Phase 1 de l’initiative Tibi
Lancée en 2019, l’initiative «Tibi» a positionné la France comme le premier écosystème d’investissement en technologie au sein de l’Union Européenne. Elle vise à accroitre la capacité de financement des entreprises technologiques, en mobilisant l’épargne des investisseurs institutionnels (LPs). En 2019, 21 investisseurs institutionnels français partenaires s’étaient engagés à investir 6 Md€, entre 2020 et 2022, dans des fonds de capital-investissement late stage et dans des fonds d’actions cotées établis en France (Global tech coté). L’État a été un « facilitateur » de cette initiative de Place, par un soutien politique et en assurant le secrétariat général via la DG Trésor.
Les investisseurs partenaires de l’initiative ont dépassé leur promesse d’investir 6 Md€ dans « Tibi 1 », avec un total de 6,4 Md€ investis dans les fonds homologués. L’engagement des LPs de la phase 1 se mesure aussi au rythme des investissements des fonds homologués (9 investissements sur 3 ans en moyenne des LPs).
L’initiative a été un catalyseur pour l’écosystème tech, avec une injection de près de 30 Md€, dont environ deux tiers dans les fonds homologués de capital-investissement late stage et un tiers dans les fonds homologués d’actions cotées. Cette accélération a contribué, en complément des autres initiatives portées par l’État, à faire de la France le pays de l’UE qui lève le plus de fonds depuis 2022. En 2023, les sociétés françaises de technologie ont ainsi levé 8,3 Md€, contre 6,6 Md€ en Allemagne.
Les investisseurs partenaires de l’initiative ont dépassé leur promesse d’investir 6 Md€ dans « Tibi 1 », avec un total de 6,4 Md€ investis dans les fonds homologués. L’engagement des LPs de la phase 1 se mesure aussi au rythme des investissements des fonds homologués (9 investissements sur 3 ans en moyenne des LPs).
L’initiative a été un catalyseur pour l’écosystème tech, avec une injection de près de 30 Md€, dont environ deux tiers dans les fonds homologués de capital-investissement late stage et un tiers dans les fonds homologués d’actions cotées. Cette accélération a contribué, en complément des autres initiatives portées par l’État, à faire de la France le pays de l’UE qui lève le plus de fonds depuis 2022. En 2023, les sociétés françaises de technologie ont ainsi levé 8,3 Md€, contre 6,6 Md€ en Allemagne.
Phase 2 de l’initiative
« Tibi 2 » vise à conforter cet acquis avec un engagement de 7 Md€ de la part des investisseurs partenaires. Cette nouvelle phase recouvre un champ plus vaste : en plus des volets late stage et tech cotée, un volet early stage pour continuer à alimenter le vivier primaire de start-up technologiques et le financement de projets d’innovation de rupture.
Au-delà des seuls flux financiers, la phase 2 a pour ambition de renforcer les avantages concurrentiels de la France : densité, diversité et profondeur de l’écosystème ; taille des capitaux gérés ; accompagnement des start-ups les plus ambitieuses ; dynamique de l’écosystème humain. Elle vise aussi à mieux cibler les segments de marché les moins bien couverts : financement de la deeptech et des transitions industrielles et écologiques ; financement de l’innovation de rupture chez des entreprises établies ; renforcement des capacités de financement primaire de l’écosystème boursier.
La base d’investisseurs partenaires de l’initiative s’est significativement élargie lors de la phase 2 de l’initiative. Elle est passée de 21 investisseurs à l’origine, puis 30 au lancement de la phase 2 en juin 2023 à 35 investisseurs en mai 2024. Cela démontre l’attractivité de ce projet d’intérêt national, qui concerne désormais non seulement les investisseurs institutionnels mais aussi les grandes entreprises et les Family Offices.
Dans ce cadre, la mission a poursuivi son travail de conviction auprès des investisseurs souhaitant s’engager à moyen terme en faveur du financement de la technologie. Ainsi, 5 nouveaux investisseurs partenaires rejoignent l’initiative Tibi en mai 2024 : Groupe ADP, La Française des Jeux, MACSF, Mérieux Développement et Pfizer.
La mission note un très fort rehaussement des ambitions de l’écosystème. La mission a reçu près de 130 candidatures à l’homologation de la phase 2 à fin avril 2024, dont 54 fonds homologués à fin avril 2024 (50 sur le volet non coté et 4 sur le volet coté). Plus de 15 fonds de venture capital candidats ont pour intention de gérer plus d’un milliard d’euros. Cette ambition parait crédible, selon la mission, pour la très grande majorité d’entre eux.
Au-delà des seuls flux financiers, la phase 2 a pour ambition de renforcer les avantages concurrentiels de la France : densité, diversité et profondeur de l’écosystème ; taille des capitaux gérés ; accompagnement des start-ups les plus ambitieuses ; dynamique de l’écosystème humain. Elle vise aussi à mieux cibler les segments de marché les moins bien couverts : financement de la deeptech et des transitions industrielles et écologiques ; financement de l’innovation de rupture chez des entreprises établies ; renforcement des capacités de financement primaire de l’écosystème boursier.
La base d’investisseurs partenaires de l’initiative s’est significativement élargie lors de la phase 2 de l’initiative. Elle est passée de 21 investisseurs à l’origine, puis 30 au lancement de la phase 2 en juin 2023 à 35 investisseurs en mai 2024. Cela démontre l’attractivité de ce projet d’intérêt national, qui concerne désormais non seulement les investisseurs institutionnels mais aussi les grandes entreprises et les Family Offices.
Dans ce cadre, la mission a poursuivi son travail de conviction auprès des investisseurs souhaitant s’engager à moyen terme en faveur du financement de la technologie. Ainsi, 5 nouveaux investisseurs partenaires rejoignent l’initiative Tibi en mai 2024 : Groupe ADP, La Française des Jeux, MACSF, Mérieux Développement et Pfizer.
La mission note un très fort rehaussement des ambitions de l’écosystème. La mission a reçu près de 130 candidatures à l’homologation de la phase 2 à fin avril 2024, dont 54 fonds homologués à fin avril 2024 (50 sur le volet non coté et 4 sur le volet coté). Plus de 15 fonds de venture capital candidats ont pour intention de gérer plus d’un milliard d’euros. Cette ambition parait crédible, selon la mission, pour la très grande majorité d’entre eux.
L’initiative Tibi bénéficie à la fois à l’écosystème de fonds (cotés et non cotés) et aux start-ups françaises
Un écosystème du non-coté diversifié et profond.
Depuis le lancement de l’initiative, 92 fonds de capital-risque et capital-croissance ont été homologués sur le volet non coté, gérant 22 Md€ à date et visant un encours de 35 à 40 Md€. Les investisseurs partenaires ont contribué à plus d’un quart des fonds collectés. La poudre sèche des fonds homologués est estimée à 13 Md€. Compte tenu des candidatures de fonds à venir (nouveaux ou successeurs de ceux déjà homologués), la mission estime que les fonds de technologie de la place géreront entre 40 et 50 Md€ en 2026, avec un potentiel d’une quinzaine de fonds late stage gérant plus d’un milliard d’euros.
Les 92 fonds homologués témoignent de la diversité et de la qualité de la Place : 53 fonds late stage (dont 15 first time), 37 fonds early stage (dont 7 first time) et 2 fonds secondaires (dont 1 first time). La mission dénombre 43 fonds généralistes, 34 fonds deeptech (dont 16 fonds santé), 13 fonds de transition écologique/énergétique, dont 3 fonds à impact, et 2 fonds secondaires. Un quart des fonds homologués sont des « first time », ce qui témoigne du dynamisme entrepreneurial de la place. Le développement des fonds s’est accompagné de recrutements nombreux, à tous les niveaux de séniorité. Les fonds « non coté » ont recruté 348 personnes (dont 174 seniors) depuis leur homologation, soit + 40% d’effectifs pour la Place, selon la mission.
Les fonds homologués investissent dans des secteurs très diversifiés, au premier rang desquels la deeptech. Les investissements des fonds « non coté » concernent, à fin 2023, la deeptech (27% du total des investissements réalisés par les fonds homologués), les logiciels (23%), les plates formes (22%) ou encore les fintech (6%). De manière transversale, le secteur de la santé représente près de 20% des investissements, la transition énergétique et écologique plus de 10%. Le secteur de la deeptech comprend principalement des sociétés du secteur de la santé (medtech et biotech), et dans une moindre mesure l’énergie (5% du total des investissements des fonds), la cybersécurité (4%), la mobilité (2%) ou encore l’IA (1%). L’élargissement de l’initiative à l’early stage et aux fonds de type transition énergétique, écologique ou numérique contribue à accroître sensiblement les investissements en faveur de la deeptech et de la transition et à diminuer corollairement la proportion des investissements dans les plates formes.
Depuis le lancement de l’initiative, 92 fonds de capital-risque et capital-croissance ont été homologués sur le volet non coté, gérant 22 Md€ à date et visant un encours de 35 à 40 Md€. Les investisseurs partenaires ont contribué à plus d’un quart des fonds collectés. La poudre sèche des fonds homologués est estimée à 13 Md€. Compte tenu des candidatures de fonds à venir (nouveaux ou successeurs de ceux déjà homologués), la mission estime que les fonds de technologie de la place géreront entre 40 et 50 Md€ en 2026, avec un potentiel d’une quinzaine de fonds late stage gérant plus d’un milliard d’euros.
Les 92 fonds homologués témoignent de la diversité et de la qualité de la Place : 53 fonds late stage (dont 15 first time), 37 fonds early stage (dont 7 first time) et 2 fonds secondaires (dont 1 first time). La mission dénombre 43 fonds généralistes, 34 fonds deeptech (dont 16 fonds santé), 13 fonds de transition écologique/énergétique, dont 3 fonds à impact, et 2 fonds secondaires. Un quart des fonds homologués sont des « first time », ce qui témoigne du dynamisme entrepreneurial de la place. Le développement des fonds s’est accompagné de recrutements nombreux, à tous les niveaux de séniorité. Les fonds « non coté » ont recruté 348 personnes (dont 174 seniors) depuis leur homologation, soit + 40% d’effectifs pour la Place, selon la mission.
Les fonds homologués investissent dans des secteurs très diversifiés, au premier rang desquels la deeptech. Les investissements des fonds « non coté » concernent, à fin 2023, la deeptech (27% du total des investissements réalisés par les fonds homologués), les logiciels (23%), les plates formes (22%) ou encore les fintech (6%). De manière transversale, le secteur de la santé représente près de 20% des investissements, la transition énergétique et écologique plus de 10%. Le secteur de la deeptech comprend principalement des sociétés du secteur de la santé (medtech et biotech), et dans une moindre mesure l’énergie (5% du total des investissements des fonds), la cybersécurité (4%), la mobilité (2%) ou encore l’IA (1%). L’élargissement de l’initiative à l’early stage et aux fonds de type transition énergétique, écologique ou numérique contribue à accroître sensiblement les investissements en faveur de la deeptech et de la transition et à diminuer corollairement la proportion des investissements dans les plates formes.
Un jeune écosystème coté en croissance, en capacité de participer significativement aux IPO de sociétés tech françaises.
Depuis le lancement de l’initiative, 29 fonds Global tech ont été homologués sur le volet coté. Ils gèrent 15 Md€, avec les mandats associés, à fin 2023. Les investisseurs partenaires ont contribué à près de 20% des encours sous gestion. Le plus grand fonds gère 4 Md€, le deuxième 2 Md€ et 3 autres ont des encours supérieurs à 650 M€ (contre 0 en 2022). Un point d’attention est l’accroissement de la taille des autres acteurs, en majorité créés très récemment. Une taille critique est en effet souvent considérée comme une condition nécessaire à l’investissement des institutionnels. L’action des fonds Global tech doit être accompagnée par une plus grande participation des fonds généralistes aux IPOs.
Les investissements des fonds Global tech coté couvrent un ensemble très diversifié de secteurs (santé, cleantech, fintech, cloud, IA, robotique, semiconducteurs, industrie 4.0, en particulier), principalement sur des valeurs large cap (80%) et dans une moindre mesure des valeurs small et mid cap (20%). Parmi ces 29 fonds Global tech, 20 sont généralistes, 5 sont dédiés aux transitions écologique et énergétique, 3 fonds couvrent l’IA, 1 fonds couvre la silver économie (ou économie des séniors), et vise spécialement les introductions en bourse de sociétés françaises.
Le développement des fonds s’est accompagné de recrutements nombreux, à tous les niveaux de séniorité. Les fonds Global tech cotée ont recruté 55 personnes (dont 32 de niveau sénior) depuis leur homologation.
Les investissements des fonds Global tech coté couvrent un ensemble très diversifié de secteurs (santé, cleantech, fintech, cloud, IA, robotique, semiconducteurs, industrie 4.0, en particulier), principalement sur des valeurs large cap (80%) et dans une moindre mesure des valeurs small et mid cap (20%). Parmi ces 29 fonds Global tech, 20 sont généralistes, 5 sont dédiés aux transitions écologique et énergétique, 3 fonds couvrent l’IA, 1 fonds couvre la silver économie (ou économie des séniors), et vise spécialement les introductions en bourse de sociétés françaises.
Le développement des fonds s’est accompagné de recrutements nombreux, à tous les niveaux de séniorité. Les fonds Global tech cotée ont recruté 55 personnes (dont 32 de niveau sénior) depuis leur homologation.
Une contribution très substantielle au financement des plus ambitieuses start-ups françaises.
Les fonds de venture capital (VC) homologués Tibi investissent en majorité en France, en raison du biais domestique, tout en étant diversifiés géographiquement. Ils voient ainsi une très grande partie du deal flow international et affirment le rayonnement international de la France. Les fonds homologués late stage ont investi près de 50% de leur portefeuille auprès de start-up et scale-up françaises, 30% dans le reste de l’UE et 20% dans le reste du monde (principalement aux États-Unis et au Royaume-Uni). À noter, sans surprise, que les fonds early stage sont davantage investis en France que les fonds late stage (respectivement 54% et 47%) et moins investis dans le reste du monde (respectivement 14% et 20%). La proportion d’investissement dans l’UE, hors France, est similaire entre ces deux classes d’actifs, à hauteur de 33%.
Les fonds homologués sont présents dans la quasi-totalité des méga-levées en 2023 et plus de la moitié des levées supérieures à 50 M€. Ils ont contribué à 90% des levées supérieures à 100 M€ et 56% des levées supérieures à 50 M€. En outre, depuis le début de l’initiative, les fonds homologués ont investi dans 14 licornes françaises et près de 50 start-up du Next40/FT120.
Sur les marchés boursiers, les fonds homologués Global tech « coté » ont investi 10% de leur portefeuille en France, 11% dans le reste de l’UE et 79% dans le reste du monde (essentiellement aux États-Unis). Cette allocation reflète la réalité de l’univers de l’investissement technologique, avec toutefois un biais européen. Ces proportions devraient évoluer positivement avec l’émergence de grandes valeurs européennes cotées, encore en gestation dans les portefeuilles de VC. La mission rappelle que la raison d’être du soutien des fonds Global tech est le renforcement de l’écosystème de gérants qualifiés et aptes à prendre des positions structurantes dans les futures IPOs de sociétés françaises.
En conséquence, les fonds Global tech du volet coté se sont montrés systématiquement actifs lors des introductions en bourse de sociétés françaises en participant à la formation des prix. Ces fonds ont ainsi constitué 25% du livre d’ordres d’OVH et de Believe. Ils ont également été très présents dans la récente IPO de Planisware (avril 2024), largement sursouscrite.
Les fonds homologués sont présents dans la quasi-totalité des méga-levées en 2023 et plus de la moitié des levées supérieures à 50 M€. Ils ont contribué à 90% des levées supérieures à 100 M€ et 56% des levées supérieures à 50 M€. En outre, depuis le début de l’initiative, les fonds homologués ont investi dans 14 licornes françaises et près de 50 start-up du Next40/FT120.
Sur les marchés boursiers, les fonds homologués Global tech « coté » ont investi 10% de leur portefeuille en France, 11% dans le reste de l’UE et 79% dans le reste du monde (essentiellement aux États-Unis). Cette allocation reflète la réalité de l’univers de l’investissement technologique, avec toutefois un biais européen. Ces proportions devraient évoluer positivement avec l’émergence de grandes valeurs européennes cotées, encore en gestation dans les portefeuilles de VC. La mission rappelle que la raison d’être du soutien des fonds Global tech est le renforcement de l’écosystème de gérants qualifiés et aptes à prendre des positions structurantes dans les futures IPOs de sociétés françaises.
En conséquence, les fonds Global tech du volet coté se sont montrés systématiquement actifs lors des introductions en bourse de sociétés françaises en participant à la formation des prix. Ces fonds ont ainsi constitué 25% du livre d’ordres d’OVH et de Believe. Ils ont également été très présents dans la récente IPO de Planisware (avril 2024), largement sursouscrite.
S’agissant de l’année 2023, les investissements des LPs ont été globalement satisfaisants, malgré une conjoncture adverse.
Les investissements des investisseurs partenaires se sont poursuivis en 2023, malgré une conjoncture difficile sur les marchés de taux. La dynamique a été très hétérogène en 2023, mais au total, les investissements se situent au-delà du plan de marche de l’initiative. Les investisseurs partenaires ont en effet investi 2,5 Md€ depuis le lancement de la phase 2, dont environ deux tiers dans les fonds homologués non coté late stage et early stage, et un tiers dans les fonds homologués d’actions cotées. Sur le non coté, 1,3 Md€ ont été investis dans des fonds homologués « Tibi 2 ».
Perspectives de l’initiative Tibi
I) En termes de mobilisation
« Tibi 2 » conserve l’objectif d’atteindre 10 Md€, pour trois raisons : (i) l’engagement de nouveaux investisseurs, (ii) l’amélioration prévue de l’environnement financier permettant l’augmentation des investissements des investisseurs partenaires ; (iii) la qualité de l’offre des fonds et projets de financement (performances, équipes et thèse d’investissement notamment), de nature à stimuler la demande des investisseurs.
II) En termes d’instruments
Le financement des projets d’innovation de rupture constitue un second pilier de « Tibi 2 ». Il s’agit de financer des projets industriels risqués et dotés d’une composante technologique avérée, via des SPV (Special Purpose Vehicle), JV (joint venture) ou des spin-off d’entreprises françaises cotées ou non cotées. Ces projets peuvent présenter des couples rendement-risque intéressants, après un premier dé-risking technologique. Plusieurs projets ont déjà été portés à la connaissance de la mission.
III) S’agissant des entrées en bourse (IPO)
Les introductions en bourse sont l’un des objectifs stratégiques de l’initiative. En effet cette voie de sortie pour les investissements du capital-risque est la seule qui donne un bon niveau de confort sur la poursuite de développement autonome des meilleures start-up françaises. La mission constate cependant que partout en Europe, y compris au Royaume-Uni, les IPO souffrent d’un engagement très limité des investisseurs institutionnels. Cette faiblesse résulte de causes conjoncturelles et structurelles. Parmi celles-ci, la proportion très insuffisante des capitaux investis dans des stratégies de conviction. La promotion des fonds Global tech de l’initiative est une première réponse à ce défi. La mission recherchera des voies et des moyens pour l’amplifier, en France et à l’international.
Iv) S’agissant des investisseurs
L’internationalisation continuera d’être développée, dans un contexte où plusieurs projets européens se constituent pour obtenir des résultats similaires. La mission recherchera des réciprocités pour augmenter le nombre des LPs de l’initiative et des fonds d’investissements étrangers opérant en France, notamment grâce à l’appui des Experts en Financement des Entreprises Technologiques (EFET). Les EFET sont constitués d’une quinzaine de banques d’investissements et agent de placement qui appuient pro bono la mission afin de sensibiliser les investisseurs et fonds internationaux à l’attractivité de l’écosystème français.
La force, la densité et la profondeur de l’écosystème français de financement de la technologie est à la fois un objectif et une condition du succès de la mission. Ainsi, 403 recrutements ont été effectués au total depuis la date d’homologation par les fonds concernés, dont 90% basés en France et plus de la moitié de niveau sénior.
v) En termes de formation
La mission continuera de soutenir la montée en puissance de l’écosystème à travers la co-organisation de nombreux cycles de conférences et de formations. Depuis 2019, la mission a ainsi proposé aux LPs des événements portant sur des thématiques technologiques variées (IPO, semi-conducteurs, IA, transition énergétique, quantique par exemple), animés par des experts issus des fonds homologués, de start-up investies par ces fonds et des EFETs. Un cycle de formation diplômant (Ecole polytechnique executive education) sur la HealthTech a été aussi proposé aux investisseurs partenaires de l’initiative ainsi qu’aux fonds afin d’augmenter la proximité des investisseurs avec cette classe d’actifs stratégique pour la France. Ce programme a été co-construit par France Biotech, l’Agence d’Innovation en Santé et l’initiative. De nouveaux cycles de formations sur de nouvelles verticales seront étudiés à l’avenir, comme par exemple d’autres verticales de la deeptech.
« Tibi 2 » conserve l’objectif d’atteindre 10 Md€, pour trois raisons : (i) l’engagement de nouveaux investisseurs, (ii) l’amélioration prévue de l’environnement financier permettant l’augmentation des investissements des investisseurs partenaires ; (iii) la qualité de l’offre des fonds et projets de financement (performances, équipes et thèse d’investissement notamment), de nature à stimuler la demande des investisseurs.
II) En termes d’instruments
Le financement des projets d’innovation de rupture constitue un second pilier de « Tibi 2 ». Il s’agit de financer des projets industriels risqués et dotés d’une composante technologique avérée, via des SPV (Special Purpose Vehicle), JV (joint venture) ou des spin-off d’entreprises françaises cotées ou non cotées. Ces projets peuvent présenter des couples rendement-risque intéressants, après un premier dé-risking technologique. Plusieurs projets ont déjà été portés à la connaissance de la mission.
III) S’agissant des entrées en bourse (IPO)
Les introductions en bourse sont l’un des objectifs stratégiques de l’initiative. En effet cette voie de sortie pour les investissements du capital-risque est la seule qui donne un bon niveau de confort sur la poursuite de développement autonome des meilleures start-up françaises. La mission constate cependant que partout en Europe, y compris au Royaume-Uni, les IPO souffrent d’un engagement très limité des investisseurs institutionnels. Cette faiblesse résulte de causes conjoncturelles et structurelles. Parmi celles-ci, la proportion très insuffisante des capitaux investis dans des stratégies de conviction. La promotion des fonds Global tech de l’initiative est une première réponse à ce défi. La mission recherchera des voies et des moyens pour l’amplifier, en France et à l’international.
Iv) S’agissant des investisseurs
L’internationalisation continuera d’être développée, dans un contexte où plusieurs projets européens se constituent pour obtenir des résultats similaires. La mission recherchera des réciprocités pour augmenter le nombre des LPs de l’initiative et des fonds d’investissements étrangers opérant en France, notamment grâce à l’appui des Experts en Financement des Entreprises Technologiques (EFET). Les EFET sont constitués d’une quinzaine de banques d’investissements et agent de placement qui appuient pro bono la mission afin de sensibiliser les investisseurs et fonds internationaux à l’attractivité de l’écosystème français.
La force, la densité et la profondeur de l’écosystème français de financement de la technologie est à la fois un objectif et une condition du succès de la mission. Ainsi, 403 recrutements ont été effectués au total depuis la date d’homologation par les fonds concernés, dont 90% basés en France et plus de la moitié de niveau sénior.
v) En termes de formation
La mission continuera de soutenir la montée en puissance de l’écosystème à travers la co-organisation de nombreux cycles de conférences et de formations. Depuis 2019, la mission a ainsi proposé aux LPs des événements portant sur des thématiques technologiques variées (IPO, semi-conducteurs, IA, transition énergétique, quantique par exemple), animés par des experts issus des fonds homologués, de start-up investies par ces fonds et des EFETs. Un cycle de formation diplômant (Ecole polytechnique executive education) sur la HealthTech a été aussi proposé aux investisseurs partenaires de l’initiative ainsi qu’aux fonds afin d’augmenter la proximité des investisseurs avec cette classe d’actifs stratégique pour la France. Ce programme a été co-construit par France Biotech, l’Agence d’Innovation en Santé et l’initiative. De nouveaux cycles de formations sur de nouvelles verticales seront étudiés à l’avenir, comme par exemple d’autres verticales de la deeptech.
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