de haut niveau et un énorme potentiel d’innovations de rupture. Les nombreuses créations de startups en sciences de la vie en Europe et les récents deals internationaux dans ce secteur en sont la preuve éclatante.
De plus, continuer à développer le financement des sociétés en amorçage en Europe nous permettra de rattraper le niveau d’investissement des États-Unis. C’est pourquoi nous avons rassemblé une équipe d’experts pour combler ce manque. Cette stratégie permet d’identifier très en amont des innovations thérapeutiques prometteuses et de créer des startups en collaboration directe avec les fondateurs scientifiques et les instituts de recherche académique. Ce deuxième fonds montre toute la pertinence de notre approche unique comme entrepreneurs-investisseurs, un positionnement que vient confirmer le soutien renouvelé de nos souscripteurs.
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