Hervé Bonazzi bonjour, vous êtes CEO de Scaled Risk, pourriez-vous nous retracer votre parcours et la genèse de Scaled Risk ?
En 2000, avec un camarade de Supélec, nous avons créé notre première startup, Purplecast, dès la sortie de l’école. Nous l’avons revendue quelques années plus tard au groupe Orange, que j’ai intégré temporairement pour assurer la transition. Puis, après trois années de conseil en indépendant, j’ai créé Finaxys, en 2007, une société de conseil et ingénierie informatique spécialisée au service des acteurs des marchés financiers. Finaxys compte désormais 300 collaborateurs à Paris, Londres et Bruxelles.
Scaled Risk a été fondée en 2012 par Thierry Duchamp, sur la base du constat que les progiciels de gestion des risques étaient basés sur des technologies vieillissantes, et montraient un manque certain de flexibilité. Ces progiciels très fermés, peu évolutifs, connaissent des problèmes croissants de performance vis-à-vis de l’augmentation des volumes, notamment sur les activités de gestion des risques de marché.
En parallèle ont émergé les technologies Big Data, et notamment Hadoop, inventées et utilisées en premier lieu par les géants du web. Nous avons voulu apporter ces technologies au service de la banque, notamment de la gestion des risques, et opérer une véritable rupture dans le monde du progiciel bancaire.
A l’origine de la création de Scaled Risk, c’est donc la vision qu’il y a de nouvelles manières de construire des systèmes informatiques bancaires, avec des capacités de traitement de volumes de données massifs, ainsi que la flexibilité, l’ouverture et l’évolutivité nécessaire à un métier en forte évolution.
J’ai pour ma part rejoint Scaled Risk au début 2015 pour en accélérer le développement.
Pourquoi Scaled Risk ?
Car notre mission est de fournir des solutions de Risk Management évolutives (« Scalable » en anglais) et flexibles.
Après 3 ans de R&D, nous proposons donc aujourd’hui aux institutions financières une gamme de solutions logicielles intégrées de gestion des risques, de surveillance de marché et de détection de fraude, avec des capacités inédites de traitement des données à très grande échelle et en temps-réel.
Notre technologie assure l'évolutivité, la flexibilité et l'intégrité transactionnelle exigés par les fonctions financières les plus critiques. Les interfaces intuitives permettent aux utilisateurs métier d'exploiter et d’analyser facilement leurs très grands volumes de données, de créer des tableaux croisés dynamiques, rapports et graphiques, et de construire des simulations et des alertes temps-réel.
Notre technologie innovante est basée sur l’utilisation conjointe des technologies Big Data (notamment Hadoop et HBase), et des technologies de processing « In-Memory ».
Quelles sont vos ambitions à court et moyen terme ?
Déjà présents sur les places financières de Paris et Bruxelles, nous sommes en forte croissance et avons l’ambition, à court terme, d’ouvrir des bureaux à Londres, New-York et en Asie pour devenir un éditeur international majeur.
Nous prévoyons également des embauches à Paris où est, et restera, basé notre centre de R&D et développement produit.
Le secteur financier, premier acheteur et consommateur de logiciels et services informatiques, vit en ce moment une véritable révolution avec l’engouement « fintech », ces start-ups qui utilisent la technologie numérique pour révolutionner les services financiers : crowdfunding, paiement sur mobile, robo advisors, Blockchain, etc.
Membres fondateur de l’association France Fintech née l’été dernier, nous évoluons donc dans une mouvance extrêmement dynamique, créative et porteuse, Paris étant, de ce côté, reconnue pour l’excellence de son ingénierie logicielle et de son ingénierie financière.
2015 fut une année extrêmement riche pour nous avec une première levée de fond en amorçage, et l’obtention du label Finance Innovation.
2016 démarre bien également. Nous sommes lauréats de la 2ème édition du Concours d’Innovation Numérique dans le cadre du programme d’Investissement d’Avenir porté par le Commissariat à L’investissement et BPI France. Ce soutien sous forme de subvention et de prêt va nous permettre d’accélérer le développement de nouveaux produits.
Nous démarrons également de nouveaux projets pour de grandes banques en Europe, et sommes en processus de levée de fonds.
Hervé Bonazzi, merci d'avoir répondu à nos questions et rendez-vous très prochainement dans un nouveau numéro de Finyear.
En 2000, avec un camarade de Supélec, nous avons créé notre première startup, Purplecast, dès la sortie de l’école. Nous l’avons revendue quelques années plus tard au groupe Orange, que j’ai intégré temporairement pour assurer la transition. Puis, après trois années de conseil en indépendant, j’ai créé Finaxys, en 2007, une société de conseil et ingénierie informatique spécialisée au service des acteurs des marchés financiers. Finaxys compte désormais 300 collaborateurs à Paris, Londres et Bruxelles.
Scaled Risk a été fondée en 2012 par Thierry Duchamp, sur la base du constat que les progiciels de gestion des risques étaient basés sur des technologies vieillissantes, et montraient un manque certain de flexibilité. Ces progiciels très fermés, peu évolutifs, connaissent des problèmes croissants de performance vis-à-vis de l’augmentation des volumes, notamment sur les activités de gestion des risques de marché.
En parallèle ont émergé les technologies Big Data, et notamment Hadoop, inventées et utilisées en premier lieu par les géants du web. Nous avons voulu apporter ces technologies au service de la banque, notamment de la gestion des risques, et opérer une véritable rupture dans le monde du progiciel bancaire.
A l’origine de la création de Scaled Risk, c’est donc la vision qu’il y a de nouvelles manières de construire des systèmes informatiques bancaires, avec des capacités de traitement de volumes de données massifs, ainsi que la flexibilité, l’ouverture et l’évolutivité nécessaire à un métier en forte évolution.
J’ai pour ma part rejoint Scaled Risk au début 2015 pour en accélérer le développement.
Pourquoi Scaled Risk ?
Car notre mission est de fournir des solutions de Risk Management évolutives (« Scalable » en anglais) et flexibles.
Après 3 ans de R&D, nous proposons donc aujourd’hui aux institutions financières une gamme de solutions logicielles intégrées de gestion des risques, de surveillance de marché et de détection de fraude, avec des capacités inédites de traitement des données à très grande échelle et en temps-réel.
Notre technologie assure l'évolutivité, la flexibilité et l'intégrité transactionnelle exigés par les fonctions financières les plus critiques. Les interfaces intuitives permettent aux utilisateurs métier d'exploiter et d’analyser facilement leurs très grands volumes de données, de créer des tableaux croisés dynamiques, rapports et graphiques, et de construire des simulations et des alertes temps-réel.
Notre technologie innovante est basée sur l’utilisation conjointe des technologies Big Data (notamment Hadoop et HBase), et des technologies de processing « In-Memory ».
Quelles sont vos ambitions à court et moyen terme ?
Déjà présents sur les places financières de Paris et Bruxelles, nous sommes en forte croissance et avons l’ambition, à court terme, d’ouvrir des bureaux à Londres, New-York et en Asie pour devenir un éditeur international majeur.
Nous prévoyons également des embauches à Paris où est, et restera, basé notre centre de R&D et développement produit.
Le secteur financier, premier acheteur et consommateur de logiciels et services informatiques, vit en ce moment une véritable révolution avec l’engouement « fintech », ces start-ups qui utilisent la technologie numérique pour révolutionner les services financiers : crowdfunding, paiement sur mobile, robo advisors, Blockchain, etc.
Membres fondateur de l’association France Fintech née l’été dernier, nous évoluons donc dans une mouvance extrêmement dynamique, créative et porteuse, Paris étant, de ce côté, reconnue pour l’excellence de son ingénierie logicielle et de son ingénierie financière.
2015 fut une année extrêmement riche pour nous avec une première levée de fond en amorçage, et l’obtention du label Finance Innovation.
2016 démarre bien également. Nous sommes lauréats de la 2ème édition du Concours d’Innovation Numérique dans le cadre du programme d’Investissement d’Avenir porté par le Commissariat à L’investissement et BPI France. Ce soutien sous forme de subvention et de prêt va nous permettre d’accélérer le développement de nouveaux produits.
Nous démarrons également de nouveaux projets pour de grandes banques en Europe, et sommes en processus de levée de fonds.
Hervé Bonazzi, merci d'avoir répondu à nos questions et rendez-vous très prochainement dans un nouveau numéro de Finyear.
© Copyright Finyear. Propos recueillis par la rédaction de Finyear.
Les médias du groupe Finyear
Lisez gratuitement :
Le quotidien Finyear :
- Finyear Quotidien
La newsletter quotidienne :
- Finyear Newsletter
Recevez chaque matin par mail la newsletter Finyear, une sélection quotidienne des meilleures infos et expertises de la finance d’entreprise et de la finance d'affaires.
Les 6 lettres mensuelles digitales :
- Le Directeur Financier
- Le Trésorier
- Le Credit Manager
- The FinTecher
- The Blockchainer
- Le Capital Investisseur
Le magazine trimestriel digital :
- Finyear Magazine
Un seul formulaire d'abonnement pour recevoir un avis de publication pour une ou plusieurs lettres
Lisez gratuitement :
Le quotidien Finyear :
- Finyear Quotidien
La newsletter quotidienne :
- Finyear Newsletter
Recevez chaque matin par mail la newsletter Finyear, une sélection quotidienne des meilleures infos et expertises de la finance d’entreprise et de la finance d'affaires.
Les 6 lettres mensuelles digitales :
- Le Directeur Financier
- Le Trésorier
- Le Credit Manager
- The FinTecher
- The Blockchainer
- Le Capital Investisseur
Le magazine trimestriel digital :
- Finyear Magazine
Un seul formulaire d'abonnement pour recevoir un avis de publication pour une ou plusieurs lettres
Autres articles
-
Quelles sont les règles concernant le rachat d'un PER ?
-
Freqens : 3 millions pour la fintech afin de peaufiner sa plateforme de benchmarking des prix B2B
-
Wero, le portefeuille de paiement numérique d'EPI, arrive en Belgique
-
Etude | Les Fintechs Durables font leur Panorama
-
Payhawk s'associe à J.P. Morgan Payments pour simplifier & amplifier ses services bancaires