C'est dans le département de gestion des remboursements de santé de Fukoku Mutual Like Insurance que le nouveau système – qualifié un peu hardiment d'intelligence artificielle – commencera dès ce mois de janvier à traiter les dossiers des patients aux côtés des quelques 130 personnes qui en avaient jusqu'alors la charge. À terme, l'entreprise considère qu'elle pourra « économiser » l'équivalent de 34 employés, ce qui se traduira principalement par le non renouvellement de contrats à durée déterminée.
Comme l'imaginent déjà certains scénarios catastrophes (pour l'emploi), les postes affectés, sans être ceux d'experts, ne sont pas nécessairement les moins qualifiés. La tâche de Watson consistera en effet à collecter et analyser les documents médicaux (prescriptions et ordonnances, compte-rendus d'hospitalisation, justificatifs d'actes chirurgicaux, historiques de soins…) afin de déterminer les paiements à effectuer (qui continueront néanmoins à être validés par un humain), en alignement avec les polices souscrites par les assurés, y compris leurs clauses particulières, le cas échéant.
La charge de travail affectée à la machine correspondait à plus de 130 000 dossiers sur l'année 2015. Il est donc aisé de comprendre combien ses capacités cognitives amélioreront l'efficacité des processus de la compagnie. En tout état de cause, pour cette dernière, l'équation économique est simple : le coût de mise en œuvre de la plate-forme s'élève à 200 millions de yens (environ 1,6 million d'euros), auquel s'ajoute une maintenance estimée à 15 millions annuels (120 000 euros), à mettre en regard des 140 millions (1,1 million d'euros) de frais de personnels devenus « redondants »…
Les observateurs le prédisent depuis quelques temps, les progrès de l'intelligence artificielle vont progressivement rendre obsolète une grande partie des métiers exercés aujourd'hui par des femmes et des hommes en chair et en os. On peut s'en inquiéter, s'en indigner, ou encore imaginer que le mouvement pourra être stoppé. Il vaudrait certainement mieux reconnaître que l'évolution est irréversible et qu'il est essentiel de s'y préparer, ce qui requerra de profondes mutations dans nos sociétés. Un exemple tel que celui de Fukoku Life montre que le temps presse pour trouver des solutions !
Comme l'imaginent déjà certains scénarios catastrophes (pour l'emploi), les postes affectés, sans être ceux d'experts, ne sont pas nécessairement les moins qualifiés. La tâche de Watson consistera en effet à collecter et analyser les documents médicaux (prescriptions et ordonnances, compte-rendus d'hospitalisation, justificatifs d'actes chirurgicaux, historiques de soins…) afin de déterminer les paiements à effectuer (qui continueront néanmoins à être validés par un humain), en alignement avec les polices souscrites par les assurés, y compris leurs clauses particulières, le cas échéant.
La charge de travail affectée à la machine correspondait à plus de 130 000 dossiers sur l'année 2015. Il est donc aisé de comprendre combien ses capacités cognitives amélioreront l'efficacité des processus de la compagnie. En tout état de cause, pour cette dernière, l'équation économique est simple : le coût de mise en œuvre de la plate-forme s'élève à 200 millions de yens (environ 1,6 million d'euros), auquel s'ajoute une maintenance estimée à 15 millions annuels (120 000 euros), à mettre en regard des 140 millions (1,1 million d'euros) de frais de personnels devenus « redondants »…
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