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Frais cachés des paiements internationaux : les PME et consommateurs français auraient perdu 1,2 milliard d’euros en 2023

Selon l'étude commandée par Wise, spécialiste du paiement à l'international auprès de Capital Economics, en 2023, les consommateurs français auraient payé jusqu’à 576 millions d’euros de frais cachés. Les PME auraient perdu jusqu’à 658 millions d’euros.
Cette enquête a été menée dans l’Union européenne, et vise à mettre en lumière les frais cachés liés aux majorations de taux de change sur les conversions de devises, les paiements et les achats par carte. Une pétition a été lancée par Wise pour mettre fin à ces frais cachés.


Les frais cachés : un manque de transparence aux frais des consommateurs…

Avec Capital Economics, Wise s’est intéressé aux frais payés sur les transactions en devise étrangères par les consommateurs et les PME de l’Union européenne dans quatre domaines : les dépenses personnelles lors de voyages à l’étranger, les transferts d’argent entrants et sortants ainsi que le commerce international des PME. Parmi les frais payés, l’étude porte un regard à la fois sur les frais de transaction explicites mais également sur les frais de majoration de taux de change cachés. Ces frais induisent en erreur les consommateurs puisqu’ils ne sont, la plupart du temps, pas clairement communiqués. En 2023, les Français ont ainsi été lésés à hauteur de 1,2 milliard d’euros, PME et consommateurs compris.

Sur l’année écoulée, et alors que les Français ont déjà dépensé 27 millions en frais de transaction lors de voyages à l’international, les majorations de taux de change sur les conversions de devises, les paiements et les achats par carte s’élèvent à 254 millions d’euros soit 90 % des frais. La part de frais cachés des envois d’argent à l’étranger est quant à elle moindre (34 %) et s'élève à 322 millions d’euros.

« Les paiements internationaux, qu’il s’agisse de retraits ou envois d’argent, sont devenus monnaie courante pour la plupart des Français. Pourtant, la transparence des frais sur ces transactions est beaucoup moins démocratisée. Si les consommateurs sont familiers des frais de transaction, ils le sont beaucoup moins des frais cachés. Chez Wise, nous militons pour une meilleure transparence des frais bancaires à l’international, afin que chacun puisse être en maîtrise totale de son budget. C’est un sujet qui est d’autant plus important en cette période d’inflation durant laquelle les Français ne peuvent se permettre des dépenses inutiles. » commente Magali Van Bulck, Directrice des Affaires publiques européennes chez Wise.

…et un frein au développement des PME

Les consommateurs ne sont pas les seuls à pâtir des frais cachés, les entreprises, notamment les PME qui exportent des produits en dehors de la zone euro, sont également concernées. Grâce à la clause de non-participation des entreprises2, les banques et les prestataires de services financiers sont autorisés à contourner la réglementation existante en matière de transparence lorsqu'ils fournissent des services aux PME. Rien que l'année passée, les PME de l’Union européenne ont perdu 25 milliards d'euros à cause de frais cachés. Pour les entreprises françaises, cette perte s’élève à 658 millions d’euros soit 53 % des frais payés par les PME françaises afin de payer les importations dont le prix est fixé en devises étrangères.

« Bien qu'ils soient interdits depuis 20203, les frais cachés sur les paiements internationaux restent un problème majeur au sein de l’Union européenne et cela touche presque tout le monde. Les PME, qui, la plupart de temps manquent de temps, sont particulièrement vulnérables aux frais cachés. L’argent perdu en frais est un budget qui ne peut pas être réinvesti dans l'embauche de nouveaux talents, dans le développement de produits, dans le marketing ou encore pour baisser les prix des biens. La véritable transparence des frais sera le seul moyen pour les consommateurs et les entreprises de comparer réellement le marché et de faire des choix éclairés. Chez Wise, nous pensons que la transparence est le maitre-mot. Il est donc nécessaire que les décideurs politiques, européens et locaux incitent les banques et les prestataires de services de paiement à afficher les frais exacts et à utiliser les taux moyens du marché pour les transactions transfrontalières. », explique Magali Van Bulck.

Les frais cachés : une problématique à l’échelle européenne

Les frais cachés ne concernent pas uniquement les Français mais bien l’ensemble des citoyens européens : les consommateurs et PME européens ont perdu près de 30 milliards d’euros sur l’année 2023. Une somme qui aurait pu être consacrée à l'épargne, aux dépenses quotidiennes, à l'embauche ou à l'expansion internationale.

C’est en ce sens que Wise appelle l’Union européenne à interdire les frais cachés en contraignant les institutions financières à indiquer clairement toutes tous les frais associés à un paiement international, y compris les majorations de taux de change. Une pétition a été lancée ici.

« Pour que les consommateurs et les PME bénéficient d’une plus grande transparence sur ce qu’ils paient et leur permettre de faire des choix éclairés, la législation européenne doit évoluer. D’une part, le Règlement sur les services de paiement (PSR) devrait exiger des prestataires qu'ils utilisent un taux de change de référence pour calculer avec précision les majorations de taux de change, afin que les consommateurs et les entreprises puissent connaître le coût total d’une transaction et faire des comparaisons. D’autre part, et pour que les PME puissent obtenir la transparence qu'elles méritent en matière de paiements, les législateurs de l’Union européenne devraient mettre fin à la clause de non-participation des entreprises inscrite dans l'article 38 de la Directive sur les services de paiement 2 (DSP2) » ajoute Magali Van Bulck.


1Les frais des paiements internationaux sont les frais payés sur les transactions en devises étrangères, pour envoyer ou dépenser de l'argent à l'étranger.
2La directive européenne DSP2 comprend une clause de non-participation des entreprises (article 38), qui rend certains éléments de la DSP2 non applicables aux utilisateurs de services de paiement qui ne sont pas des consommateurs.
3Le règlement 2019/518 sur les paiements transfrontaliers (dit « CBPR2 ») stipule que les fournisseurs financiers doivent indiquer tous les frais, y compris les « frais de conversion de devises », lorsque les consommateurs et les entreprises paient dans les devises de l'UE. Cependant, le règlement est souvent ignoré ou contourné : les prestataires financiers continuent de dissimuler les frais sous la forme de taux de change majorés.

Méthodologie de l’étude

L'étude, menée par le cabinet d'études indépendant Capital Economics pour le compte de Wise a estimé les frais payés sur les transactions en devises étrangères par les consommateurs et les PME dans l'UE (27 pays), dans la zone euro (20 pays), dans l'UE non-euro (7 marchés) et en France, en Belgique, en Allemagne et au Royaume-Uni.

Les frais payés sur les transactions en devises étrangères, y compris les frais de transaction explicites et les frais de marge de change « cachés », ont été estimés chaque année de 2018 à 2023 dans quatre domaines :

Dépenses personnelles de voyage à l'étranger - les voyageurs doivent payer des frais sur les achats et les retraits d'espèces qu'ils effectuent à l'étranger en utilisant des cartes de débit, de crédit et prépayées, ainsi que sur les espèces échangées avant le voyage contre des devises étrangères.
Transferts de fonds sortants - frais payés par ceux qui envoient de l'argent à des personnes vivant à l'étranger.
Envois de fonds entrants - frais payés par ceux qui reçoivent de l'argent envoyé par des personnes vivant à l'étranger.
Commerce international des petites et moyennes entreprises (PME) - frais payés par les PME pour convertir les revenus en devises étrangères en monnaie nationale et pour obtenir des devises étrangères afin de payer les importations dont le prix est fixé en devises étrangères.

A propos de Wise
Wise est une entreprise technologique internationale développant l’un des meilleurs moyens de gérer et de faire fructifier de l'argent à l'échelle mondiale. Avec le compte Wise, les particuliers et les entreprises peuvent détenir plus de 40 devises, transférer de l'argent d'un pays à l'autre et dépenser de l'argent à l'étranger. Les grandes entreprises et les banques utilisent également la technologie Wise : un tout nouveau réseau de paiement transfrontalier qui permettra un jour à l'argent de circuler sans frontières. Co-fondé par Taavet Hinrikus et Kristo Käärmann, Wise a été lancé en 2011 sous son nom d'origine TransferWise. Elle est l’une des sociétés technologiques à la croissance la plus rapide au monde et est cotée à la Bourse de Londres sous le symbole WISE.
WISE

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Vendredi 15 Mars 2024




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