La course à la rentabilité est engagée. Selon le dernier baromètre France Digitale/ EY, nos acteurs de la French Tech n'ont pas démérité niveau croissance l'an dernier. Entre 2021 et 2022, nos French "startups" ont donc, selon cet indicateur, enregistré une hausse de leur chiffre d'affaires de 32 % (en moyenne) estimé à 5,39 milliards d'euros. Des revenus drainés à 56 % par leur activité en France et à parts égales (22/22 %) entre l'Europe et le grand export, une répartition qui reste sensiblement la même qu'en 2021.
Côté levées de fonds, 2022 se positionne comme une année record pour l'écosystème avec un total de 13,6 milliards d'euros, en hausse de 15 % par rapport à 2021.
Mais en accord avec tous les autres indicateurs, depuis 6 mois, la "fête" à la levée à tout prix, semble belle et bien terminée. Pour les 13 000 startups dénombrées en France, boucler un tour de table en cette période chahutée relève donc, du double saut périlleux : comprendre pas impossible à condition d'être un cascadeur bien entrainé.
Car au premier semestre, les montants levés ont chuté de 49 % pour atteindre 4,2 milliards (contre 13,6 milliards pour l'ensemble de l'année 2022).
En conséquence , une start-up sur 3 n'a pas cherché à lever des fonds et, 90 % d'entre elles ont engagé la course à la rentabilité. Selon l'étude : 30 % des 13 000 startups ont déjà atteint la rentabilité, 55 % envisagent de l'être (rentables) d'ici à 3 ans, 15 % espèrent l'être entre 3 et 8 ans.
Sans surprise, les secteurs au sein desquels l'échéance est la plus longue pour atteindre l'équilibre sont : l'agroalimentaire, la santé et l'industrie (les secteurs où la recherche, les brevets, les certificats et les investissements de départ sont les plus conséquents).
Interrogés sur les freins à leur développement, les dirigeants ont répondu dans l'ordre : contractualiser avec des clients privés et publics (58 %), lever des fonds (47%) , recruter (20 %).
Il y a un an, les difficultés de recrutement étaient le frein n°1 (60 %), suivies des levées de fonds (38%) et du besoin d'un marché européen plus unifié (35%). Selon France Digitale et EY, les startups françaises génèrent 1,1 million d'emplois (emplois internes, directs et indirects). 92 % d'entre elles envisagent de recruter dans les 12 prochains mois.
Pour Mémoire : la définition d'une startup au sens de France Digitale est toute: "Jeune entreprise qui met l'innovation et la technologie au coeur de sa proposition de valeur, et a l'ambition de déployer son produit ou service à une échelle internationale dès sa création. Pour nous, les startups sont souvent nées après 2010 (à certaines exceptions près). De notre côté pour nos études et parutions, nous nous concentrons habituellement sur celles qui n'ont pas réalisé d'exit (introduction en bourse ou rachat)
ALA "
Côté levées de fonds, 2022 se positionne comme une année record pour l'écosystème avec un total de 13,6 milliards d'euros, en hausse de 15 % par rapport à 2021.
Mais en accord avec tous les autres indicateurs, depuis 6 mois, la "fête" à la levée à tout prix, semble belle et bien terminée. Pour les 13 000 startups dénombrées en France, boucler un tour de table en cette période chahutée relève donc, du double saut périlleux : comprendre pas impossible à condition d'être un cascadeur bien entrainé.
Car au premier semestre, les montants levés ont chuté de 49 % pour atteindre 4,2 milliards (contre 13,6 milliards pour l'ensemble de l'année 2022).
En conséquence , une start-up sur 3 n'a pas cherché à lever des fonds et, 90 % d'entre elles ont engagé la course à la rentabilité. Selon l'étude : 30 % des 13 000 startups ont déjà atteint la rentabilité, 55 % envisagent de l'être (rentables) d'ici à 3 ans, 15 % espèrent l'être entre 3 et 8 ans.
Sans surprise, les secteurs au sein desquels l'échéance est la plus longue pour atteindre l'équilibre sont : l'agroalimentaire, la santé et l'industrie (les secteurs où la recherche, les brevets, les certificats et les investissements de départ sont les plus conséquents).
Interrogés sur les freins à leur développement, les dirigeants ont répondu dans l'ordre : contractualiser avec des clients privés et publics (58 %), lever des fonds (47%) , recruter (20 %).
Il y a un an, les difficultés de recrutement étaient le frein n°1 (60 %), suivies des levées de fonds (38%) et du besoin d'un marché européen plus unifié (35%). Selon France Digitale et EY, les startups françaises génèrent 1,1 million d'emplois (emplois internes, directs et indirects). 92 % d'entre elles envisagent de recruter dans les 12 prochains mois.
Pour Mémoire : la définition d'une startup au sens de France Digitale est toute: "Jeune entreprise qui met l'innovation et la technologie au coeur de sa proposition de valeur, et a l'ambition de déployer son produit ou service à une échelle internationale dès sa création. Pour nous, les startups sont souvent nées après 2010 (à certaines exceptions près). De notre côté pour nos études et parutions, nous nous concentrons habituellement sur celles qui n'ont pas réalisé d'exit (introduction en bourse ou rachat)
ALA "