Avec son Indice Global des Défaillances, Euler Hermes, prédit l’évolution des défaillances d’entreprises dans 43 pays. Selon le leader mondial de l’assurance-crédit, la tendance à la baisse des défaillances dans le monde a connu une pause en 2017 (+1%), due à un rebond des faillites en Asie et dans les marchés émergents (Russie et Brésil notamment). Mais le repli des défaillances devrait reprendre dès 2018 (-1%) grâce à l’amélioration de la conjoncture économique mondiale. Cependant, dans un pays sur deux, le nombre de défaillances reste supérieur aux niveaux de 2007, et d’importantes disparités régionales subsistent.
Chine : une cinquième année consécutive de hausse des défaillances
En 2018, le nombre de défaillances continuera d’augmenter en Chine (+10%) pour la cinquième année consécutive, après une hausse significative (+35%) en 2017. La Chine est le pays qui enregistre le plus grand nombre de défaillances d’entreprises dans le monde. La tendance est également à la hausse en Asie-Pacifique (+6%) car la région continue de pâtir de la transition économique chinoise.
Royaume-Uni : les premiers effets du Brexit se font ressentir
Le spectre du Brexit plane sur le Royaume-Uni : les importateurs et les consommateurs ont été affectés par la résurgence des tensions inflationnistes relatives suite à la dépréciation de la livre. Euler Hermes prévoit une hausse des défaillances de +8% en 2018 au Royaume-Uni. Le pays fait figure d’exception en Europe de l’Ouest, où le nombre de faillites devrait reculer de -3% cette année grâce à la reprise économique et à des conditions monétaires favorables.
La disruption digitale pèse sur les finances de certains secteurs clés
Malgré le rebond de la croissance mondiale (+3,2% en 2017) et des échanges internationaux en volume (+4,3% en 2017), de plus en plus de secteurs domestiques sont exposés aux défaillances de grandes entreprises, qui ont cru de +21% en 2017. Les services, le commerce de détail, l’agroalimentaire et la construction ont tous subi plus de 20 grandes défaillances l’an passé. L’intensification de la concurrence et la disruption digitale expliquent notamment cette tendance.
Côté régional, l’Europe de l’Ouest a été particulièrement affectée (138 cas, +42 par rapport à 2016), de même que l’Asie (63 cas, +17). La vigilance est de mise car un scénario de défaillances en chaîne n’est pas à exclure : certains fournisseurs sont dépendants d’un nombre limité d’acheteurs, et un incident de paiement peut suffire à les mettre en difficulté.
« Ce qu’il faut retenir, c’est que le nombre de défaillances d’entreprises à l’échelle mondiale se stabilise après 7 années de baisse prononcée. Le risque de crédit fait son grand retour en parallèle de la reprise économique internationale. En 2018, les entreprises d’Asie, d’Amérique Latine, d’Europe de l’Est et du Royaume-Uni devront être particulièrement surveillées. En parallèle, on assiste à une hausse importante du nombre de faillites de grandes entreprises. Dans des secteurs comme les services ou la distribution, la disruption n’épargne personne. Attention à l’effet domino ! », conclut Ludovic Subran, Chef économiste d’Euler Hermes.
En 2018, le nombre de défaillances continuera d’augmenter en Chine (+10%) pour la cinquième année consécutive, après une hausse significative (+35%) en 2017. La Chine est le pays qui enregistre le plus grand nombre de défaillances d’entreprises dans le monde. La tendance est également à la hausse en Asie-Pacifique (+6%) car la région continue de pâtir de la transition économique chinoise.
Royaume-Uni : les premiers effets du Brexit se font ressentir
Le spectre du Brexit plane sur le Royaume-Uni : les importateurs et les consommateurs ont été affectés par la résurgence des tensions inflationnistes relatives suite à la dépréciation de la livre. Euler Hermes prévoit une hausse des défaillances de +8% en 2018 au Royaume-Uni. Le pays fait figure d’exception en Europe de l’Ouest, où le nombre de faillites devrait reculer de -3% cette année grâce à la reprise économique et à des conditions monétaires favorables.
La disruption digitale pèse sur les finances de certains secteurs clés
Malgré le rebond de la croissance mondiale (+3,2% en 2017) et des échanges internationaux en volume (+4,3% en 2017), de plus en plus de secteurs domestiques sont exposés aux défaillances de grandes entreprises, qui ont cru de +21% en 2017. Les services, le commerce de détail, l’agroalimentaire et la construction ont tous subi plus de 20 grandes défaillances l’an passé. L’intensification de la concurrence et la disruption digitale expliquent notamment cette tendance.
Côté régional, l’Europe de l’Ouest a été particulièrement affectée (138 cas, +42 par rapport à 2016), de même que l’Asie (63 cas, +17). La vigilance est de mise car un scénario de défaillances en chaîne n’est pas à exclure : certains fournisseurs sont dépendants d’un nombre limité d’acheteurs, et un incident de paiement peut suffire à les mettre en difficulté.
« Ce qu’il faut retenir, c’est que le nombre de défaillances d’entreprises à l’échelle mondiale se stabilise après 7 années de baisse prononcée. Le risque de crédit fait son grand retour en parallèle de la reprise économique internationale. En 2018, les entreprises d’Asie, d’Amérique Latine, d’Europe de l’Est et du Royaume-Uni devront être particulièrement surveillées. En parallèle, on assiste à une hausse importante du nombre de faillites de grandes entreprises. Dans des secteurs comme les services ou la distribution, la disruption n’épargne personne. Attention à l’effet domino ! », conclut Ludovic Subran, Chef économiste d’Euler Hermes.
Laurent Leloup
Fondateur & directeur des publications Finyear & Blockchain Daily News,
Auteur de "Blockchain, la révolution de la confiance"
CEO Chaineum (ICO Advisor, ICO Organizer)
Membre d'honneur du Cercle TURGOT.
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