Anthony Benhamou
Le cauchemar grec…
Nous sommes le jeudi 18 juin. Quelle journée ! Pour la première fois de son histoire en effet, la zone euro va connaître une sortie de l’un de ses Etats membres : c’est la matérialisation du scénario Grexit.
Cela fait un peu plus de six mois que les taux grecs sont sous tension. Ces derniers jours d’ailleurs, ils sont brusquement passés au dessus des 70,0% pour les échéances à deux ans, traduisant ainsi une véritable aversion au risque des investisseurs vis-à-vis du pays. Et pour cause, le gouvernement de la gauche radicale d’Alexis Tsípras, arrivé au pouvoir en janvier, n’est toujours pas parvenu à s’entendre avec ses créanciers sur une liste de réformes sérieuses (et donc contraires aux promesses électorales) qui permettrait à la Grèce d’obtenir un nouveau plan d’aide international pour, non seulement renouer avec la croissance, mais surtout rester solvable.
Dans ces conditions, le décaissement de 6,7 milliards d’euros d’échéances prévu pour demain s’avère nettement compromis. Et le défaut inévitable.
La Banque centrale européenne n’a donc plus le choix. En début d’après-midi en effet, Mario Draghi va annoncer la suspension du programme d’accès à la liquidité d’urgence dont bénéficiait jusqu’à présent la Banque de Grèce et qui permettait un fonctionnement à minima du pays. Un assèchement de la liquidité synonyme au final d’un retour de facto à la drachme et d’un abandon de la monnaie unique. Dans la soirée d’ailleurs, Alexis Tsípras devrait officialiser la sortie unilatérale de son pays de la zone euro.
Quel échec pour le projet européen. Bien évidement, la zone euro existe toujours : en théorie, elle devrait même mieux se porter sans la Grèce. Mais dans la pratique, le Grexit va avoir des effets non désirés. Tout d’abord, pour financer la hausse des déficits, liée à des pertes sur la dette hellénique, les impôts vont augmenter dans de nombreux pays de la zone euro, venant dès lors contraindre la demande intérieure et le mouvement actuel de reprise économique. Plus inquiétant encore, un précédent existe désormais, affaiblissant la crédibilité des institutions européennes et en particulier de la BCE qui soutenait jusqu’il y a peu encore que « l’euro est irréversible ». Enfin, d’importantes tensions sur les marchés financiers semblent inévitables, faisant même peser un risque de krach tant les indices boursiers européens ont flambé depuis le début de l’année.
Non non et non. Pas de panique, juste un mauvais rêve. Nous sommes bien début juin et la Grèce appartient (encore) à la zone euro. En revanche, il est clair que les discussions patinent et que la situation devient de plus en plus alarmante.
Alexis Tsipras : Rebel without a cause ?
Car l’été qui approche devrait s’avérer être particulièrement animé. Ici bien évidemment, il n’est nullement fait allusion à l’afflux de touristes que le pays va connaître en juillet et en août. Non, ce qui se joue là est bien plus sérieux : l’été de tous les dangers. En l’espace de onze semaines en effet, la Grèce va devoir s’acquitter d’un montant gigantesque, environ 18 milliards d’euros, tout en continuant à assurer le paiement des fonctionnaires et des retraités (1,7 milliards d’euros par mois).
Dans le détail, trois dates clés sont à retenir. La Grèce devra tout d’abord rembourser avant le 19 juin prochain 1,532 milliards d’euros au FMI (au titre des échéances du 05 juin pour 298,9 millions d’euros, du 12 juin pour 336,3 millions d’euros, du 16 juin pour 560,5 millions d’euros et du 19 juin de 336,3 millions d’euros) ainsi que 5,2 milliards d’euros en obligations d’Etat. Puis le 20 juillet, le pays devra décaisser 6,9 milliards d’euros supplémentaires (468 millions d’euros au FMI, 3,0 milliards d’euros d’obligations d’Etat et 3,5 milliards d’euros à la BCE). Enfin, le 20 août, le FMI, les détenteurs d’obligations d’Etat et la BCE attendront de nouveaux remboursements, respectivement pour 182 millions d’euros, 1 milliard d’euros et 3,2 milliards d’euros.
Des sommes clairement impossibles à rassembler si les discussions entre le gouvernement grec et les « institutions » n’évoluaient pas. A titre d’illustration, rappelons que pour honorer son échéance de 756 millions d’euros au FMI le 12 mai dernier, le pays a procédé à l’activation de ses droits de tirages spéciaux mis à disposition par l’Institution basée à Washington en cas de catastrophe naturelle pour un montant de 650 millions d’euros. Autrement dit, les caisses de l’Etat grec sont vides : le ministre de l’intérieur grec, Nikos Voutsis, a d’ailleurs prévenu le 24 mai dernier que « les remboursements ne seront pas faits (…), il n’y a pas d’argent pour les faire ».
Il est donc urgent que la diplomatie l’emporte. Pour changer le cours de l’histoire et éviter le Grexit ou Grexident. Mais hélas les positions des deux camps semblent irréconciliables tant ceux-ci ont l’impression d’avoir déjà fait trop de concessions. Quelle solution alors ? Comme souvent, la théorie des jeux permet de mieux appréhender la situation : ici le Chicken Game.
Imaginez ainsi Alexis Tsípras et Angela Merkel, chacun à bord d’un bolide, roulant l’un vers l’autre pour se rentrer dedans ; les deux joueurs peuvent tourner le volant pour éviter la catastrophe (stratégie de coopération) ou bien garder le cap au risque d’une collision fatale. Mais l’un des deux joueurs peut également décider de tourner le volant tandis que l’autre garde le cap : celui qui cédera le premier passera toutefois pour une poule mouillée.
Pour le moment, Alexis Tsípras et Angela Merkel se rêvent en James Dean et continuent de jouer au dur : ils ne cessent de s’intimider en restant au volant de leur bolide respectif. Pourtant en théorie, l’équilibre (instable certes) est toujours atteint quand chacun coopère. Mais dans la pratique, la coopération semble inimaginable tant les enjeux sont élevés.
Pour les créanciers de la Grèce (anciennement troïka), il s’agit de conserver une ligne dure, non seulement parce que des gestes ont déjà été faits, mais surtout pour éviter d’accréditer les thèses de Syriza afin, au final, de parvenir à contenir la percée du populisme en zone euro (Espagne, Pays-Bas et France) : la démagogie ne doit plus jamais triompher. De son côté, le nouveau gouvernement grec joue sa crédibilité puisqu’il a été élu sur la base d’un programme anti-austérité et de résistance face au libéralisme : Alexis Tsípras maintient une posture inflexible depuis maintenant bien trop longtemps pour adoucir son discours. Quid dans ce contexte du Vafouraexit des négociations ? Tout simplement une vraie-fausse mise à l’écart pour calmer les ardeurs d’un Wolfgang Schäuble exaspéré par le comportement de son homologue grec.
Déjà un pied hors de la zone euro ?
Il faut une poule mouillée. Problème, chacun veut garder la face. Dans ces conditions, un scénario se dessine progressivement : la négociation portant sur un accord temporaire permettant de parer au plus urgent. Il s’agirait ainsi de donner au gouvernement grec les capacités financières dont il a besoin pour faire face à ses échéances de l’été (déblocage de 7,2 milliards d’euros au titre du deuxième plan de sauvetage et mise en place d’un troisième plan), à condition que les négociations de fond reprennent sérieusement en octobre et, qu’implicitement, Alexis Tsípras s’engage à y faire des concessions quant au niveau cible de l’excédent budgétaire primaire du pays.
Du bricolage ! Du bricolage puisque fondamentalement, à 170% du PIB, l’endettement grec n’est en fait tout bonnement pas soutenable. Il faudrait en effet un excédent budgétaire primaire de 5,0% du PIB pour qu’il le soit, tandis que les négociations en cours portent sur un excédent primaire de 3,5% du PIB et que Syriza a été élu sur une promesse de campagne d’un excédent primaire sous 0,5% du PIB. L’impasse en réalité.
L’issue du feuilleton grec ? Deux scénarii (extrêmes) sont véritablement envisageables à moyen terme. Premièrement, les « institutions » décident d’un haircut sur la dette grecque en échange de la mise en place d’un accord imposant une forme de contrôle sur la dette résiduelle du pays pour la rendre viable à long terme. Deuxièmement, la Grèce se déclare en cessation de paiement et accepte de fait de supporter un coût de réputation lié au non remboursement du FMI et un coût économique dû à la sortie de l’Union monétaire et au retour à la drachme.
Quelle que soit l’issu du feuilleton, Alexis Tsípras va bel et bien entrer dans l’histoire. Mais pour quelle raison exactement ? Parce qu’il sera parvenu à trouver un accord historique permettant de sortir définitivement la Grèce de la crise ? Ou plutôt parce qu’il sera celui qui a précipité son pays dans les abysses ? « La fin de l’histoire » entre les mains d’Alexis Tsípras : pas très rassurant…
Achevé de rédiger le 01 juin 2015.
Anthony Benhamou
Anthony Benhamou est un économiste diplômé de l’université de Paris Dauphine. Il a notamment exercé pendant 3 années en tant que consultant auprès de grandes entreprises internationales. Maître de conférences à Sciences-Po Paris et tuteur enseignant à l’université de Paris Dauphine, il rédige par ailleurs avec Marc Touati de nombreuses chroniques économiques et financières pour le cabinet ACDEFI.
Nous sommes le jeudi 18 juin. Quelle journée ! Pour la première fois de son histoire en effet, la zone euro va connaître une sortie de l’un de ses Etats membres : c’est la matérialisation du scénario Grexit.
Cela fait un peu plus de six mois que les taux grecs sont sous tension. Ces derniers jours d’ailleurs, ils sont brusquement passés au dessus des 70,0% pour les échéances à deux ans, traduisant ainsi une véritable aversion au risque des investisseurs vis-à-vis du pays. Et pour cause, le gouvernement de la gauche radicale d’Alexis Tsípras, arrivé au pouvoir en janvier, n’est toujours pas parvenu à s’entendre avec ses créanciers sur une liste de réformes sérieuses (et donc contraires aux promesses électorales) qui permettrait à la Grèce d’obtenir un nouveau plan d’aide international pour, non seulement renouer avec la croissance, mais surtout rester solvable.
Dans ces conditions, le décaissement de 6,7 milliards d’euros d’échéances prévu pour demain s’avère nettement compromis. Et le défaut inévitable.
La Banque centrale européenne n’a donc plus le choix. En début d’après-midi en effet, Mario Draghi va annoncer la suspension du programme d’accès à la liquidité d’urgence dont bénéficiait jusqu’à présent la Banque de Grèce et qui permettait un fonctionnement à minima du pays. Un assèchement de la liquidité synonyme au final d’un retour de facto à la drachme et d’un abandon de la monnaie unique. Dans la soirée d’ailleurs, Alexis Tsípras devrait officialiser la sortie unilatérale de son pays de la zone euro.
Quel échec pour le projet européen. Bien évidement, la zone euro existe toujours : en théorie, elle devrait même mieux se porter sans la Grèce. Mais dans la pratique, le Grexit va avoir des effets non désirés. Tout d’abord, pour financer la hausse des déficits, liée à des pertes sur la dette hellénique, les impôts vont augmenter dans de nombreux pays de la zone euro, venant dès lors contraindre la demande intérieure et le mouvement actuel de reprise économique. Plus inquiétant encore, un précédent existe désormais, affaiblissant la crédibilité des institutions européennes et en particulier de la BCE qui soutenait jusqu’il y a peu encore que « l’euro est irréversible ». Enfin, d’importantes tensions sur les marchés financiers semblent inévitables, faisant même peser un risque de krach tant les indices boursiers européens ont flambé depuis le début de l’année.
Non non et non. Pas de panique, juste un mauvais rêve. Nous sommes bien début juin et la Grèce appartient (encore) à la zone euro. En revanche, il est clair que les discussions patinent et que la situation devient de plus en plus alarmante.
Alexis Tsipras : Rebel without a cause ?
Car l’été qui approche devrait s’avérer être particulièrement animé. Ici bien évidemment, il n’est nullement fait allusion à l’afflux de touristes que le pays va connaître en juillet et en août. Non, ce qui se joue là est bien plus sérieux : l’été de tous les dangers. En l’espace de onze semaines en effet, la Grèce va devoir s’acquitter d’un montant gigantesque, environ 18 milliards d’euros, tout en continuant à assurer le paiement des fonctionnaires et des retraités (1,7 milliards d’euros par mois).
Dans le détail, trois dates clés sont à retenir. La Grèce devra tout d’abord rembourser avant le 19 juin prochain 1,532 milliards d’euros au FMI (au titre des échéances du 05 juin pour 298,9 millions d’euros, du 12 juin pour 336,3 millions d’euros, du 16 juin pour 560,5 millions d’euros et du 19 juin de 336,3 millions d’euros) ainsi que 5,2 milliards d’euros en obligations d’Etat. Puis le 20 juillet, le pays devra décaisser 6,9 milliards d’euros supplémentaires (468 millions d’euros au FMI, 3,0 milliards d’euros d’obligations d’Etat et 3,5 milliards d’euros à la BCE). Enfin, le 20 août, le FMI, les détenteurs d’obligations d’Etat et la BCE attendront de nouveaux remboursements, respectivement pour 182 millions d’euros, 1 milliard d’euros et 3,2 milliards d’euros.
Des sommes clairement impossibles à rassembler si les discussions entre le gouvernement grec et les « institutions » n’évoluaient pas. A titre d’illustration, rappelons que pour honorer son échéance de 756 millions d’euros au FMI le 12 mai dernier, le pays a procédé à l’activation de ses droits de tirages spéciaux mis à disposition par l’Institution basée à Washington en cas de catastrophe naturelle pour un montant de 650 millions d’euros. Autrement dit, les caisses de l’Etat grec sont vides : le ministre de l’intérieur grec, Nikos Voutsis, a d’ailleurs prévenu le 24 mai dernier que « les remboursements ne seront pas faits (…), il n’y a pas d’argent pour les faire ».
Il est donc urgent que la diplomatie l’emporte. Pour changer le cours de l’histoire et éviter le Grexit ou Grexident. Mais hélas les positions des deux camps semblent irréconciliables tant ceux-ci ont l’impression d’avoir déjà fait trop de concessions. Quelle solution alors ? Comme souvent, la théorie des jeux permet de mieux appréhender la situation : ici le Chicken Game.
Imaginez ainsi Alexis Tsípras et Angela Merkel, chacun à bord d’un bolide, roulant l’un vers l’autre pour se rentrer dedans ; les deux joueurs peuvent tourner le volant pour éviter la catastrophe (stratégie de coopération) ou bien garder le cap au risque d’une collision fatale. Mais l’un des deux joueurs peut également décider de tourner le volant tandis que l’autre garde le cap : celui qui cédera le premier passera toutefois pour une poule mouillée.
Pour le moment, Alexis Tsípras et Angela Merkel se rêvent en James Dean et continuent de jouer au dur : ils ne cessent de s’intimider en restant au volant de leur bolide respectif. Pourtant en théorie, l’équilibre (instable certes) est toujours atteint quand chacun coopère. Mais dans la pratique, la coopération semble inimaginable tant les enjeux sont élevés.
Pour les créanciers de la Grèce (anciennement troïka), il s’agit de conserver une ligne dure, non seulement parce que des gestes ont déjà été faits, mais surtout pour éviter d’accréditer les thèses de Syriza afin, au final, de parvenir à contenir la percée du populisme en zone euro (Espagne, Pays-Bas et France) : la démagogie ne doit plus jamais triompher. De son côté, le nouveau gouvernement grec joue sa crédibilité puisqu’il a été élu sur la base d’un programme anti-austérité et de résistance face au libéralisme : Alexis Tsípras maintient une posture inflexible depuis maintenant bien trop longtemps pour adoucir son discours. Quid dans ce contexte du Vafouraexit des négociations ? Tout simplement une vraie-fausse mise à l’écart pour calmer les ardeurs d’un Wolfgang Schäuble exaspéré par le comportement de son homologue grec.
Déjà un pied hors de la zone euro ?
Il faut une poule mouillée. Problème, chacun veut garder la face. Dans ces conditions, un scénario se dessine progressivement : la négociation portant sur un accord temporaire permettant de parer au plus urgent. Il s’agirait ainsi de donner au gouvernement grec les capacités financières dont il a besoin pour faire face à ses échéances de l’été (déblocage de 7,2 milliards d’euros au titre du deuxième plan de sauvetage et mise en place d’un troisième plan), à condition que les négociations de fond reprennent sérieusement en octobre et, qu’implicitement, Alexis Tsípras s’engage à y faire des concessions quant au niveau cible de l’excédent budgétaire primaire du pays.
Du bricolage ! Du bricolage puisque fondamentalement, à 170% du PIB, l’endettement grec n’est en fait tout bonnement pas soutenable. Il faudrait en effet un excédent budgétaire primaire de 5,0% du PIB pour qu’il le soit, tandis que les négociations en cours portent sur un excédent primaire de 3,5% du PIB et que Syriza a été élu sur une promesse de campagne d’un excédent primaire sous 0,5% du PIB. L’impasse en réalité.
L’issue du feuilleton grec ? Deux scénarii (extrêmes) sont véritablement envisageables à moyen terme. Premièrement, les « institutions » décident d’un haircut sur la dette grecque en échange de la mise en place d’un accord imposant une forme de contrôle sur la dette résiduelle du pays pour la rendre viable à long terme. Deuxièmement, la Grèce se déclare en cessation de paiement et accepte de fait de supporter un coût de réputation lié au non remboursement du FMI et un coût économique dû à la sortie de l’Union monétaire et au retour à la drachme.
Quelle que soit l’issu du feuilleton, Alexis Tsípras va bel et bien entrer dans l’histoire. Mais pour quelle raison exactement ? Parce qu’il sera parvenu à trouver un accord historique permettant de sortir définitivement la Grèce de la crise ? Ou plutôt parce qu’il sera celui qui a précipité son pays dans les abysses ? « La fin de l’histoire » entre les mains d’Alexis Tsípras : pas très rassurant…
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