Georges Munoz
CFO-news : Monsieur Georges MUNOZ, bonjour. Vous êtes Directeur marketing et partenariats MÉDÉ. Quel est le cadre du projet MÉDÉ ?
Georges MUNOZ : « Deux éléments essentiels : permettre au plus grand nombre d'entreprises de Bâtiment -environ 300 000 dont 90 % sont des TPE-PME- d'accéder à la commande publique de manière dématérialisée ; et dans le cadre de la réponse électronique, accompagner ses entreprises du tout papier vers le numérique. Je rappelle que dès le 1er janvier 2010, les pouvoirs adjudicateurs pourront exiger des réponses via Internet. Et 2010, c’est demain !
Quelques chiffres : on estime la commande publique à environ 160 Milliards € par an dont environ 45 % tombent dans l'escarcelle du secteur du bâtiment qui, à lui seul, représente presque 200 Milliards d'euros de chiffre d’affaires. Les enjeux économiques sont considérables.
Sur un chantier, vous avez des dizaines d'interlocuteurs, du maître d'ouvrage aux différents corps de métier, coordinateurs, contrôleurs, économistes, etc. MÉDÉ se doit d’être au cœur de ces échanges collaboratifs pour permettre à nos entreprises de profiter des gains attendus de la dématérialisation.
C’est un vaste chantier sur lequel nous devons nous entourer d’experts afin optimiser tous ces échanges. C'est une des raisons pour laquelle MÉDÉ s'est ouvert à des partenaires industriels. Notre chantier se compose, lui aussi, de différents corps de métier.
Vous annoncez un partenariat MÉDÉ / CertiNomis. Quel en est le sens ?
Certinomis, filiale de la Poste, est une autorité de certification. Pour MÉDÉ, j’irai même plus loin : il s'agit du tiers de confiance par excellence. Qui mieux que CertiNomis peut nous assurer la chaîne de confiance que nous souhaitons mettre en place dans MÉDÉ ? Il ne s'agit pas simplement de vendre des certificats. Nous nous devons de garantir l'intégrité des échanges et des documents, l'heure exacte des échanges ou de la création d'un document, garantir l'auteur du document, etc.
L'autre aspect important que nous avons également pris en compte pour monter ce partenariat est l'appartenance au groupe La Poste qui, avec ses bureaux de poste, offre un réseau de distribution d’une proximité sans équivalent. CertiNomis bénéficie de toute la puissance de sa maison mère qui, a bien des égards, ressemble au secteur du bâtiment, un groupe en pleine mutation qui doit également s'adapter aux enjeux de demain.
Comment le futur guichet MÉDÉOnline facilitera-t-il la réponse des PME aux appels d’offres publics ?
C'est une question pertinente et je ne vais pas faire la langue de bois. La multiplication des plates-formes de dématérialisation complique la tâche. Il n'existe aucune standardisation entre elles, elles ont chacune leur mode opératoire et je terminerai par dire qu'elles ont été conçues pour un besoin spécifique qui était de permettre aux acheteurs publics d'être en conformité avec les textes. L'entreprise a été mise à l'écart.
Nous allons faire en sorte de la remettre au centre des discussions, et pour cela, nous avons décidé qu'il était important que tous les acteurs de la dématérialisation participent à la construction de MÉDÉ. Nous avons créé des groupes de travail auxquels participent les entreprises du bâtiment, des juristes de la Région Ile-de-France, de La Ville de Paris, du Conseil Général du Val d'Oise et bien sûr, du MINEFE. L'objectif étant de trouver les meilleurs consensus possibles. Les éléments existent et l'Etat a bien travaillé sur ces sujets de dématérialisation, d'interopérabilité. Que l'on s'en serve.
Nous réunissons prochainement les opérateurs de dématérialisation afin de trouver, là également, un consensus. Au vu des chiffres que je vous ai annoncés en préambule, je pense qu'ils devraient réfléchir ; et nous allons réfléchir ensemble à d'autres sources de revenus qui leur permettraient de pérenniser leur plate-forme.
Pour en savoir plus sur MÉDÉ : www.mede.fr
Monsieur MUNOZ je vous remercie et vous donne rendez-vous dans un prochain numéro.
Georges MUNOZ : « Deux éléments essentiels : permettre au plus grand nombre d'entreprises de Bâtiment -environ 300 000 dont 90 % sont des TPE-PME- d'accéder à la commande publique de manière dématérialisée ; et dans le cadre de la réponse électronique, accompagner ses entreprises du tout papier vers le numérique. Je rappelle que dès le 1er janvier 2010, les pouvoirs adjudicateurs pourront exiger des réponses via Internet. Et 2010, c’est demain !
Quelques chiffres : on estime la commande publique à environ 160 Milliards € par an dont environ 45 % tombent dans l'escarcelle du secteur du bâtiment qui, à lui seul, représente presque 200 Milliards d'euros de chiffre d’affaires. Les enjeux économiques sont considérables.
Sur un chantier, vous avez des dizaines d'interlocuteurs, du maître d'ouvrage aux différents corps de métier, coordinateurs, contrôleurs, économistes, etc. MÉDÉ se doit d’être au cœur de ces échanges collaboratifs pour permettre à nos entreprises de profiter des gains attendus de la dématérialisation.
C’est un vaste chantier sur lequel nous devons nous entourer d’experts afin optimiser tous ces échanges. C'est une des raisons pour laquelle MÉDÉ s'est ouvert à des partenaires industriels. Notre chantier se compose, lui aussi, de différents corps de métier.
Vous annoncez un partenariat MÉDÉ / CertiNomis. Quel en est le sens ?
Certinomis, filiale de la Poste, est une autorité de certification. Pour MÉDÉ, j’irai même plus loin : il s'agit du tiers de confiance par excellence. Qui mieux que CertiNomis peut nous assurer la chaîne de confiance que nous souhaitons mettre en place dans MÉDÉ ? Il ne s'agit pas simplement de vendre des certificats. Nous nous devons de garantir l'intégrité des échanges et des documents, l'heure exacte des échanges ou de la création d'un document, garantir l'auteur du document, etc.
L'autre aspect important que nous avons également pris en compte pour monter ce partenariat est l'appartenance au groupe La Poste qui, avec ses bureaux de poste, offre un réseau de distribution d’une proximité sans équivalent. CertiNomis bénéficie de toute la puissance de sa maison mère qui, a bien des égards, ressemble au secteur du bâtiment, un groupe en pleine mutation qui doit également s'adapter aux enjeux de demain.
Comment le futur guichet MÉDÉOnline facilitera-t-il la réponse des PME aux appels d’offres publics ?
C'est une question pertinente et je ne vais pas faire la langue de bois. La multiplication des plates-formes de dématérialisation complique la tâche. Il n'existe aucune standardisation entre elles, elles ont chacune leur mode opératoire et je terminerai par dire qu'elles ont été conçues pour un besoin spécifique qui était de permettre aux acheteurs publics d'être en conformité avec les textes. L'entreprise a été mise à l'écart.
Nous allons faire en sorte de la remettre au centre des discussions, et pour cela, nous avons décidé qu'il était important que tous les acteurs de la dématérialisation participent à la construction de MÉDÉ. Nous avons créé des groupes de travail auxquels participent les entreprises du bâtiment, des juristes de la Région Ile-de-France, de La Ville de Paris, du Conseil Général du Val d'Oise et bien sûr, du MINEFE. L'objectif étant de trouver les meilleurs consensus possibles. Les éléments existent et l'Etat a bien travaillé sur ces sujets de dématérialisation, d'interopérabilité. Que l'on s'en serve.
Nous réunissons prochainement les opérateurs de dématérialisation afin de trouver, là également, un consensus. Au vu des chiffres que je vous ai annoncés en préambule, je pense qu'ils devraient réfléchir ; et nous allons réfléchir ensemble à d'autres sources de revenus qui leur permettraient de pérenniser leur plate-forme.
Pour en savoir plus sur MÉDÉ : www.mede.fr
Monsieur MUNOZ je vous remercie et vous donne rendez-vous dans un prochain numéro.